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MAIS QU’ALLIONS NOUS FAIRE DANS CETTE GALERE ?...Quand Roberto appelle au débat...

4 mai 2007, 23:01

LA GALERE, C’EST LES OUVRIERS QUI LA VIVENT AU QUOTIDIEN

La louve rouge, tu crois qu’on a besoin de réfléchir longtemps, on ne tombe pas de la dernière pluie, aide moi plutôt à analyser la société française et avançons.

Pour ma part je m’y suis essayé, je vais te faire part de mes observations.

Plus de la moitié des français vivent avec moins de 1300 € par mois ; 7 millions avec moins de 700 € par mois. Les français ont de plus en plus de difficultés à boucler leur fin de mois, certains n’y arrivent plus, d’où la proposition de monsieur plus plus, Sarko (heures supplémentaires).

Cette misère, ce mal vivre au quotidien crée d’énormes besoins, fragilise le monde du travail, on devient maniable, on perd ses repères de classe, on est corvéable à la merci de despotes (qui ne sont pas de surcroît éclairés) qui font miroiter des artifices pour mieux les exploiter.

C’est vers les urnes qu’ils se sont précipités à 85% de votants. Un tel pourcentage est synonyme de crise, ils ont émis dans l’urne un bulletin de désespoir. Certains avec l’espoir d’un plus plus Sarko, d’autres avec un espoir gagnant gagnant Ségolène.

85% de votants, il faut bien en prendre la mesure, il faut remonter à 1965 pour retrouver le même pourcentage. J’ai connu cette période, la crise avait la même similitude, la droite la même arrogance. Trois ans après, mai 68.

D’autres couches de la société sont happées par la crise, il nous faut bien en prendre la mesure et répondre avec justesse. La situation est révolutionnaire, alors, on se met en marche ?

La crise en 2007 est encore plus profonde, on assiste pour la 1ère fois à un recul de société, et cela depuis mai 68. La misère rampante gangrène la société française.

Et tu voudrais, toi, que l’on se coupe des masses qui sont dans une telle détresse. Les communistes se doivent d’être à la hauteur de la situation, le courage politique, nous l’avons, notre histoire en est garant. Il est urgent, il faut renforcer le PCF et mettre l’outil à la disposition du monde du travail.

Sarko, lui, la situation il l’a bien perçue. Il s’est empressé de dénoncer l’héritage de mai 68 (c’est reconnaître la crise).

ALORS TOUS ENSEMBLES, PREPARONS MAI 2008 !

Pour tous les ouvriers qui, dans la détresse ont émis un vote soit disant utile, mais qui ont à cœur les valeurs de gauche, pour eux et avec eux, sans aucune illusion, je voterai Ségolène, donnant donnant.

Félix