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> Constituer une majorité politique c’est d’abord rassembler ceux qui defendent la majorité sociale....

28 janvier 2006, 17:15

Esteban,

Oui, que chacun me pardonne, je suis exédé....

Par rapport à l’enjeu car je pense que la majorité politique (d’un point de vue éléctoral du moins) était jouable sur une force anti-liberale, en s’y prenant avec vigueur et détermination.

Le choix de pousser à l’unité des courants constitués en premier lieu (dans la cohorte des nons de gauche) partait du fait que les organisations sont les seules à ce niveau, aptes à lancer, enclancher un mouvement puissant, les seules à avoir les mécaniques organisationelles necessaires et suffisement efficaces pour lancer le mouvement.

Mais je concevais celà avec des objectifs plus larges, allant au delà d’obejctifs électoraux limités et visant à developper un mouvement politique nouveau qui ne soit pas la simple addition de partis, nouveau dans le fonctionement comme dans les pratiques.
L’union donc des partis de la gauche du non aurait happé l’influence des verts et d’autres (qui se seraient conjugués finalement à nous) et celà n’aurait été que la première étape....

Là, on met trop de temps à depasser la première étape, le permier petit pas en avant.... On n’est même pas sûr de vouloir le faire.....

Il ne s’agit pas de viser un parti ayant périmètre du PRC Italien avec tout le respect que je dois à nos amis italiens, mais de faire beaucoup mieux, jouer la majorité sociale de ce pays. Non pas parceque nous serions plus fianuds ou plus malins que les camarades italiens (ce qui est très loin d’être le cas) mais parceque l’enchainement des circonstances a fait que nous avons gagné une bataille le 29 Mai et que la gauche dans cette victoire était dominante.

Le non de gauche était le courant le plus puissant du non au referendum, et par là-même représentait un contour surpassant les autres courants politiques de droite ou de gauche (le oui de gauche était largement inferieur au non de gauche). Plus fort que le regroupement UMP-UDF, plus fort que le courant ouistre du PS, plus fort que l’attelage LePen-De Villiers...
Et ça a impliqué des responsabilités particulières et importantes, nos PC et LCR ne semblent avoir eu que des moteurs de solex dans la circonstance....
Cette circonstance, cet état de grâce si je puis dire, a été très mal utilisé. Rien n’est fouttu, mais il est incontestable que j’attendais une maestria tactique bien supérieure à ce qu’on a vu jusqu’à maintenant.

Je partage en celà beaucoup de l’agacement de Jennar sur ce qu’il appelle la "gauche radicale", ce que j’appelle moi plus simplement les partis du non de gauche.

Je comprends les uns et les autres....Mais ils commencent à m’exeder. Ce coup-ci ma colère est tombée sur le PC....Que les militants de ce parti pardonnent mon impatience .....
Nous nous retrouverons forcement les uns et les autres sur de mêmes chemins. Avec ces partis (PC, LCR , LO, etc) ou sans eux.

Mais c’est vrai, j’avoue, ma critique est facile et l’art si difficile.... Et il est sûr qu’une organisation a son rythme et son mouvement , ses obligations et ses lourdeurs obligées, là où un individu sera plus léger, plus mobile mais formidablement moins éfficace.

Mais bon, je mesure déjà l’immense chemin franchi par le PC depuis 2002 et je félicite ses militants pour le travail accompli, qu’ils ne s’arrêtent pas en chemin....

Quand à la LCR qui rêvait de faire rotir le PC en enfer il y a une dizaine d’années, qu’elle comprenne que ce n’est pas en prenant du gras qu’elle deviendra le parti number one et qu’elle n’est qu’un petit morceau du necessaire est un immense progrès.
Pourtant ils auraient pu croire que d’avoir un bon score électoral aurait pu les affranchir de toute démarche unitaire....

Copas