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9 février 2007, 21:39
ô courbe des paroles nues,
ô dessin des mots de porphyre
sur l’onde molle des étés,
l’hiver des glaces éclatées
...
Ce routier qui marche vers Moissac
Ce savetier qui va vers Compostelle
Ce forgeron au dur frappe-devant
Cette pastoure ouvrant son âme aux vents
Et ces faydits aux châteaux de vapeur
Sont frères
Ne cherchez pas trop loin,
mes mots sont clairs, je pense
Les mots fuyaient de moi comme la pluie qui pleut (...) prédicats incertains, adjectifs papillons,
long peuple errant de substantifs aux vieux visages,
indéfinis des soirs, possessifs des toujours,
conjonctions brisées, parenthèses d’amour
Pierre Gamarra : « Romances de Garonne »
Après une semaine à ferrailler loin de mes terres, je vois qu’on porte haut notre (éten)dard !
Francis G de Quincy
ô courbe des paroles nues,
ô dessin des mots de porphyre
sur l’onde molle des étés,
l’hiver des glaces éclatées
...
Ce routier qui marche vers Moissac
Ce savetier qui va vers Compostelle
Ce forgeron au dur frappe-devant
Cette pastoure ouvrant son âme aux vents
Et ces faydits aux châteaux de vapeur
Sont frères
...
Ne cherchez pas trop loin,
mes mots sont clairs, je pense
Les mots fuyaient de moi comme la pluie qui pleut (...) prédicats incertains, adjectifs papillons,
long peuple errant de substantifs aux vieux visages,
indéfinis des soirs, possessifs des toujours,
conjonctions brisées, parenthèses d’amour
Pierre Gamarra : « Romances de Garonne »
Après une semaine à ferrailler loin de mes terres, je vois qu’on porte haut notre (éten)dard !
Francis G de Quincy