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> Nous portons un contre-projet de société

20 novembre 2006, 23:17

Le terme relais (lien organique ?) concernant le rôle des syndicats me semble mal choisi, cela dit je suis pour une relation décomplexée des syndicats vis-à-vis du champ politique et réciproquement.

Le terme contre-projet de société a le défaut d’engendrer l’idée d’un fossé entre le réel et le potentiel qui nous renvoie à l’utopie et par là peut-être à l’impuissance. L’essentiel est une visée (utopie ?désir ?) et un programme qui exprime une puissance sur la vie sociale après avoir connu plus d’un quart de siècle d’impuissance relative.

Le SMIC à 1500 euros bruts tout de suite. Suffira-t-il d’un décret pour qu’il rentre dans la vie ? Possible à l’échelle macro-économique mais à l’échelle micro-économique ça se complique mais c’est encore possible (relation donneurs d’ordre/sous-traitant, crédit).

Je crois qu’on n’image pas les forces sociales imaginatives à mettre en jeu pour gagner cette affaire comme toutes les autres.

Je fais un rêve modeste. Une gauche majoritaire qui change la vie avec et pour des millions d’hommes et de femmes vers plus de bonheur, de bien-être et qui donne envie de faire de la politique, de se syndiquer partout et de reconduire cette majorité dans une nouvelle république.

Claude de Massy (millitant du PCF)