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> AU FOU DE BASSAN SE DISSOUT LE TEMPS...

14 décembre 2006, 13:46

J’ÉTAIS MAUVAIS EN MATHS À L’ÉCOLE...

...et c’est au Lycée que j’ai commencé à aimer les maths quand un prof-remplaçant, ingénieur de métier, est intervenu presque toute une année dans ma classe et me les a fait aimer.
Il s’y est pris tout simplement en reliant les maths, non pas aux questions sur les robinets qui fuient, mais à la vie réelle de notre époque... et puis il était poète aussi et quand le cours était fini avec un peu d’avance, il nous lisait des poèmes (qui faisaient glousser beaucoup de mes camarades...) qui me troublaient. Il m’a fait découvrir des poètes-mathématiciens et des mathématiciens-poètes, Edgar Poe, etc.

En fait ce prof improvisé aimait la vie et montrait que rien n’est à part de rien, que tout se tient, que la culture est ce qui unifie toutes les activités humaines.
Moi qui étais surtout bon en physique et chimie, j’ai peu à peu remonté mon handicap mathématique.
L’effet Pygmalion c’est quelquechose de très important en éducation : on est ce qu’on vous dit que vous êtes. Ce prof là m’a transformé car il me regardait autrement... çà a été déterminant dans ma vie.
J’ai aussi eu un prof d’anglais du même tonneau... C’est donc pas si rare que çà, ce genre de prof qui aiment la vie, la relation humaine ; qui sont profondément humains... à côté de trop d’égoïstes dans notre milieu...

NOSE