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La LCR n’a jamais fait la politique du pire...

14 avril 2007, 19:21

quiconque, et je pese mes mots n’envisage pas la question cruciale des alliances devrait faire autre chose que de la politique, ou alors avouer qu’il n’est pas un démocrate. L’objectif de la gauche a toujours été d’imposer des textes de loi favorables aux salariés. Ces textes même que l’extreme gauche prétend vouloir défendre. Lorsque le gouvernement est de droite, le "mouvement social" ne peut etre que défensif (traité constitutionnel, CPE). Au mieux il n’arrache qu’un sursit, et encore faut il qu’il soit puissant. Lorsque la gauche est au pouvoir on peut lui faire tous les reproches qu’on veut ; beaucoup sont légitimes. Mais c’est elle qui dans la dernière période a certes privatisé (ce que la droite aurait fait également) mais a aussi imposé les 35 heures et la loi HUE de modernisation sociale) Un revolutionnaire devrait comprendre, je pense, qqu’au bout du bout on aura soit un gouvernement de droite soit un gouvernement de gauche. Bien sur, en 2002 besancenot et laguiller n’ont cessé de vouloir les confondre ; leurs seules attaques ciblaient la gauche plurielle. Par conséquent ils doivent admettre, s’ils sont conséquents , que le gouvernement raffarin villepin sarkozy est un peu le leur. La seule ligne crédible consiste à s’efforcer de mettre en place un gouvernement de gauche avec une composante communiste suffisamment puissante pour contraindre le PS à faire une politique de gauche. L’affaiblissement du PCF a été la condition pour que la politique antisociale du PS soit possible. De toute évidence nos révolutionnaires médiatiques sont la gauche dont toute la droite et le MEDEF revent à haute voix au point de leur offrir des signatures. Ces dompteurs d’ours en peluche s’imaginent sans doute que la possible victoire de Sarkozy sera le signal d’un soulevement. Tout le monde du travail sera à plat et durant un an nous subirons une rafale de lois toutes plus antisociales les unes que les autres et dans cinq ans il ne restera plus rien du code du travail, de la retraite ou des services publics. Parizot pourra alors dire : "merci jeune homme !" Joel