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Le poids nul de la gauche antilibérale.

24 mars 2007, 17:13

Si José Bové se sent la vocation d’être un jour le sauveur de la France, je lui conseille :

 de se préparer à une traversée du désert, non pas de douze ans, comme Charles de Gaulle, mais du double. Si Charlie ne supportait pas les partis en tant qu’institutions, pénibles parfois, faut bien le dire, comme toute institution, il n’a jamais manifesté un anticommunisme aussi virulent. Son arrogance n’a pas été plus loin que de traiter des syndicalistes de "braves gens...". Ce que beaucoup de gens de gauche eurent du mal à lui pardonner, vu que, sous cette expression anodine, des interprétations venues des terroirs divergent.

 Charlie envoyait promener plus facilement les Amerloques que les cocos, et en ce sens, il avait raison, sinon on paierait tout aujourd’hui en dollars, y compris le chwimgomme, je préfère mille fois les euros. Et les fonctionnaires devraient savoir impérativement non seulement parler, mais aussi écrire l’américain. Les Américains, disait-il, ils les aimaient bien "chez eux".

Dans un mois il faut se rassembler sur un seul nom, malgré les cinq excellentes candidatures, c’est la seule philosophie qui vaille.

Critiquer les partis ce n’est guère difficile. Mais imagine-t-on des fonctionnaires qui démissionneraient sans cesse de leurs administrations respectives sous le prétexte d’institutions bornées, ce qu’elles sont pourtant le plus souvent ? Et ce sont ces institutions-là qui, bon an mal an, assurent les services publics.

Ce qu’il faut en conclure, c’est que toute institution, ou organisation, est constituée de femmes et d’hommes qui essaient de mettre en commun leurs talents. C’est ainsi que les grands groupes humains évoluent.

Je ne jette pas la pierre à ceux qui pensent politique en dehors des partis car c’est ce que je croyais il y a dix ans.

Monique Renouard