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> Marie-George Buffet : quel programme ???

20 décembre 2005, 21:09

Les partis sont les partis, après tout il n’y a pas à cogner dessus du moment qu’ils soumettent leurs orientations au débat public, ce qui n’est à fortiori, pas le cas de la droite où tout se prépare dans les coursives des moisis pétains et autres Laval...

Soumises à débat public ? T’as pas du beaucoup y être dans les forums pour débattre... Bien sûr, c’est dur, c’est difficile, mais les partis sont les partis et il faut faire avec...

L’essentiel serait de faire comprendre et vaciller le socle socialiste en un éclatement entre le centre de Bayrou et une gauche plus radicale, voire communiste (inspirée d’une Lutte Ouvrière et d’une Ligue Communiste Révolutionnaire) pour la simple et bonne raison que l’électeur de la gauche profonde en a marre de se faire berner, de se faire bouffer par une histoire dont les modifications iraient à l’encontre du projet historique que s’était fixé le socialisme lorsqu’il fréquentait encore la IVè Internationale, mais comme le capitalisme lui est passé dessus, le socialisme s’est oublié dans les confusiosn du pouvoir et lorsqu’en 1981, tout le monde voyait bien que le programme commun serait avorté, il n’y eut comme alternative que de claquer la porte et d’abandonner le Parti Communiste, le PS étant alors à l’époque fier d’avoir gravit des échelons dont il n’espérait pas même l’accession sans les communistes de Georges Marchais...

Alors c’est bien là qu’elle est la brisure de la gauche, dans le refus de se regarder en face, dans cette abnégation qu’auraient les socialistes a vouloir, et à s’obstiner, à gouverner seul ou en compagnie d’un écologisme dégradé et fallacieux, collusion de tous le spouvoirs qui n’en sont pas finalement puisqu’incapables de modifier le cours des évênements... Enfin, bon...

Alors ce que nous pourrions conseiller à Madame Buffet serait de se tourner vers Arlette Laguiller plutôt que de rebifurquer vers les représentants illégitimes du socialisme dans l’espoir de sauver ses 10000 élus et d’obtenir une appointance au pouvoir, macérant dans du socialisme qui n’en est pas réellement...

Arlette, Marie-George, oh secours !