> Bouznika : Assemblée préparatoire pour la première édition du Forum social maghrébin
23 février 2006, 18:03
Bonjour,
j’espère que vous aborderez la question des Français, retraités ou pas, qui achètent des biens immobiliers et font monter les prix de façon éhontée. Certains, d’anciens pieds-noirs, exploitent du personnel avec une condescendance, un mépris, une outrecuidance qui n’a d’égale que leur façon, tout en payant avec un lance-pierres, d’apporter des vieux vêtements et des vieux machins récupérés pour pas cher, comme au bon vieux temps de la colonisation.
Je pense à cette française qui a acheté un appartement pour son fils justement près de Bouznika, au 109 lotissement bloc B Essanoubar Sud, à Essanaouber, et que les gens appellent "la vipère" ou encore "le diable", bien qu’elle parle tout à fait arabe.
Cette femme fouillait chaque fois avant la sortie, la bonne qu’elle avait embauchée, la soupçonnant de voler... Est-ce admissible quand on vient du pays "des droits de l’homme" ?
Quant à son fils, il menace de la gendarmerie royale avec qui il prétend entretenir d’excellents rapports ceux qui ont des comptes à réclamer à la mère qu’il défend, c’est normal, bec et ongles.
On appelle le droit à la rescousse lorsque soi-même on le bafoue allègrement, c’est bien connu.
Le jardinier, lui, a eu le privilège de se voir attribuer des vieilleries par dizaines de kilos (et nous imaginons bien qu’il faut dire merci !).
L’appartement acheté pour sa plus grande partie en euros échappe aux taxes transactionnelles et leurre tout à la fois les gouvernements français et marocain. Coup double, chapeau, non ? Déclaré sans doute une bouchée de pain... alors que sa vraie valeur (à cause d’ailleurs de tous ces gens qui s’installent) est de 100.000 euros. Et c’est bien le prix qui a été payé !
Sur Google Earth on montre même les installations d’Européens sur la côte marocaine. Jusqu’où feront-ils monter les prix tout en entretenant pour le salaire local une furieuse concurrence à la baisse ?
Bonjour,
j’espère que vous aborderez la question des Français, retraités ou pas, qui achètent des biens immobiliers et font monter les prix de façon éhontée. Certains, d’anciens pieds-noirs, exploitent du personnel avec une condescendance, un mépris, une outrecuidance qui n’a d’égale que leur façon, tout en payant avec un lance-pierres, d’apporter des vieux vêtements et des vieux machins récupérés pour pas cher, comme au bon vieux temps de la colonisation.
Je pense à cette française qui a acheté un appartement pour son fils justement près de Bouznika, au 109 lotissement bloc B Essanoubar Sud, à Essanaouber, et que les gens appellent "la vipère" ou encore "le diable", bien qu’elle parle tout à fait arabe.
Cette femme fouillait chaque fois avant la sortie, la bonne qu’elle avait embauchée, la soupçonnant de voler... Est-ce admissible quand on vient du pays "des droits de l’homme" ?
Quant à son fils, il menace de la gendarmerie royale avec qui il prétend entretenir d’excellents rapports ceux qui ont des comptes à réclamer à la mère qu’il défend, c’est normal, bec et ongles.
On appelle le droit à la rescousse lorsque soi-même on le bafoue allègrement, c’est bien connu.
Le jardinier, lui, a eu le privilège de se voir attribuer des vieilleries par dizaines de kilos (et nous imaginons bien qu’il faut dire merci !).
L’appartement acheté pour sa plus grande partie en euros échappe aux taxes transactionnelles et leurre tout à la fois les gouvernements français et marocain. Coup double, chapeau, non ? Déclaré sans doute une bouchée de pain... alors que sa vraie valeur (à cause d’ailleurs de tous ces gens qui s’installent) est de 100.000 euros. Et c’est bien le prix qui a été payé !
Sur Google Earth on montre même les installations d’Européens sur la côte marocaine. Jusqu’où feront-ils monter les prix tout en entretenant pour le salaire local une furieuse concurrence à la baisse ?