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> Finkie a trouvé un nouvel objet de trouille...Il veut faire "dérailler" internet...

9 décembre 2005, 06:51

Je ne pense pas que toutes les opinions se valent, la mienne y compris.

Qui choisit ?

Les maîtres ?
Les patrons ?

Ceux qui ne sont pas "blacks-blacks-blacks" ?

Internet est un progrès évident par rapport au passé en démocratisant l’accès à la création. Tout autant que Guttemberg fut un homme de progrès en industrialisant le livre, même si, au passage, les hommes qui écrivaient à la main des beaux livres, avec des enluminures, furent moins recherchés ensuite. Tout autant que les mauvais scribes d’ailleurs.

La bouillie nous l’avions déjà, et en très grandes dimensions, bien pire, dans les radios et télés, les journeaux et magazines... Mais Dieu sait qu’on ne crache pas sur la main qui nous nourrit et notre ami Finkielkraut se tait là dessus. Et il y a des fois où aucune alternative à la bouillie n’exista dans le médias squatés par Finkie. D’ailleurs, actuellement nous sommes sur une série de points dans les médias sur des niveaux de pensée afligeants, notre philospohe compris.

Internet n’est pas celà, et comme ailleurs la qualité surnagera, .... Mais il permet surtout la diversité, et des marges immenses de créations.

Sur les blogs, la plus grande phase de création de l’humanité (je répete et je confirme) il y a de tout, mais à des dimensions jusque là inédites. La difference avec les autres modes de création d’oeuvre intellectuelles c’est la démocratisation de l’acces qui fait qu’on passera moins à côté de Rimbauds qui, dans 99% des cas, ne trouvaient pas chemin d’expression dans notre société avec les modes existants prealablement de diffusion.

Alors des blogs se parlant à eux-même ? oui, pour une grande partie. Mais faut-il rappeler le nombre écrasant de livres papiers sans lecteurs, sans diffusion, à quelques centaines de lecteurs ? Tout le monde ne fait pas des best-sellers. Et d’ailleurs est-ce que l’objectif de toute oeuvre c’est de voir des fideles en procession massive avançant à genoux vers l’objet de leur adoration ? Ces livres non vendus, sans diffusions, non proposés même dans les libarairies, donc inconnus du public, sont-ils plus mauvais que les autres ? Ou bien leus auteurs n’ont-ils pas les appuis des caïmans qui menent empire sur les deux ou trois éditeurs importants français ?

De quoi parle-t-on ?

Bon je vais travailler (une autre forme d’assassinat du petit Mozart).

Copas