Procès du site "Bellaciao.org" : conférence de presse à Saint-Nazaire, le mardi 11 septembre 2007 à 11h
11 septembre 2007, 19:00
Pas mieux et bravo Esteban.
Pour notre ami malheureux qui passe là et nous parle de son malheur qu’il regarde attentivement le détail du texte qui a permis de s’attaquer à Bellaciao, l’histoire entière derrière du sort fait à des travailleurs polonais maltraités.
Le site de Bellaciao relaye ces malheurs et les solidarités qui se créent. Il est une construction humaine avec ses défauts et ses qualités, et il n’existe pas beaucoup de sites comparables où on peut tenter d’écrire ce se passe.
et ils le payent.
La maladie, le chômage excluant, faiblement payé ou non indemnisé, le RMI, l’exclusion sociale, des salaires très limites sont le sort de nombreuses personnes.
Ayant connu la plupart de ces situations , ce sont les angoisses du jour et de la nuit, les situations dépressives, etc. Nous t’entendons. Nous entendons, nous comprenons, sans obligatoirement partager l’ensemble des façons d’en tirer conclusion.
La construction de solidarités, la défense des interets communs font socialisme, communisme. Il y a des gens qui sont des faciliteurs de ces batailles (faciliteurs mais pas service public de la libre expression, c’est leur choix), qui transmettent, à leurs façons ces batailles, qui permettent d’en discuter en nous coupant des fois quand on dérape ou quand ils estiment qu’on dérape..
Sans de tels sites nous resterions sans voix portante, nous serions un peu plus muets dans les injustices qui nous frappent.
C’est simple.
Mais au delà, Esteban a raison de mettre le doigt sur un truc : l’angoisse liée à la poursuite de la justice.
C’est quelque chose qui vous pourchasse longtemps, et qui n’allège pas les autres peines sociales. Une angoisse, une sensation d’insécurité profonde, une peur... Même si "ils" ne vont pas nous pendre à la première branche de chêne venue.
Mettre le doigt sur les angoisses d’être poursuivi, les incertitudes sur son sort, l’infamie subie d’une éventuelle condamnation, si pour autant qu’elle est le fruit d’une justice de classe, n’en est pas moins une justice des hommes qui inquiète sur la nature de son prochain, etc, il ne faut pas croire que cela est anodin parce que 20 000 personnes ont signé une protestation contre une telle procédure.
Pas mieux et bravo Esteban.
Pour notre ami malheureux qui passe là et nous parle de son malheur qu’il regarde attentivement le détail du texte qui a permis de s’attaquer à Bellaciao, l’histoire entière derrière du sort fait à des travailleurs polonais maltraités.
Le site de Bellaciao relaye ces malheurs et les solidarités qui se créent. Il est une construction humaine avec ses défauts et ses qualités, et il n’existe pas beaucoup de sites comparables où on peut tenter d’écrire ce se passe.
et ils le payent.
La maladie, le chômage excluant, faiblement payé ou non indemnisé, le RMI, l’exclusion sociale, des salaires très limites sont le sort de nombreuses personnes.
Ayant connu la plupart de ces situations , ce sont les angoisses du jour et de la nuit, les situations dépressives, etc. Nous t’entendons. Nous entendons, nous comprenons, sans obligatoirement partager l’ensemble des façons d’en tirer conclusion.
La construction de solidarités, la défense des interets communs font socialisme, communisme. Il y a des gens qui sont des faciliteurs de ces batailles (faciliteurs mais pas service public de la libre expression, c’est leur choix), qui transmettent, à leurs façons ces batailles, qui permettent d’en discuter en nous coupant des fois quand on dérape ou quand ils estiment qu’on dérape..
Sans de tels sites nous resterions sans voix portante, nous serions un peu plus muets dans les injustices qui nous frappent.
C’est simple.
Mais au delà, Esteban a raison de mettre le doigt sur un truc : l’angoisse liée à la poursuite de la justice.
C’est quelque chose qui vous pourchasse longtemps, et qui n’allège pas les autres peines sociales. Une angoisse, une sensation d’insécurité profonde, une peur... Même si "ils" ne vont pas nous pendre à la première branche de chêne venue.
Mettre le doigt sur les angoisses d’être poursuivi, les incertitudes sur son sort, l’infamie subie d’une éventuelle condamnation, si pour autant qu’elle est le fruit d’une justice de classe, n’en est pas moins une justice des hommes qui inquiète sur la nature de son prochain, etc, il ne faut pas croire que cela est anodin parce que 20 000 personnes ont signé une protestation contre une telle procédure.
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