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Theodorakis un homme digne de respect...

26 décembre 2005, 18:13

Il existe des gens qui se sont battus contre toutes les tyranies.

Nos petits contradicteursfachosne semblent pas en être et on ne les a pas vu defendre ceux qui étaient en butte aux terreurs de toutes sortes.

Encore des lâches à la mémoire selective qui ne répondent aucunement à ce que j’ai indiqué des crimes du capitalisme.

Je n’ai aucune idole, ni dieu ni maître, encore moins Marchais ou tout autre icone en carton.
Par contre, des millions de gens, dont énormement se réclamant du communisme , se sont battus pour la liberté, qui pour moi ne se divise pas.

Les gens qui passent sous silence les crimes d’une société capitaliste, dont les dictatures des pays de l’Est ne sont que des soubresauts, sont des gens de peu d’honneur dont on doute qu’ils soient réellement pour la liberté et la démocratie partout, ici et ailleurs, ainsi que dans les entreprises publiques ou privées, haut lieux du despotisme.

Ces gens ils visent autre chose que la liberté et la démocratie, mais bien l’inverse, ils ont une trouille bleue non pas du despotisme, car nous ne les avons jamais vu dans une quelconque bataille pour aider à la liberté, aux droits de l’homme et à la démocratie dans les pays de l’Est, mais ils ont la trouille de la libération, la trouille de la majorité de la population, la trouille de la démocratie...

Ces petits sagouins qui se moquent de Théodorakis ne savant pas, ou savent ce qui est peut-être pire, que cet homme fut un combattant résolu de la liberté à plusieurs moments de sa vie.

On n’est pas obligé d’être d’accord avec tous les choix de sa vie mais l’itineraire de l’homme impose respect .

Ci dessous une partie des éléments de la vie de ce grand homme.

Copas

Alors pour les injurieurs qui ecrivent là je rappelle la vie de cet ami du genre humain :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mikis_Theodorakis

Passionné de musique dès son enfance, il écrit ses premières compositions à treize ans. Après l’occupation de la Grèce en 1941 par les troupes allemandes, italiennes et bulgares pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté une première fois à Tripolis en 1942 par l’occupant italien. L’année suivante, il est de nouveau arrêté et torturé. Relâché, il entre dans la clandestinité à Athènes et devient membre de l’Organisation du Front National de Libération. Il milite dans la Résistance et suit parallèlement, en cachette, des cours au Conservatoire d’Athènes auprès de Philoktitis Economidis.

Après la Libération, Theodorakis entre dans la lutte contre la prise de pouvoir par les forces contre-révolutionnaires qui engendre la guerre civile en Grèce de 1945 à 1949. Arrêté plusieurs fois, Theodorakis est si violemment battu par la police lors d’une manifestation, le 26 mars 1946, qu’il est tenu pour mort et transporté à la morgue. Déporté une première fois en 1947 à l’île d’Icarie, il est transféré en 1948 à Macronissos. Affreusement torturé et deux fois enterré vivant, Theodorakis est un des rares à sortir de cet enfer, grâce à son père et à des camarades d’infortune, mais pendant dix ans encore il souffrira de la « fièvre de Macronissos ».

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Theodorakis, au moment où il réussit à entrer dans le cercle des jeunes compositeurs internationalement reconnus, découvre la musique populaire grecque. Sur les paroles de son frère Yannis, il compose Lipotaktes (« Le déserteur ») et sur le cycle de poèmes de Yannis Ritsos, il écrira Epitaphios, l’œuvre avec laquelle il créera la renaissance de la musique grecque et suscitera une révolution culturelle dans sa patrie dont les conséquences persistent toujours.

La Droite en Grèce le considère comme une des plus grandes menaces pour elle, mais quand elle assassine le docteur Grigoris Lambrakis (« Z »), Theodorakis prendra la tête de la Jeunesse Démocratique Lambrakis qui deviendra avec 50 000 adhérents, la plus forte organisation politique en Grèce. Mikis est élu au parlement et, avec les Lambrakidès, il fonde plus de deux cents centres culturels dans son pays. Il compose œuvre sur œuvre, en utilisant les plus beaux textes de la littérature grecque des XIXe et XXe siècles.

Rentré triomphalement en Grèce, le 24 juillet 1974, Theodorakis est vite à nouveau la cible des attaques, cette fois de la Gauche, parce qu’il plaide pour Constantin Caramanlis et un passage en douceur vers la démocratie, de peur de voir un nouveau coup d’État écraser la frêle fleur de la démocratie renaissance (Caramanlis ou les tanks).

En 1980, il s’exile volontairement à Paris, reprend son œuvre symphonique des années 50, la métamorphose en des travaux d’une remarquable force expressive.

Il achève la composition du Canto General qui, à côté de Zorba le Grec et d’Axion Esti, devient l’œuvre qui le rendra mondialement célèbre comme compositeur. En 1981, Theodorakis est de nouveau élu au Parlement grec comme député. Il abandonne son mandat en 1986 pour se consacrer à son œuvre musicale. En 1987, son premier opéra, Kostas Karyotakis est créé à Athènes, en 1988, son ballet Zorba remporte un triomphe dans les Arènes de Vérone. L’œuvre y sera reprise en 1990. Elle est créée également à Varsovie, à Łódź, à Belgrade, à Budapest. A ce jour, plus de 600 représentations ont été données dans le monde entier.

En 1989, Theodorakis appelle de ses vœux une coalition entre le parti de droite en Grèce, Nea Dimokratia, et le parti communiste pour en finir avec les scandales du gouvernement d’Andreas Papandréou et du Pasok.

Après les élections d’avril 1990, Mikis entre dans le gouvernement de Constantinos Mitsotakis comme ministre d’État sans portefeuille. Il s’engage tout particulièrement contre les drogues et pour la cause de l’enseignement, de la culture, et, ensemble avec le musicien et chanteur turc Zülfü Livaneli, pour une réconciliation entre les Grecs et les Turcs. Il quitte le gouvernement en avril 1992 et assume ensuite pour deux ans la direction générale des chœurs et des orchestres symphoniques de la Radio-Télévision Hellénique. Il a ensuite abandonné la vie publique, tout en continuant à donner des concerts et à diriger ses œuvres. La mort de son frère Yiannis, 1996, et de sérieux problèmes respiratoires, 1997, ont conduit Theodorakis à abandonner pendant plus d’un an toutes ses activités et à léguer les documents de sa vie à la Librairie Lilian Voudouri au Mégaron d’Athènes.

Le 5 octobre 1991 son opéra Medea est créé à Bilbao. En 1992 il écrit, sur demande de Juan Antonio Samaranch, le Canto Olympico pour les Jeux Olympiques de Barcelone. Son opéra Electra, d’après Euripide, est accueilli triomphalement à Luxembourg par le public de la « Ville Européenne de la Culture 1995 », le 2 mai 1995, dans une réalisation du Teatr Wielki, Poznań (Pologne). Son opéra Antigone, est créé le 7 octobre 1999 à Athènes. Ses dernières partitions symphoniques sont une Rhapsodie pour guitare et orchestre (1995) et une autre Rhapsodie pour violoncelle et orchestre (1996). En 2001, Theodorakis achève la composition d’un opéra comique sur le thème de Lysistrata, d’après Aristophane, créé le 14 avril 2002 à Athènes. Sa dernière partition à ce jour est la musique de scène pour Médée (dédiée à Guy Wagner) à Epidaure.

Actuellement, Theodorakis, retiré chez lui, travaille à la compilation de ses musiques et de ses écrits. Cela ne l’empêche pas de prendre position sur les événements de l’actualité, comme l’arrestation et le traitement d’Öcalan, les bombardements de Belgrade et de la Serbie(Conflit du Kosovo,(1999), la politique de Sharon contre le peuple palestinien (2002), contre George W. Bush, son gouvernement et son administration et leur Guerre d’Irak (2003).

Theodorakis est doctor honoris causa des Universités de Montréal, de Salonique, de Crète. À l’occasion de ses 80 ans, il s’est vu décerner, le 31 juillet 2005, le prix international Saint-André, institué par la fondation du même nom, pour « son héroïsme et son engagement créateur au service de la Patrie, mais aussi ses excellentes œuvres musicales qui chantent la paix entre les peuples, renforcent l’esprit et la conscience nationale de l’homme. » Il est également lauréat du Prix musical international CIM UNESCO 2005 qui lui a été remis le 4 novembre 2005 à Aix-la-Chapelle.