"La face cachée de Reporters sans frontières (De la CIA aux faucons du Pentagone)"
27 novembre 2007, 23:19
Ah oui, VDJ, je viens de voir ça !
Ce qui est terrible est que ces gens-là, comme Ménard, d’ailleurs, n’ont aucun complexe. Ils mentent délibérément, ils le savent, et ils savent que personne ne pourra venir rétablir la vérité en béné ficiant des mêmes conditions qu’eux : entourés de gens de la même obédience qui les laissent parler, quoi qu’ils disent.
Quand Ménard tient des propos ahurissant sur la torture au micro de France Culture, il y a un journaliste, un autre invité. Personne ne moufte. Ménard dit ne pas savoir si les policiers pakistanais ont eu tort de torturer LA FAMILLE d’un preneur d’otage et prévient que lui, si c’était sa fille, il n’y aurait aucune "limite à la torture".
Si Chavez, ou Castro, ou le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, ou n’importe qui, qui me lit ici avait tenu les mêmes propos dans la presse, la bien-pensance humanitaire aurait évoqué Staline et Hitler. Voire Lucifer. Alexandre Adler aurait pondu un vibrant éditorial, une ONG, une association des Droits de l’homme serait montée au créneau, une plainte aurait peut-être été déposée. La, c’est le silence des médias et des médiatisés. Mieux, depuis, Ménard a eu la parole partout où il a voulu. Comme s’il n’avait rien dit.
Ah oui, VDJ, je viens de voir ça !
Ce qui est terrible est que ces gens-là, comme Ménard, d’ailleurs, n’ont aucun complexe. Ils mentent délibérément, ils le savent, et ils savent que personne ne pourra venir rétablir la vérité en béné ficiant des mêmes conditions qu’eux : entourés de gens de la même obédience qui les laissent parler, quoi qu’ils disent.
Quand Ménard tient des propos ahurissant sur la torture au micro de France Culture, il y a un journaliste, un autre invité. Personne ne moufte. Ménard dit ne pas savoir si les policiers pakistanais ont eu tort de torturer LA FAMILLE d’un preneur d’otage et prévient que lui, si c’était sa fille, il n’y aurait aucune "limite à la torture".
Si Chavez, ou Castro, ou le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, ou n’importe qui, qui me lit ici avait tenu les mêmes propos dans la presse, la bien-pensance humanitaire aurait évoqué Staline et Hitler. Voire Lucifer. Alexandre Adler aurait pondu un vibrant éditorial, une ONG, une association des Droits de l’homme serait montée au créneau, une plainte aurait peut-être été déposée. La, c’est le silence des médias et des médiatisés. Mieux, depuis, Ménard a eu la parole partout où il a voulu. Comme s’il n’avait rien dit.
MV.