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PENURIE ORGANISEE

15 mars 2007, 09:07

Arme alimentaire contre revolution bolivarienne

L’oligarchie vénézuelienne, opposée aux réformes économiques et sociales du président Chávez, tente de nouveau de déstabiliser la nation en spéculant sur les prix des produits de première nécessité. Après le coup d’État d’avril 2002 et le sabotage pétrolier de décembre 2002, l’élite souhaite provoquer une crise alimentaire et déclencher des troubles dans le pays.

Les hypermarchés vénézueliens ont augmenté de manière démesurée le prix des produits de base tels que la viande, le sucre et les céréales, les rendant inaccessibles à la population et créant ainsi de sérieuses difficultés alimentaires. Selon la Banque centrale du Venezuela (BCV), près d’un quart du panier de la ménagère est affecté par l’inflation artificielle qui touche en premier lieu les couches les plus modestes. Ainsi, les prix se sont accrus en moyenne de 66% et, dans certains cas, ont plus que doublés. Par exemple, le prix du poulet a subi une inflation de 110% et celui du fromage de 245% [1].

« La hausse qui a été observée sur le prix de la viande depuis janvier et dans la première semaine de février est due à l’intérêt de quelques distributeurs à maximiser les profits, étant donné que les Vénézueliens ont actuellement un plus grand pouvoir d’achat », a expliqué María Cristina Iglesias, ministre du Pouvoir populaire pour les industries légères et le commerce [2].

Le gouvernement a immédiatement pris des mesures en signalant que les prix devaient respecter la régulation en vigueur depuis 2005. « Celui qui ne respectera pas les prix fixés et régulés du panier de la ménagère devra en payer les conséquences [car] nous ne reculerons pas d’un millimètre » dans la lutte contre la spéculation, a averti le vice-président du pays, Jorge Rodríguez. Un Comité d’inspection sociale pour l’approvisionnement, géré par les communautés, a été créé à cet effet afin de « construire une patrie sans spéculateurs, sans accapareurs et […] sans grèves patronales [3] ».

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