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> Chomsky et le "complot médiatique". Des simplifications actuelles de la critique sociale

5 septembre 2006, 00:50

Edifiant !

Comment est-il encore possible de donner dans la confusion à un tel point ? Tout public, un tantinet "informé" doit savoir aujourd’hui que le(s) pouvoir(s) ne se perpétue(ent) qu’au travers de mensonges ! En France, M. Jacques Chirac avec "sa" fracture sociale (pour faire court), M. GW Busch avec les "armes de destruction massive.".., "sa" "guerre totale contre le terrorisme", contre Al Quaeda en Irak... qui n’y était pas et qui y est maintenant (peut être...), la récente "guerre contre le Liban", ledit "choc des civilisations", la "fin de l’histoire", la "fin du travail", le "nouveau moyen orient", la lâcheté des pays européens, de l’Europe, etc....

Qui peut encore croire que tout cela ne serait que la résultante d’un "dysfonctionnement démocratique". Si le hasard a une place, il se situe certainement du côté de la "résistance" (sans moyen "institutionnel") au nouvel "ordre (désordre) mondial". Pas dans le sens forcé et effréné que veut (ou souhaite) l’histoire "racontée" par les médias.

Comment une résitance dénuée de toute technologie "avancée" peut-elle mettre en échec les "pouvoirs" les plus sophistiqués ?

On appelera cela "complot" ou "lutte d’influence". Quelle différence, à partir du moment que cela échappe à la vigilance du citoyen, à sa sous-information ou à sa désinformation ? Mais, pour le moins, cela vaut également pour les "puissants".

Qui a "éradiqué" les "indiens d’Amériques", quel est l’Etat qui a utilisé pour la première fois l’arme atomique contre des civils ? Allende, ça vous dit quelque chose ? Etc.

Etait-ce des "complots", des défenses, des volontés, une(des) fatalité(s) ou je ne sais quoi encore...?
Qui en porte la responsabilité ?

Rien ne sera plus jamais comme avant... Affiirmation "millénariste", annoncée en l’an 2001. Hasard du calendrier ?

Trop de hasards tue le hasard. S’il n’existe sans doute pas de "complot unique", il n’en existe pas moins des luttes d’influences, des lobbys de plus en plus puissants qui parasitent tout ce pouvait ressembler à de la "démocratie". Du même coup elle est dévoyée, en la rendant inopérante pour le "peuple". Et l’Europe inconsistante, "irréelle", mais bien "américanisée", et de se conformer au dominant des dominants, les EU, néocons, devenus maintenant, sans conteste, super-prédateurs mondiaux, contre l’espèce humaine, la planète, à l’exception des intérêts de leurs dirigeants.

Caste "allumée", s’il en est une.

S’il n’existe pas "une fabrique de l’opinion publique" aujourd’hui, il n’en a jamais existé une auparavent !

Aller, M. Ph. Corcuff, un peu d’honnêté intellectuelle (peut-être un peu de hauteur d’esprit), plutôt que de la confusion phraséologique "sélectionnée", s’il vous plaît !

Tout le monde sait bien, qu’il vaut mieux d’être "du côté du manche". C’est bien plus confortable... Cependant prendre appui sur l’autre (inventif ou savant) pour démolir le tout, sans apporter un nouvel éclairage est tout à fait contre-productif.

En fait, et au fond, quelle est l’originalité de votre pensée ? Votre apport critique ?

Excepté la critique primaire de ceux qui tentent de contribuer au décryptage de la complexité du (des) pouvoir(s)... pour les "débiliser", quels sont vos apports authentiques à la critique sociale ? Ne vaut-il pas mieux être porteur d’une pensée maîtrisée en fonction des connaissances du moment, que d’être porte-parole d’une pensée allégeante, destructive, négationiste des avancées ? Quel avantage intellectuel peut-il y avoir, à vouloir faire dire à une personne engagée en recherche scientifique, en société, à vouloir lui faire dire, ce qu’il ne dit pas, à vouloir interpréter sa pensée de manière contradictoire, sans prendre en compte toutes les nuances, en les stigmatisant sans nuances, les exacerbant en toute interprétation ?

Ne vous trompez pas M. Corcuff, mépriser les personnes qui vous lisent, n’est pas un bon calcul. Rien n’est plus désagréable que de se rendre compte que l’on a été dupé pendant des années... C’est bien le problème de "nos" politiques, mais c’est surtout le problème de ceux qui prétendent faire du "journalisme", de ceux qui prétendent "informer" à partir de pseudos-critiques de "savants engagés" (qui en font leurs choux gras). Les chercheurs, malgré tout, sont des "découvreurs" (dont la critique est permise, voire souhaitée (mais pas jusqu’à la dénégation et la confusion...). Et il n’est pas anodin de constater que les plus pertinents, sont les plus attaqués et les plus dévalorisés... par des petits soldats, qui sont loins de posséder leur envergure... Cf. tous les philosophes de talent, les sociologues, eu égard des BHL et autres imposteurs quiontle vent "en poupe", se préconisant et passant pour des "intellectuels" "médiatiques", se voulant peut être vulgarisateurs, mais en réalité, qui ne réussissent qu’à être extrêmement ... sommaires et vulgaires.

PS : Je vous lisais régulièrement dans Charlie Hebdo, tout comme M. Ph. Val.

J’ai arrêté l’achat et la lecture de ce "journal" depuis quelques années car il m’était devenu inssuportable. Je dois dire, tout d’abord d’une manière confuse. Mais il convient de rajouter que ce journal m’a fait plus longtemp illusion que les médias "ordinaires" qui m’avaient depuis bien plus avant rendus réfractaire à leurs grossières manipulations. En effet, pour quelqu’un qui suis l’actualité et qui s’interroge sur les tenants et aboutissants, il n’est vraiment pas difficile que d’imaginer les réthoriques... C’est même désespérant !

Ce qui est redoutable et désespérant dans le système qui oppresse les "citoyens" de cette planète, c’est qu’il existera toujours des complices, "collaborateurs" aux illusions qui sont, sans cesse, nécessaire de renouveler, afin que la "machine tourne".

C’est tout simplement déplorable, car beaucoup de ces "complices" ne doivent leur "culture" qu’à la chance d’avoir réussi, d’une manière ou d’une autre, à suivre les enseignements consolidés (mais "remoulinés selon la circonstance du "pouvoir"), au travers d’une expérience humaine, qui les dépasse, et dont ils se saisissent, en les détournant.

Ce n’est pas l’illusion que j’avais de "La République".

Dans ces conditions, prendre l’essentiel quantitative et qualitative de l’humanité pour des cons, c’est un tantinet "abuser". Il n’y a même pas de "talent", il y a tout simplement de la manipulation -à usage individualiste- (que l’on ne confondra pas avec "le complot", mais qui pourra toutefois y contribuer...).

Si pour tenter d’exister de façon autonome, il faut en arriver là..., il y a de quoi s’interroger sur le comportement de l’"homme".

Mais la sophistication extrême peut engendrer des effets inattendus... Ne jamais oublier cela.

Cela étant dit, je ne suis un inconditionnel de personne... Mais plutôt contre les "faiseurs" d’opinion, à peu de frais...