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> PCF et LCR créent un groupe de travail commun

14 janvier 2006, 20:53

Les lettres ne sont pas assez grosses je trouve...hi hi....

Bon, il ne me semble pas que le PC ait voté les pleins pouvoirs pour la guerre en Algérie. Il est exact qu’il y a eu hésitation au départ sur la question des mouvements independentistes en Algérie (au début il y a eu des mouvements independantistes concurents et le PC avait des forces en Algérie), mais celà est du domaine de la divergence ...

Par contre, oui, le PS a été mouillé dans cette guerre.

Pour ce qui est du passé, il faut le voir en face et le reconnaître, mais il faut avouer que seuls ceux qui n’ont rien fait n’ont pas fait d’erreurs...

Alors, Spartacus, a qui fais-tu réference par ton nom ?
A Spartacus, thrace devenu légionnaire, puis déserteur, puis gladiateur romain (tuant ses frères pour le plaisir de ses maîtres) qui se retrouva à la tête d’une puissante armée d’esclaves soulevée contre Rome ?

Au courant "spartakiste" qui, né de l’opposition dans le PS allemand contre la guerre de 14-18 compta des figures prestigieuses et parmi les plus fécondes de ce que la gauche pu enfanter dans l’histoire avec Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht, Clara Zetkin et Anton Pannekoek notemment.
Grosso-modo, la gauche qui allait enfanter de puissants partis communistes dans les pays de l’ancien empire austro-hongrois, du Reich allemand et en Pologne.

Si je puis me souvenir un peu il me semble qu’ils ont développer des idées interessantes sur l’auto-organisation, les conseils ouvriers, etc, mais avec une compréhension plus moderne de la place du droit, des libertés et de la démocratie representative dans la relation aux processus révolutionnaires...

Je pense que ce courant, dont les places fortes furent écrabouillées par la montée du fascisme (ce qui fait qu’il n’en reste rien ou très peu), fut certainement un des plus féconds.

Wikipédia cite Rosa Luxembourg dans son article sur le spartakisme :

« La révolution spartakiste n’a pas besoin de la terreur pour atteindre ses objectifs, elle hait et abhorre l’assassinat. Elle n’a pas besoin de ces moyens de lutte parce qu’elle ne combat pas des individus, mais des institutions »

Maintenant, il existe des courants se pretendant de cet héritage, avec des degrés divers de crédibilité un peu à l’image de ce qui s’est passé avec Trotsky, mais en beaucoup plus petits... Je ne sais d’ailleurs si ils existent encore...

Copas