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Sarkozy et le gène de la pédophilie

7 avril 2007, 22:01

Alléluiaaaaaahhhhhrrrrrr !

Et hop... je modère déjà votre enthousiasme : l’Alléluia d’un anarchiste est tout le contraire d’une exaltation d’allégresse.

Oui. Imaginez-vous que le pays va tripler - au moins - sa population dans un proche avenir . Le hic, hormis les quelques trente millions de spécimen mâles, le reste sera exclusivement de gent féminine, ne voyez pas là une manifestation de misogynie de ma part : le problème est ailleurs.

Ce bon Nicolas vient de faire la promesse publique de "donner la nationalité française à toute les femmes martyrisées". Ca part d’un bon sentiment, me direz-vous.

Fichtre ! Dans la logique des choses, cela devrait nécessairement s’appliquer à des ressortissantes étrangères parce qu’il est impossible d’octroyer une double nationalité française/française aux femmes déjà malmenées dans l’hexagone.

Parait-il que les geôles de la république hébergent déjà quelques apatrides de sexe féminin ; s’il commençait par là, le brave homme ? Sauf que dans l’imaginaire saorkozyien, la notion de "martyr" doit bien être ceinte de quelques limitations que je n’ose pas imaginer. Et quand j’évoque tripler "seulement" la population, je conçois pêcher par omission.

Tout compte fait, pesant pour et contre, considérant que cela génèrerait une cascade de problématiques complexes et irréductibles, je range cette saillie au rayon "démagogie", sous-rayon, "cynisme". Encore qu’en l’occurrence, il se doit de considérer cela comme un item de programme électoral, par conséquent, un engagement.

A contrario, ce qui n’est pas précisément annoncé et énoncé, n’engage en rien, c’est le contrôle de l’usage qui pourrait advenir d’internet. Pour autant, jaugé à la hauteur des propos tenus, il est dès à présent parfaitement possible de se faire une petite idée... Voui, si d’aucun propose à l’auguste candidat un débat contradictoire sur internet, celui-ci ne se laisse pas prendre au dépourvu, plein d’arguments, et rétorque tout de go : "Internet est hors la loi, je ne serai pas hors la loi".
Oh les filles ! Le moment est venu de bien repérer les endroits où planquer bientôt votre PC, disques durs et autres modem - derrière le tablier de la baignoire, dans la conduite d’extraction d’air, voire sous le plancher ? Ceux-ci, avec tout ce qu’ils recèlent d’éléments compromettants, pourraient bien devenir demain des pièces à conviction accusatrices "hors la loi - celle de N. Sarkozy", nous conduire droit devant des juges qui à ce moment-là, auront à cœur bien évidemment une particulière mansuétude.

Sur un autre registre, le docte prétendant se targue de ses hautes connaissances thérapeutiques en matière de "pathologie" pédophile et suicidaire : il y a de quoi rire jaune ! Collationnant ce qui précède avec sa remarquable contribution à la lutte contre le sida, je sens monter autour de moi une exhalaison pestilentielle. Bien que ne l’ayant pas vécu, Devoir de mémoire m’enseigne (pas plus tard qu’hier soir sur Arte), que peu naguère, les dégénérés de tout acabit avaient fait l’objet de lois assassines. C’étaient des lois et il convenait de les appliquer autant que de s’y soumettre. Plusieurs centaines de milliers d’entre eux ont été occis en toute légalit é.

Ce n’est pas que je sois pointilleux, mais je cumule pas mal de tares au gré de certains, qui ne manquent pas de me le faire savoir parfois crument. Entre handicap et maladie invalidante congénitaux, homosexualité, choix politiques et religieux radicaux - j’en oubli surement - en toutes éventualités, je ne doute pas un instant figurer en tout début de liste. Là encore, nécessité n’ayant pas de loi, la mémoire me redit que l’histoire bégaie depuis toujours sous tous les cieux (y compris au moment même où j’écris ces lignes) : cette sinistre marche collective, consentante à bien des égards, vers la peste brune m’interdit de me taire.

S’il advenait que Nicolas Sarkozy fût élu président de la république par les voix de la majorité d’un peuple, celui-ci tout entier - le moment venu à n’en pas douter - ne pourra pas prétendre et s’absoudre de ne pas avoir su quand tout l’en avait éclairé.

A Pierre Seel, aujourd’hui disparu.

Julien - Nice.