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REFONDATION

11 décembre 2006, 10:47, par Jips

Le Yéti est content.
Il a l’occasion de faire le beau en radotant ses même idées fixes anti communistes.

Il parle de moi (qui ne suis même pas membre du PCF), de nous favorable à MGB, comme des "grognards passéistes", des "momies obstinées" . La richesse d’un vocabulaire emprunté au Figaro ne masque pas la petitesse de la pensée. Yeti se croit malin et original mais il ne fait que répéter les lieux communs éculés qu’on lit dans Libération depuis maintenant 20 ans. Le Yéti est un bon exemple du décervelage ce que produit le Parti de la Presse et de l’argent (PPA).

L’aveuglement et les mauvaises habitudes leur auraient-ils fait oublier qu’il n’étaient pas du tout en position de force face aux autres composantes des collectifs ?

Les mauvaises habitudes ? S’appuyer sur le choix sincère et démocratique des militants ? Merci yéti de la leçon. Pas en position de force ? Je ne vois pas les choses exactement sous ce terme, mais si tu veux aller dans ce sens, quand on rassemble 60% des militants, que la candidature n’est rejeté que par des groupuscules comme le MARS (qui a jamais entendu parler du MARS ou des Alternatifs en dehors du tout tout petit cercle de militants avertis) ou de gens qui ne représentent absolument qu’eux meme comme Autain alors oui on est en position de force. Et ce d’autant plus que les cocos n’ont pas encore investis les collectifs.

Non, le PCF ne doit pas redouter le clash si clash il doit y avoir. Ce serait dommage mais le collectif national est arrivé à un tel point de supidité, d’entètement, d’aveuglement, de prétention, il glorifie tellement l’antidémocratisme et le passage en force qu’il vaut mieux partir maintenant en campagne avec MGB que de continuer à discuter pour rien avec ces boulets.
Il vaut mieux prendre le risque de perdre quelques pourcent et rassembler vraiment parmis les couches populaires que de continuer ainsi et peut-etre faire une meilleur score parmis les bobos, parmis ceux qui finalement n’ont pas tant intérêt que cela à voir les choses, la vie changer.
Ceux qui ont fait le succès du NON au TCE ce sont les jeunes, les chomeurs, les ouvriers, tous les "gens de peu", ce n’est pas, contrairement à ce qu’ils croient les Autain ou Salesse ou les alter de tout poils.. C’est sur les "petits" qu’il faut s’appuyer. Martelli dit qu’il ne faut pas prendre le risque de ces couper des milieux représenté par les alters de tout poils. Il abandonne donc toute vision de classe, il veut s’appuyer sur des milieux bobos alors que le succès, l’urgence, appelle à s’appuyer sur les couches populaires !
Car il ne faut pas se tromper, ces même gens ne sont sont unis que dans le rejet du PCF, mais sitot celui ci consommé, ils s’entre-déchireront entre eux comme ils le font chez les Verts où comme ils l’ont fait dans ATTAC avec le succès que l’on sait !

Tiens, je serais Clémentine Autain, José Bové, Yves Salesse, Braouzec ou Mélenchon, je me paierais le culot de me lancer malgré tout dans le bain électoral. Un (ou une) devant, et les autres autour. Histoire de marquer le territoire futur et de précipiter les momies obstinées vers les oubliettes de l’Histoire. En invitant Marie-Georges Buffet et qui d’autre le veut à nous rejoindre si bon lui chante. Parions qu’on aurait quelques surprises !

Complètement dépassé le Yéti ! Il le dit lui même : le Yéti n’a jamais mis les pied dans un collectif. Pour lui faire de la politique c’est écrire des petits textes sur son clavier en regardant par la fenètre ses arbres pousser. Ca se voit sinon il n’écrirait des énormité pareilles. Il se serait rendu compte que les momies obstinées sont celles qui ont le soutien des militants, que ce sont les momies obstinées qui fournissent locaux, argent, papier, colle, bras, cerveaux et accessoirement 500 signatures.

Yéti, répétant une fois de plus les lieux communs et fausses évidence du Parti de la Presse et de l’Argent, déplore l’absence d’une recomposition politique à gauche ? Mais de quoi parle t’il, que souhaite il ? Prend t’il exemple sur la sabordage du parti communiste italien ? Prend il exemple sur Massimo d’Alema ex leader communiste aujourd’hui reconverti dans le social libéralisme et farouche partisan du OUI ?
Yéti à l’outrecuidance, la démagogie de finir son texte par un clin d’oeil à Rifondazione, sans doute pour plaire au Collectif Bellaciao (Roberto est le secrétaire de Rifondazione en France). Pourtant les valeurs défendues par Rifondazione sont exactement ce qu’execre le plus le Yéti : une pensée marxiste moderne basée évidemment sur une analyse de classe de la socièté.

Jips