Jean-Yves, tu as tout compris, si je peux me permettre de te tutoyer.
On le sent bien à te lire : les stages d’entreprise où les grosses boîtes envoient leurs cadres, la pseudo négociation, la persuasion par le consensus, la dynamique de groupe pour enfoncer les indécis qui n’arrivent pas tout à fait à croire ce qu’ils entendent, ce qu’ils vivent dans leur boîte, les rapports de force soudain coulés dans un discours mielleux, la logique démagogue qui revêt les causes fondamentales...
Le code Sarkozy, c’est exactement la pensée unique, le triomphe de la force financière. Le pouvoir "enfin" victorieux de l’analyse de classes. Désolé, mais ce qu’a dit Marx, son analyse - je passe sur la dictature du prolétariat - mais le reste, c’est toujours d’actualité.
La lutte des classes, elle est là depuis plusieurs semaines dans la rue.
L’exploitation de l’homme par l’homme, c’est exactement le CPE, le plus fort qui domine le plus faible.
J’ai un copain qui a bossé dans une grosse boîte, avec mille problèmes, et qui finit par dire : "La loi ne sert plus à rien. Elle est détournée partout."
Avec Sarkozy, il n’y aurait plus de loi, sinon celle du plus fort, qui sera bientôt écrite à la place de la constitution et du code du travail. Avec des publicités sur **1, voire **2 et **3, et les autres, pour bien convaincre tout le monde.
Il faut se méfier de ceux qui veulent changer la constitution de 58 : on risque de s’apercevoir trop tard que la protection sociale aura complètement disparu de la suivante.
C’est ça qu’ils sont en train de faire.
Cette phrase de Lacordaire (début XIXe) est d’actualité :
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. »
Jean-Yves, tu as tout compris, si je peux me permettre de te tutoyer.
On le sent bien à te lire : les stages d’entreprise où les grosses boîtes envoient leurs cadres, la pseudo négociation, la persuasion par le consensus, la dynamique de groupe pour enfoncer les indécis qui n’arrivent pas tout à fait à croire ce qu’ils entendent, ce qu’ils vivent dans leur boîte, les rapports de force soudain coulés dans un discours mielleux, la logique démagogue qui revêt les causes fondamentales...
Le code Sarkozy, c’est exactement la pensée unique, le triomphe de la force financière. Le pouvoir "enfin" victorieux de l’analyse de classes. Désolé, mais ce qu’a dit Marx, son analyse - je passe sur la dictature du prolétariat - mais le reste, c’est toujours d’actualité.
La lutte des classes, elle est là depuis plusieurs semaines dans la rue.
L’exploitation de l’homme par l’homme, c’est exactement le CPE, le plus fort qui domine le plus faible.
J’ai un copain qui a bossé dans une grosse boîte, avec mille problèmes, et qui finit par dire : "La loi ne sert plus à rien. Elle est détournée partout."
Avec Sarkozy, il n’y aurait plus de loi, sinon celle du plus fort, qui sera bientôt écrite à la place de la constitution et du code du travail. Avec des publicités sur **1, voire **2 et **3, et les autres, pour bien convaincre tout le monde.
Il faut se méfier de ceux qui veulent changer la constitution de 58 : on risque de s’apercevoir trop tard que la protection sociale aura complètement disparu de la suivante.
C’est ça qu’ils sont en train de faire.
Cette phrase de Lacordaire (début XIXe) est d’actualité :
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. »
La loi, bientôt, ne sera que celle du fort.
V.