Accueil > ... > Forum 166450

laisser passer sarko...

4 mai 2007, 21:50

C’est bizzare, j’entends dire que le pc est mort sans arrêt depuis le 22 avril. S’il avait si peu d’importance que ça personne n’en parlerai autant.

Allez "camarades", les anciens ont connu pire quand certains d’entre eux se faisaient fusiller. Nous n’allons pas nous laisser enterrer aussi facilement. Dégagez les vautours, circulez, y a rien à voir.

Voici un texte que j’ai trouvé un jour sur ce site, merci à celui qui l’y a mis. Bonne lecture à tous .

"Nous n’avons pas cédé, le résultat en devient presque anecdotique, nous avons tenu bon encore et encore.

Depuis notre naissance, de génération en génération, nous avons entendu ces mots fatidiques : le parti communiste est mort !

Depuis notre adhésion à l’idéal communiste émancipateur les porte-flingues du Capital n’ont eu cesse de vouloir défiler derrière nos corps sans vie.

Tout, absolument tout aura été mis en oeuvre, tout aura été tenté pour réduire l’Espoir en cendres. Nous licencier, nous emprisonner, nous guillotiner, nous déporter, nous fusiller.
Comment avons-nous résisté ? Comment avons-nous tenu ? Comment avons-nous reculé, avancé, piétiné ? Comment sommes- nous demeurés ce que nous sommes : des femmes, des hommes libres et fiers, des citoyens conscients, des militants debouts et dignes ?

La réponse n’est ni simple, ni unique, elle est en vous qui, chaque matin, chaque jour nous donnez cet impérieux besoin de ne rien céder, elle n’est pas facile pour nous cette voie pour nous qui démissionnons chaque soir, recrus de fatigue, de désespérance, de rage et de haine.
Elle est en vous la voie que nous traçons et qui vous fait signer nos pétitions, en vous quand vos regards croisent les nôtres dans ces instants de complicité qui nous confortent ces dimanches sur notre marché, elle est en vous cette voie quand, rassemblés, vous et nous préférons crever sur nos idées trop belles que ramper sans combattre, elle est en vous cette voie quand vous nous tendez ce papier, avec des mots tracés, parfois, de façon malhabile, tremblante, ces mots qui nous rassurent et nous assurent que cela en vaut la peine : un nom, un prénom, une adresse accolés à ces mots qui engagent :
j’adhère au Parti Communiste Français.

Elle est alors en nous cette voie de l’Espoir, elle devient la voix des sans voix et elle gonfle à l’envie, passant de ces frêles murmures à ces manifestations du peuple de France, ces millions de voix asservies mais libérées comme dans une immense clameur : vivre enfin !
La voie, nos voix mêlées, comme le sont nos couleurs, du tricolore au rouge sang de nos aînés, des couleurs du monde qui en font le charme, la richesse et la diversité.
Le parti communiste est mort né, fauché par la moissonneuse du Capital, le peuple de France est orphelin.

Mort né ce parti là et par la même, la Sécurité Sociale, les congés payés, les comités d’entreprises, le droit de vote des femmes, le Smic, Edf/Gdf, le statut des fonctionnaires, les luttes émancipatrices quotidiennes.

Mort étouffé le parti communiste et à jamais les peuples colonisés livrés au pillage.
Mort en couche ce parti et Charonne n’a pas eu lieu, Chateaubriand, les Brigades Internationales, le parti des fusillés, Jacques Duclos, Péri,Guy Môquet, Danielle Casanova, Thorez, Marchais, tout cela, tous ceux là,n’ont jamais été.

Pourtant de toutes ces cellules qui font notre vie nous aboutissons à ces cellules qui font notre parti. Elles vivent, meurent, se développent car c’est l’essence même de notre existence.
Pourtant le Parti Communiste est mort, quelque soit le résultat.

Pourtant là, derrière et devant, à côté et dessous-dessus, des cellules, la vie.
La vie du parti qui n’a pas cédé et qui a tenu bon, encore et encore...
Il y a des hommes qui luttent toute leur vie ceux là sont indispensables
. "