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Le journale Le Monde : instrument politique au service des puissants

27 mars 2007, 07:47

Loin d’etre un journal indépendant financièrement, ce journal est le lieu d’expression des cercles du pouvoir financier.

En 2003, une série d’ouvrages et de travaux ont critiqué la neutralité et la rigueur déontologique du journal. Dans la revue Actes de la Recherche en Sciences Sociales, le sociologue de l’école Bourdieusienne Patrick Champagne analysait l’évolution du quotidien et l’influence de Jean-Marie Colombani dans l’article « Le médiateur entre deux mondes ». Ces critiques devinrent accusations dans l’essai La Face cachée du Monde, où Pierre Péan et Philippe Cohen affirment, entre autres choses, que l’équipe dirigeante Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Alain Minc (1) ont pris le parti de s’orienter vers une logique de rentabilité et de vente faisant totalement fi, selon eux, des règles déontologiques. Les critiques pointent également du doigt certains parti-pris éditoriaux.

Daniel Schneidermann, à l’époque employé du Monde, chroniqueur au supplément Radio-TV du quotidien et lui même animateur d’une émission de TV sur France 5 (expert lui-même en déontologie), a critiqué dans son ouvrage Le Cauchemar médiatique la réaction de la direction du quotidien, en estimant que celui-ci ne répondait pas aux arguments du livre La Face cachée du Monde. Les dirigeants du Monde l’ont licencié en octobre 2003 pour « cause réelle et sérieuse » : selon eux, un passage du livre de Daniel Schneidermann était « attentatoire à l’entreprise pour laquelle il travaille ». Le journaliste a poursuivi le quotidien aux prud’hommes de Paris, qui lui a donné gain de cause en mai 2005 [3]. Le Monde a fait appel de cette décision.

La thèse de Pierre Péan et Philippe Cohen dans le livre La face cachée du Monde était essentiellement que la ligne éditoriale originelle a été altérée afin d’obéir aux objectifs de pouvoir des rédacteurs et d’un petit groupe affilié, avec des collusions dans des cercles économiques. Pierre Péan et Philippe Cohen reprochaient par exemple le salaire mensuel du directeur de la rédaction du Monde (26 000 euros par mois) en dépit d’une perte estimée à 25 millions d’euros pour l’exercice 2003 au niveau du Groupe (périmètre de CA de 460 M d’€, année d’acquisition du groupe Le Vie Catholique par Le Monde). Le Monde et les avocats de Péan-Cohen ont préféré éviter le procès et ont accepté la médiation de Guy Canivet, le premier président de la Cour de Cassation.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Monde

(1) :Il a participé aux directoires de multiples sociétés (e.g., Valeo) via des jetons de présence aux conseils d’administration ce qui lui a parfois été reproché. Ce fut notamment le cas avec Vinci qu’il a dû quitter en janvier 2007 pour mettre fin à un possible conflit d’intérêts entre son activité au sein de cette société et sa proximité avec le groupe de François Pinault.

Ami des grands dirigeants du monde des affaires et de la politique, il est aussi membre de plusieurs instituts économiques et culturels d’où sont prises de grandes décisions diplomatiques, économiques, et sociales : la Fondation Saint-Simon (trésorier), le Siècle. Sortant environ un livre par an, il est le conseiller le plus sollicité de sa génération. Administrateur de nombreuses sociétés, il traite d’économie comme du discours de communication avec sa société AM conseil.

Depuis l’ouverture de Direct8, chaîne de la TNT, Alain Minc est éditorialiste de l’émission intitulée Face à : Alain Minc animée par Guillaume Klossa, l’éditorialiste européen du quotidien Metro et président de l’organisation non gouvernementale EuropaNova. En janvier 2007, il devient l’animateur de cette émission.

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Minc