Mourir dans la joie, un crime ?
Oh ! combien nous subissons les dommages collatéraux de l’histoire de notre civilisation judéo-chrétienne qui fait l’apologie de la souffrance. N’oublions pas les sujets brûlants de l’histoire qui suscitaient de vives polémiques : l’accouchement sans douleur ; l’autorisation d’une cérémonie d’enterrement à l’église pour un suicidé ; la grossesse choisie ; le rejet d’une personne atteinte du sida, et j’en passe. Scandales qui ne remontent pas si loin. A ce jour, le nouveau sujet brûlant est celui du triste sort que l’on réserve aux mourants. SILENCE autour de la mort que l’on cache comme une maladie honteuse ! Scandale contre le malade qui réclame de droit d’abréger ses atroces souffrances par soi-disant "lâcheté" de ne pas avoir le courage d’endurer une interminable agonie. "Tapage médiatique", dit-on ! Grotesque alibi qui sert à masquer la fuite devant la réalité de la mort qui nous attend tous. Vivre à tout prix, à n’importe quel prix, dans n’importe quel putain d’enfer au nom de l’immortalité ! Et, je retiens ma colère ! Nous ne sommes pas une civilisation digne de ce nom lorsque nous fermons les yeux sur les centaines de suicides clandestins des vieillards. Et, ceci dans le plus grand secret de l’état français ! Imaginez-vous à la place de cette femme, Chantal, qui fait preuve d’un courage héroïque face à l’insoutenable. Imposer une mort lente à une personne en la laissant se dégrader physiquement dans des conditions extrêmes de survie, en plus de sa détresse psychologique est une forme de torture inhumaine. C’est une atteinte à la dignité de la personne sans lui permettre le choix d’une belle mort. Que dire des personnes qui meurent seules dans d’horribles conditions, sans aucune aide. Heureusement, Chantal est bien accompagnée par ses enfants. Car bien mourir est un luxe accordé à quelques priviligiés seulement ! Non, la souffrance ne fait pas grandir l’homme. On ne choisit pas sa vie et croyez-moi, si on avait le choix, on irait voir ailleurs ! Serait-ce le destin de l’homme que de toujours souffrir ? N’y-a-t-il pas une perspective HEUREUSE d’accorder le droit à l’homme de mourir dans la JOIE ? Courage Chantal. Nous continuerons la lutte pour obtenir l’abolition des traitements inhumains volontairement infligés aux malades. COURAGE !
Mourir dans la joie, un crime ?
Oh ! combien nous subissons les dommages collatéraux de l’histoire de notre civilisation judéo-chrétienne qui fait l’apologie de la souffrance. N’oublions pas les sujets brûlants de l’histoire qui suscitaient de vives polémiques : l’accouchement sans douleur ; l’autorisation d’une cérémonie d’enterrement à l’église pour un suicidé ; la grossesse choisie ; le rejet d’une personne atteinte du sida, et j’en passe. Scandales qui ne remontent pas si loin. A ce jour, le nouveau sujet brûlant est celui du triste sort que l’on réserve aux mourants. SILENCE autour de la mort que l’on cache comme une maladie honteuse ! Scandale contre le malade qui réclame de droit d’abréger ses atroces souffrances par soi-disant "lâcheté" de ne pas avoir le courage d’endurer une interminable agonie. "Tapage médiatique", dit-on ! Grotesque alibi qui sert à masquer la fuite devant la réalité de la mort qui nous attend tous. Vivre à tout prix, à n’importe quel prix, dans n’importe quel putain d’enfer au nom de l’immortalité ! Et, je retiens ma colère ! Nous ne sommes pas une civilisation digne de ce nom lorsque nous fermons les yeux sur les centaines de suicides clandestins des vieillards. Et, ceci dans le plus grand secret de l’état français ! Imaginez-vous à la place de cette femme, Chantal, qui fait preuve d’un courage héroïque face à l’insoutenable. Imposer une mort lente à une personne en la laissant se dégrader physiquement dans des conditions extrêmes de survie, en plus de sa détresse psychologique est une forme de torture inhumaine. C’est une atteinte à la dignité de la personne sans lui permettre le choix d’une belle mort. Que dire des personnes qui meurent seules dans d’horribles conditions, sans aucune aide. Heureusement, Chantal est bien accompagnée par ses enfants. Car bien mourir est un luxe accordé à quelques priviligiés seulement ! Non, la souffrance ne fait pas grandir l’homme. On ne choisit pas sa vie et croyez-moi, si on avait le choix, on irait voir ailleurs ! Serait-ce le destin de l’homme que de toujours souffrir ? N’y-a-t-il pas une perspective HEUREUSE d’accorder le droit à l’homme de mourir dans la JOIE ? Courage Chantal. Nous continuerons la lutte pour obtenir l’abolition des traitements inhumains volontairement infligés aux malades. COURAGE !