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> à propos de BOVE, et du fait qu’il soit un patron

12 janvier 2006, 01:05

Ô William,

Il ne faut pas délirer sur l’ami Bardet et parler du stalinisme dans ces propos, j’y vois plus une forme de radicalité et de défiance qu’autre chose.

La dernière conclusion de l’ami bardet éclaire precisement son propos que je partage entierement sur le fond (et pas forcement sur la candidature médiatique qui releve d’un autre problème :

Ceci dit, comme l’a souligné un commentateur, l’important, c’est le programme, pas la personne ! Je trouve donc indécente cette candidature "médiatique".

Ni Dieu, Ni Maître ! Donc ... pas d’Homme Providentiel !

Effectivement ce qui est important c’est comment on fait, comment on se comporte et s’organise, ce qu’on propose et comment celà sera organisé.
Il ne s’agit pas de mettre dans le fauteuil de Chichi un moustachu, un postier ou une retraitée de la banque.

Le débat actuel sur la critique de la gauche de gauche qui n’assumerai pas ses responsabilités gouvernementales (sous-entendu vous aboyez mais ne faites rien de concret...ce qui est une calomnie balancée par des amnesiques qui ont été à reculons dans les grandes conquetes sociales) renvoie effectivement à ce type de sous-entendu : Vous êtes priés de vous assoir autour de la table mais pas de changer le menu, faire la cuisine vous-même et surtout sans élargir le nombre de chaises du conseil des ministres pour qu’il compte 60 Millions de chaises.

Car oui, je ne veux pas moi que la gauche prenne le pouvoir, car je veux qu’en allant au gouvernement son objectif soit de mettre le peuple au pouvoir, que les individus aient le plus de pouvoirs possibles sur leurs destins personnels et collectifs par la politique la meilleure possible.

Car la vraie bataille de gauche est effectivement une bataille tournant autour du pouvoir non pour se l’accaparer, non pour obeir aux pouvoirs des groupes financiers, ni pour parler et faire à la place des travailleurs mais pour rendre à ses derniers la parole et la maitrise de leur destin.

C’est ce qui doit transcender notre attitude et nos cheminements dans les batailles, même les plus bêtement électorales.... Raison garder, ne pas chercher des victoires creuses et sans contenus qui nous ramenent ensuite bien loin en arrière.

Les questions que je me pose sur Bové (ou les autres) s’inscrivent dans cette position perso : Qui contrôle, comment, pour quels objectifs ?

Copas