Ce que je critique et critiquerai tjs de la LCR , c’est notamment la stratégie "de principe" de mouche du coche et le refus de prendre des responsabilités.
Il n’y a pas de refus de principe pour prendre des responsabilités. Mais de fait, dans l’état actuel des choses, prendre des responsabilités, et c’est vrai pour le PCF comme la LCR, implique (sauf extrêmement rares exceptions) une alliance avec le PS, avec tout ce que ça implique de « solidarité » et de couleuvres à avaler.
A terme (et pas à court terme, c’est vrai), la seule solution pour accèder aux responsabilités sans stériliser (social-libéraliser) son programme me semble justement être la construction d’un pôle radicalement à gauche, indépendant du PS, et appuyé sur les luttes.
Bref, je ne pense pas que les deux choses s’opposent, elles me semblent au contraire aller de paire : c’est en rompant avec le PS (et donc en risquant à court terme de perdre des responsabilités) qu’on a une chance un jour peut-être d’inverser les rapports de force et d’accèder aux responsabilités dans des conditions qui permettent d’agir vraiment sur le réel.
Parce que tant qu’à faire d’être impuissant, j’aime autant l’être sans me payer de mots, sans me dire que j’ai l’honneur de mettre les mains dans le cambouis, sans renier mes convictions (et sans contribuer à cautionner le PS !). Attacher trop d’importance au fait d’accéder aux responsabilités peut avoir des conséquences secondaires très négatives...
Je n’oublie pas non plus qu’être aux responsabilités ne sert à rien s’il n’y a pas luttes sociales de grande ampleur. Accèder aux responsabilités n’est qu’une des outils (et pas le plus efficient) de la lutte des classes. La plus grosse augmentation du SMIC et des salaires des 50 dernières années a été obtenue sous un gouvernement de droite. En 1968.
Il n’y a pas de refus de principe pour prendre des responsabilités. Mais de fait, dans l’état actuel des choses, prendre des responsabilités, et c’est vrai pour le PCF comme la LCR, implique (sauf extrêmement rares exceptions) une alliance avec le PS, avec tout ce que ça implique de « solidarité » et de couleuvres à avaler.
A terme (et pas à court terme, c’est vrai), la seule solution pour accèder aux responsabilités sans stériliser (social-libéraliser) son programme me semble justement être la construction d’un pôle radicalement à gauche, indépendant du PS, et appuyé sur les luttes.
Bref, je ne pense pas que les deux choses s’opposent, elles me semblent au contraire aller de paire : c’est en rompant avec le PS (et donc en risquant à court terme de perdre des responsabilités) qu’on a une chance un jour peut-être d’inverser les rapports de force et d’accèder aux responsabilités dans des conditions qui permettent d’agir vraiment sur le réel.
Parce que tant qu’à faire d’être impuissant, j’aime autant l’être sans me payer de mots, sans me dire que j’ai l’honneur de mettre les mains dans le cambouis, sans renier mes convictions (et sans contribuer à cautionner le PS !). Attacher trop d’importance au fait d’accéder aux responsabilités peut avoir des conséquences secondaires très négatives...
Je n’oublie pas non plus qu’être aux responsabilités ne sert à rien s’il n’y a pas luttes sociales de grande ampleur. Accèder aux responsabilités n’est qu’une des outils (et pas le plus efficient) de la lutte des classes. La plus grosse augmentation du SMIC et des salaires des 50 dernières années a été obtenue sous un gouvernement de droite. En 1968.
OC