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> La gauche italienne se rassemble sur un programme de gouvernement

12 février 2006, 10:31

.../....La baisse du coût du travail pour relancer la compétitivité économique, demandée avec insistance par le patronat italien, est l’une des mesures préconisées : dès la première année, un gouvernement Prodi baisserait de 5 % la fiscalité sur le travail qui pèse sur les employeurs et les salariés.../...

C’est vrai ça, le travail ça coûte trop cher !
Ben voyons...

Bon tout celà c’est du vent, comme le reste, quand on a aucune maîtrise sur la monaie, quand on est dans un cadre européen anti-social et anti-democratique.

Prodi nous promet un dumping social et fiscal pour doper les entreprises italiennes, ce faisant, il se situe parfaitement dans la spirale TCIste qui pulverise la prospérité des populations européennes au profit de quelques groupes financiers et industriels géants qui vont continuer de faire monter les enchères entre états européens pour se payer à moindre coût des producteurs.

Rien, aucune politique ne peut se mener sans traîter en son coeur la question européenne et la necessité de droits sociaux à minimas dans toute l’Europe, droits alignés sur les états les plus généreux. Rien ne peut se faire si les politiques continuent d’être menées sur le mieux-disant fiscal en faveur des patrons. Juste une concurence qui va ruiner les états et en amener certains à des banqueroutes à l’Argentine....avec des tentations fascistes à la clé.

Rien ne peut se faire si les forntières sont les passoires que l’on sait pour exfiltrer des capitaux ailleurs alors que les salariés et les classes populaires n’ont pas, elles, le choix de l’ailleurs.... Ne rien toucher à celà, c’est condamner à faire peser les moyens de l’état sur les seuls travailleurs, sur les seuls couches sociales populaires...

Je ne vois pas, dans le prodisme, autre chose que de se débarasser de Berlusconi.... C’est une oeuvre de salut public mais ça ne suffit pas. Car lui, ou ses petits frères, reviendront pointer le nez dans la gamelle une fois le prodisme épuisé comme le fut le Jospinisme en France...

Copas