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> des actes portés au coeur du capitalisme

6 novembre 2005, 19:36

Une situation insurectionelle a souvent pour objectif le renversement d’un système...

Là ce n’est pas le cas,
c’un cri de douleur et une rage qui s’en prend à ses frères et soeurs, pour demander une place dans la société et le respect.

La situation sociale qui a produit ces explosions est une évidente consequence de l’agressivité anti-sociale des gouvernements successifs qui a conduit aux désastres que l’on connait et dont les plus atteints, et en même temps jeunes, se rebellent instinctivement sans trop savoir comment et vraiment contre qui...

Les banlieues et les villes populaires n’ont pas toujours été ainsi, preuves donc que même sous le règne du capitalisme les inegalités ne prennent pas la forme folle que l’on connaît actuellement.

Personne n’est dupe sur la responsabilité la plus importante de l’action ultra-liberale des gauches et droites gouvernementales qui se sont succédées. Même du temps du gaullisme on n’avait pas vu celà.

Mais doit-on s’en prendre particulierement à Sarko ?

Oui, evidemment, tout le monde sait ce qu’il a fait concretement dans le déroulement des explosions de colère... Ceci est encore plus intolérable, combiner l’extreme violence sociale gouvernementale à la recherche methodique d’un affrontement...

Sarko a reccherché consciemment cette situation en aboyant ces propos orduriers à la face de la jeunesse desespérée des banlieues, quartiers populaires. Dés le nouveau gouvernement établi il a joué cette carte de provoquer, d’insulter et de pousser au paroxysme, afin de suciter cette rebellion apolitique sur laquelle il pensait pouvoir débouler un discours d’ordre, un discours sécuritaire et faire oublier la formidable insécurité sociale provoquée par la gloutonerie égoïste de la racaille du 16eme et des beaux quartiers chers au petit.

Que le capitalisme soit en cause, que sa version ultra-libérale soit encore plus dans notre collimateur, ok.

Mais Sarko, comme Le Pen, les volontés les plus agressives envers les couches populaires doivent être punies.
Et ce n’est pas dévaluer les responsabilités du système, de Villepin ou Chichi, des socialos chics , c’est faire reculer les plus agressifs, les faire reculer, les battre....et qu’ils soient exemples pour les autres.

Sarko doit être viré, mis au ban de la société pour son énorme responsabilité dans le cheminement de l’explosion, pour sa recherche de cette dernière.

Ca tombe sous le sens. UN bon exemple ça refroidit un peu les autres de leurs ardeurs guerrières contre les couches sociales les plus defavorisées.

Et c’est maintenant qu’il faut taper dessus.

D’autre part il tombe sous le sens que ce combat n’est pas le seul. Ce n’est qu’un aspect qui me semblait important. Pour le reste , l’impasse ultra-liberale veut que, là où le discours se modere devant la comprehension du danger de la logique sarkoziste, il n’y est pas de solution .

"Fermeté et prevention" semblent les deux mots-d’ordre (avant nous n’en avions qu’un seul : la guerre !) de la droite .

Comme il n’y a pas de fric, il n’y a donc que la "fermeté" à proposer.

C’est la béance du discours ultra-liberal actuel.
Ils veulent tout, il n’y a donc aucun fric, aucuns moyens à proposer.

Copas