En 3 mots, la faiblesse vient de l’alliance entre gauche anti-liberale et gauche libérale , entre des partis comme Refondation Communiste et la gauche de droite de Prodi .
"Tout plutôt que Berlusconi" , "Tous contre Berlusconi" porte le risque de se diluer dans l’orbite des agresseurs liberaux des travailleurs et de quand même finalement avoir Berlusconi....
Mes encouragements sont pour donner coeur à l’ouvrage à nos amis italiens, pour qu’au moins ils écartent le Ducillon, pas sur les choix faits...
Je leur souhaite de gagner maintenant qu’ils sont engagés dans le processus.
Mais c’est vrai que cette "Union" de la gauche était un vrai piège à cons, affaiblissant finalement une gauche promise à une victoire aisée.
J’espère que ça fera réfléchir ici toutes les sirènes retrouvées de la gauche unie, afin que la gauche réelle anti-libérale ne recule pas d’un millimètre mais fasse l’inverse. Pas de problème pour s’allier sur des batailles précises, au contraire, comme le CPE, du moment que ça ne tord pas les mouvements sociaux vers dilution et faiblesse, perte d’independance et risque d’instrumentalisation.
Mais pas d’alliances politiques possibles.
Même sur la question de la liaison TGV Lyon-Turin, Prodi a été incapable de soutenir le soulevement des populations...
La multiplicité des interventions des futurs ministres socialistes français sur une série de questions d’actualité montre clairement les incompatibilités qui existent entre les interets de la majorité sociale et la politique souhaitée par ces braves gens. Flexibilité des jeunes (propos de Lang et de Royale), privatisations (Lang avec EDF, par exemple) , retraites (DSK, Rocard, etc)...
Ces petites musiques n’ont jamais cessé... Là on les entend moins dans la puissance du mouvement social, mais le "tout plutôt que la droite" va bientôt réémerger (on le voir déjà ici ou là, et même sur Bellaciao pour certains intervenants) et le confusionisme affaiblissant avec.
Ces positions, dans une union de la gauche renouvelée, fragiliseront l’éfficacité des batailles politiques. Et sont suceptibles d’amener à la défaite d’une gauche perçue comme confusioniste, trouble à juste titre par la population.
Cacher et taire des divergences c’est laisser des bombes à retardement, favoriser les menées de la droite qui va en faire ses choux gras (comme la droite italienne l’a fait avec la coalition).
Toute alliance necessite de la force et cette force ne peut se tirer qu’en defendant, sans compromis là dessus, les interets de la majorité sociale.
S’allier en diluant les contenus c’est s’affaiblir, même en termes electoraux.
Le "Tout plutôt que la droite !" correspond en général à "Fermez votre gueule ! Silence dans les rangs !" et remettre le couvert pour une gauche marche-pied de la droite et des fachos.
Il y a d’autres façons de battre la droite, quelle soit sarkosienne ou ducillone...
En 3 mots, la faiblesse vient de l’alliance entre gauche anti-liberale et gauche libérale , entre des partis comme Refondation Communiste et la gauche de droite de Prodi .
"Tout plutôt que Berlusconi" , "Tous contre Berlusconi" porte le risque de se diluer dans l’orbite des agresseurs liberaux des travailleurs et de quand même finalement avoir Berlusconi....
Mes encouragements sont pour donner coeur à l’ouvrage à nos amis italiens, pour qu’au moins ils écartent le Ducillon, pas sur les choix faits...
Je leur souhaite de gagner maintenant qu’ils sont engagés dans le processus.
Mais c’est vrai que cette "Union" de la gauche était un vrai piège à cons, affaiblissant finalement une gauche promise à une victoire aisée.
J’espère que ça fera réfléchir ici toutes les sirènes retrouvées de la gauche unie, afin que la gauche réelle anti-libérale ne recule pas d’un millimètre mais fasse l’inverse. Pas de problème pour s’allier sur des batailles précises, au contraire, comme le CPE, du moment que ça ne tord pas les mouvements sociaux vers dilution et faiblesse, perte d’independance et risque d’instrumentalisation.
Mais pas d’alliances politiques possibles.
Même sur la question de la liaison TGV Lyon-Turin, Prodi a été incapable de soutenir le soulevement des populations...
La multiplicité des interventions des futurs ministres socialistes français sur une série de questions d’actualité montre clairement les incompatibilités qui existent entre les interets de la majorité sociale et la politique souhaitée par ces braves gens. Flexibilité des jeunes (propos de Lang et de Royale), privatisations (Lang avec EDF, par exemple) , retraites (DSK, Rocard, etc)...
Ces petites musiques n’ont jamais cessé... Là on les entend moins dans la puissance du mouvement social, mais le "tout plutôt que la droite" va bientôt réémerger (on le voir déjà ici ou là, et même sur Bellaciao pour certains intervenants) et le confusionisme affaiblissant avec.
Ces positions, dans une union de la gauche renouvelée, fragiliseront l’éfficacité des batailles politiques. Et sont suceptibles d’amener à la défaite d’une gauche perçue comme confusioniste, trouble à juste titre par la population.
Cacher et taire des divergences c’est laisser des bombes à retardement, favoriser les menées de la droite qui va en faire ses choux gras (comme la droite italienne l’a fait avec la coalition).
Toute alliance necessite de la force et cette force ne peut se tirer qu’en defendant, sans compromis là dessus, les interets de la majorité sociale.
S’allier en diluant les contenus c’est s’affaiblir, même en termes electoraux.
Le "Tout plutôt que la droite !" correspond en général à "Fermez votre gueule ! Silence dans les rangs !" et remettre le couvert pour une gauche marche-pied de la droite et des fachos.
Il y a d’autres façons de battre la droite, quelle soit sarkosienne ou ducillone...
Dehors berlu !
Copas