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> Pour fédérer une candidature unique de la gauche anti-libérale : JOSE BOVE

14 juin 2006, 11:25

José est rassembleur et trés populaire, indubitablement.

Il a une stature internationale que n’ont pas les autres candidats potentiels de la gauche antilibérale.

De plus il ne représente aucune structure politique, ce qui le place naturellement au-dessus de la mélée.

Il a une image d’homme intègre, combatif, compétent voire incollable dans les sujets qu’il défend. Et personnellement je pense que ce n’est pas qu’une image.

Je rappelle qu’un récent sondage, paru il y a une semaine environ, donnait (en cas d’accession au second tour) un score de 42% pour Bové contre 58% pour Sarko, alors même qu’aucune campagne n’a été seulement esquissée pour le représentant de la vraie gauche (contrairement à Sarko en pleine campagne depuis déjà des lustres).

Bref soyons lucide, ce sera José ou personne pour défendre nos idées avec une chance réelle de remporter l’élection, à tout le moins d’accéder au second tour.

Si Olivier se déclare, ou Marie-Georges...nous savons tous que l’autre dégainnera sur la lancée...un duel à mort assuré pour les deux et, bien plus grave, pour tous ceux qui attendent un front commun capable de contrer l’ultralibéralisme galopant.

On a déjà vu Bové en débat contradictoire, notamment lors de la campagne du non au référendum, il est bon, trés bon. C’est pas seulement un gars compétent (lui connait les dossiers qu’il aborde, ne parle pas avec des phrases d’énarques apprises une fois pour tte par coeur dans sa jeunesse), c’est aussi un bon orateur. Ne nous y trompons pas : il n’a certes pas le look, ni les conseillers derrière lui, et pourtant c’est un grand communicateur. Ce n’est certes pas sa plus grande qualité, mais aussi malheureux fut-ce, nous savons tous que nos compatriotes vénérent l’image bien au-delà de toute réflexion politique, de tt programme...

Souvenons-nous qu’il y a encore quelques années, quelques mois en arrière, José ne voulait pas politiser sa lutte militante, souhaitait rester en marge, jugeant que sa place n’était pas là.

Ne laissons pas José changer d’avis, c’est une chance pour tous les anti libéraux qu’il ait fait un pas en avant, avec l’honneteté de bonne augure de préciser que ce pas s’inscrit "dans une démarche collective, dans le cadre de la "dynamique" de la victoire du "non" au référendum sur le traité constitutionnel européen du 29 mai 2005".

Leclodo