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Michel Onfray, l’espoir et le vote utile

31 décembre 2006, 13:55

je pensais naivement que le propre du philosophe était, d’abord et avant tout, d’eviter comme la peste le sentimentalisme et la réactivité irréfléchie car enfin c’est une fonction, ou une posture, un titre peut etre qui porte en lui certaines exigences, qui n’a de réalité que par sa conformité à ces dernières. Ne pas rire, ne pas pleurer mais comprendre. Ce precepte spinoziste vaut autant pour la question religieuse que pour la politique. Il semble que dans les deux cas, Monsieur Onfray ait quelques difficultés à le mettre en oeuvre. Misère de la philosophie. La posture libertaire offre à cet égard l’avantage de l’inconséquence juvénile. Mais bon, blague à part, s’en prendre de la sorte à marie georges Buffet parce qu’elle totalisait plus de soixante pour cent des résultats des collectifs de base, en appeler à georges Marchais, à Staline pour en faire la critique est ridicule et indigne. Mais les médiatiques recourent à la réthorique médiatique en vigueur, leur conformisme tient à l’air du temps qu’ils partagent. Personne plus que Marie Georges Buffet ne souhaitait la réussite de cette perspective politique. Mais elle est prise entre des contraintes contradictoires que les responsables du "collectif national" connaissaient. C’est elle qui a tiré le PCF vers cette ouverture unitaire. mais aucun responsable politique ne peut jouer la scission de son propre parti. Il eut suffit que les autres le reconnaissent, prennent acte du chemin parcouru par le PCF et entérinent le choix des collectifs de base. Je rappelle à Onfray que les communistes n’ont pas bourré les collectifs du tout, le 11 novembre, ils étaient 70000 à voter en interne pour la candidature à la candidature de Marie Georges Buffet. Or dans les collectifs, il n’y avait tout au plus que 8000 communistes. C’est d’ailleurs là qu’est le probleme car tous les autres ne s’y sont pas suffisamment interessé pour eventuellement nuancer leur choix. M Onfray hésite aujourd’hui entre le vote blanc et royal, c’est dire si sa réflexion politique est à la hauteur de ce qu’il fait profession d’etre.