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> En finir avec "la gauche"...

12 janvier 2006, 01:42

.../...On le sait depuis bien longtemps mais on ne fait pas grand chose pour en tirer les conséquences pratiques (trop d’entre nous ont trop de pseudo-privilèges à perdre ?).../...

Je ne sais pas si tu parles de privileges que tu aurais ? oui non ? Ambigu...

Bon t’es pour quoi ?

Bon to site, là comme tu dis

http://infokiosques.net/IMG/pdf/Nous_voulons_d_truire_la_gauche.pdf

extrait :
Ainsi pour détruire la gauche commençons déjà par ne plus être
la gauche. Cessons de reproduire les schémas que nous
critiquons.
Cessons de revendiquer et de s’activer. Cessons de nous
chercher des noms, de penser à notre image.
Seule l’action compte. Maintenant il faut agir.

Donc on ne revendique pas ni ne s’active, mais on agit... glups !

Extrait :
Systématiquement, la gauche doit devenir inexistante dans un
mouvement qu’elle n’a pas insufflée. Commençons par détruire
tout symbole de la gauche qui pourrait s’immiscer dans une
lutte et qui participe à un phénomène de récupération, parfois
certes inconscient mais toujours inexorable.


Laver les esprits ? Détruire la gauche ?
Précises un peu ...

Extraits :

Quand la contagion de la gauche sera maîtrisée, il n’y aura plus
qu’à la détruire, cesser l’aliénation.
Pour que l’individu-e qui lutte existe en tant que tel, pour qu’une
lutte ne soit plus associée qu’à sa cause et non à ceux qui la
maintiennent. Pour que les gens ne se complaisent plus dans
une activité militante inefficace…

L’alienation principale est celle que fait peser le capitalisme dans la tête des salariés, parler de la gauche en responsable de celle-ci est nul.

Extraits :
Nous savons que les rassemblements militants de la gauche,
d’Evian au FSE, en passant par le Larzac ne mènent à rien.
Nous savons tous que les manifestations ponctuelles, les
grèves d’un jour n’apportent rien.

Mélanges de reproches basés sur des problèmes réels de la gauche mais avec toujours un immense analphabetisme sur les raisons qui font que des courants de pensée differents existent dans ceux qui souhaitent une société meilleure ou lutter contre des aspects déplaisants de celle-ci ou construire des experiences plus humaines que le modele capitaliste...

Les expériences de vie des gens sont differentes, les pratiques aussi, les experiences collectives et individuelles conduisent à des regards differents, legerement differents, enormement differents les uns des autres sur les remedes qu’il convient d’apporter.
Ces differences se materialisent par des courants politiques, des partis, et ce sont des formes de rassemblements, d’expression de la diversité des points de vue. S’y attaquer , les considerer comme allogenes au bon peuple "sain" c’est l’ami Polpot ou le facho qui pointent le bout de leur nez...
Cette conception des choses, qui parait ploum ploum et sympatique, à part sa haine des courants politiques, est une vieille histoire...mais un puissant danger contre les libertés des gens.
Elle a servi notemment à essayer de cogner sur ceux qui ne partagent pas les points de vue de ceux qui estiment être la juste ligne.

Au contraire, la reconnaissance que les partis, courants, groupements sont inherents aux mouvements de la société et sont une expression précieuse des sensibilités differentes doit conduire à l’invers de ce que propose notre ami, qui est une solution très douteuse.

Contre toutes censures, contre toutes interdictions d’expression des courants politiques.
La reconnaissance de la multiplicité de points de vue et de leurs expressions sous formes de partis mouvements organisations est justement ce qui permet de parler aux autres pour avancer.

Même ton enemi necessite que tu le reconnaisses comme enemi pour pouvoir faire la paix avec lui.

Copas