J’avais décidé de voter Royal avant le débat et je savais qu’il ne me ferait pas changer d’avis.
Par contre, même si je n’avais aucune illusion, j’ai été choqué de la concurrence des deux candidats sur le même terrain libéral sur de nombreux points : immigration, rapports aux entreprise... et que dire de la sécurité qu’elle a choisie elle même comme premier terrain d’affrontement avec Sarkozy !Marie-George face à Sarko, ça aurait eu une autre gueule projet contre projet !
L’absence d’ambition et de vision d’avenir pour les deux derniers postulant à la présidence de la France m’a aussi surpris. On se serait cru à un débat entre deux candidats aux législatives. Tant mieux si ça désacralise la fonction mais je ne le crois malheureusement pas.
Je ne sais pas si Royal a cité une seule fois le mot gauche mais ses propositions ne s’y rattachait, à mon avis que beaucoup trop rarement. Et finir par la référence à Merkel comme femme de pouvoir est proprement hallucinant. D’accord on a échappé à Tatcher mais cela aurait pu au moins être Bachelet.
Quant à la négocitions entre partenaires sociaux, Royal m’inquiète si elle la met, comme cela a été le cas au dessus de la Loi. Le contrat avant la loi, ça ne vous rappelle rien ? Dans ce cas, par exemple, c’est recuit pour les intermittents. Croire en la force de la politique cela peut vouloir dire voter une loi comme cadre de discussionpartenariales, non ?
Voilà quelques petites réflexions parmi d’autres possibles. Et si je ne dis rien de Sarkozy, c’est qu’il ne m’a pas surpris, il a le mérite de la cohérence même si cette cohérence me répugne.
Une dernière question que je me pose sincèrement : comment interpréter que de nombreux électeurs de gauche ait trouvé Royal vraiment à gauche ? Est-ce seulement la volonté de la voir triompher sur Sarkozy que traduit ce regard ?
Je crois que le temps est à la reconquête et la réappropriation du débat d’idées sur lequel nous avons perdu beaucoup de terrain.
J’avais décidé de voter Royal avant le débat et je savais qu’il ne me ferait pas changer d’avis.
Par contre, même si je n’avais aucune illusion, j’ai été choqué de la concurrence des deux candidats sur le même terrain libéral sur de nombreux points : immigration, rapports aux entreprise... et que dire de la sécurité qu’elle a choisie elle même comme premier terrain d’affrontement avec Sarkozy !Marie-George face à Sarko, ça aurait eu une autre gueule projet contre projet !
L’absence d’ambition et de vision d’avenir pour les deux derniers postulant à la présidence de la France m’a aussi surpris. On se serait cru à un débat entre deux candidats aux législatives. Tant mieux si ça désacralise la fonction mais je ne le crois malheureusement pas.
Je ne sais pas si Royal a cité une seule fois le mot gauche mais ses propositions ne s’y rattachait, à mon avis que beaucoup trop rarement. Et finir par la référence à Merkel comme femme de pouvoir est proprement hallucinant. D’accord on a échappé à Tatcher mais cela aurait pu au moins être Bachelet.
Quant à la négocitions entre partenaires sociaux, Royal m’inquiète si elle la met, comme cela a été le cas au dessus de la Loi. Le contrat avant la loi, ça ne vous rappelle rien ? Dans ce cas, par exemple, c’est recuit pour les intermittents. Croire en la force de la politique cela peut vouloir dire voter une loi comme cadre de discussionpartenariales, non ?
Voilà quelques petites réflexions parmi d’autres possibles. Et si je ne dis rien de Sarkozy, c’est qu’il ne m’a pas surpris, il a le mérite de la cohérence même si cette cohérence me répugne.
Une dernière question que je me pose sincèrement : comment interpréter que de nombreux électeurs de gauche ait trouvé Royal vraiment à gauche ? Est-ce seulement la volonté de la voir triompher sur Sarkozy que traduit ce regard ?
Je crois que le temps est à la reconquête et la réappropriation du débat d’idées sur lequel nous avons perdu beaucoup de terrain.