Convier toutes les composantes de gauche à discuter, c’est pour toi vouloir passer des compromis électoraux ? Je préfère me fier aux déclarations claires du PCF qu’à la calculette du soupçon. On ne peut rien construire comme ça. La moitié de l’électorat socialiste a voté NON au référendum. Il faut en tenir compte, c’est potentiellement un électorat antilibéral. Il faut provoquer la discussion sur le fond, sur la politique, sur les mesures à prendre, sur les nationalisations massives, sur les aides de première urgence pour soulager les souffrances financières et psychologiques, projeter le long terme, nouer de nouvelles solidarités internationales, etc. Alors les petits calculs du café du commerce c’est un peu trop peu.
Le problème est qu’on n’arrive pas à embrayer sur le sujet. On reste collé à la calculette, à la manière, aux marges. Pendant ce temps le temps passe, et dans ces conditions, aucune candidature de la vraie gauche n’est bonne, parce que sans programme, sans direction politique constructive et crédible. Le vote antilibéral peut-être majoritaire, il l’est potentiellement, mais pour le réussir il faut un projet crédible qui ne soit pas seulement un témoignage protestataire.
Je suis aussi pour une candidature Bové. Simplement parce qu’il représente bien le bouillonnement social de ces dernières années, il est ce citoyen anonyme qui a pris visage dans le mouvement social. Il pourrait être membre d’un parti, mais il ne provient pas d’un appareil, il surgit du mouvement social.
Derrière, tout de suite derrière, il y a MGB qui est en train de devenir une grande dirigeante politique, d’un parti qui semble retrouver sa vocation tout en étant devenu plus politique, moins embarrassé de théorie, de syndical, de social protestation, de dogmatisme. Il semble rejoindre un grand mouvement dont il a malheureusement raté de départ, contrairement à Bové.
Mais Bové, sans armada politique aux fesses, ne tiendra pas la route. Alors, il faut travailler au projet point à point, et démonter les arguments d’en face. C’est à mon avis la priorité. Le projet du PCF avec la charte des collectifs sont de très bons points de départ.
Convier toutes les composantes de gauche à discuter, c’est pour toi vouloir passer des compromis électoraux ? Je préfère me fier aux déclarations claires du PCF qu’à la calculette du soupçon. On ne peut rien construire comme ça. La moitié de l’électorat socialiste a voté NON au référendum. Il faut en tenir compte, c’est potentiellement un électorat antilibéral. Il faut provoquer la discussion sur le fond, sur la politique, sur les mesures à prendre, sur les nationalisations massives, sur les aides de première urgence pour soulager les souffrances financières et psychologiques, projeter le long terme, nouer de nouvelles solidarités internationales, etc. Alors les petits calculs du café du commerce c’est un peu trop peu.
Le problème est qu’on n’arrive pas à embrayer sur le sujet. On reste collé à la calculette, à la manière, aux marges. Pendant ce temps le temps passe, et dans ces conditions, aucune candidature de la vraie gauche n’est bonne, parce que sans programme, sans direction politique constructive et crédible. Le vote antilibéral peut-être majoritaire, il l’est potentiellement, mais pour le réussir il faut un projet crédible qui ne soit pas seulement un témoignage protestataire.
Je suis aussi pour une candidature Bové. Simplement parce qu’il représente bien le bouillonnement social de ces dernières années, il est ce citoyen anonyme qui a pris visage dans le mouvement social. Il pourrait être membre d’un parti, mais il ne provient pas d’un appareil, il surgit du mouvement social.
Derrière, tout de suite derrière, il y a MGB qui est en train de devenir une grande dirigeante politique, d’un parti qui semble retrouver sa vocation tout en étant devenu plus politique, moins embarrassé de théorie, de syndical, de social protestation, de dogmatisme. Il semble rejoindre un grand mouvement dont il a malheureusement raté de départ, contrairement à Bové.
Mais Bové, sans armada politique aux fesses, ne tiendra pas la route. Alors, il faut travailler au projet point à point, et démonter les arguments d’en face. C’est à mon avis la priorité. Le projet du PCF avec la charte des collectifs sont de très bons points de départ.
Jean-Marc Warszawski