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11 février 2007, 17:35
C’est un vallon sauvage abrité de l’Euxin ;
Au dessus de la source un noir laurier se penche.
Et la nymphe,riant,suspendue à la branche,
Frôle d’un pied craintif l’eau froide du bassin.
Ses compagnes, d’un bond, à l’appel du buccin,
Dans l’onde jaillissante ou s’ébat leur chair blanche
Plongent,et de l’écume émergent une hanche,
De clairs cheveux,un torse ou la rose d’un sein.
Une gaïté divine emplit le grand bois sombre.
Mais deux yeux,brusquement, ont illuminé l’ombre.
Le Satyre !...Son rire épouvante leurs jeux ;
Elles s’élancent.Tel lorsqu’un corbeau sinistre
Croasse,sur le fleuve éperdument neigeux
S’éffarouche le vol des cygnes du Caÿstre.
José Maria DE HEREDIA
Juste pour faire un chiffre rond.
Roger bretagne
C’est un vallon sauvage abrité de l’Euxin ;
Au dessus de la source un noir laurier se penche.
Et la nymphe,riant,suspendue à la branche,
Frôle d’un pied craintif l’eau froide du bassin.
Ses compagnes, d’un bond, à l’appel du buccin,
Dans l’onde jaillissante ou s’ébat leur chair blanche
Plongent,et de l’écume émergent une hanche,
De clairs cheveux,un torse ou la rose d’un sein.
Une gaïté divine emplit le grand bois sombre.
Mais deux yeux,brusquement, ont illuminé l’ombre.
Le Satyre !...Son rire épouvante leurs jeux ;
Elles s’élancent.Tel lorsqu’un corbeau sinistre
Croasse,sur le fleuve éperdument neigeux
S’éffarouche le vol des cygnes du Caÿstre.
José Maria DE HEREDIA
Juste pour faire un chiffre rond.
Roger bretagne