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ASSEZ RIGOLÉ ! CONSTRUISONS LE 19 MARS SÉRIEUSEMENT

17 février 2009, 19:43, par paul

euh...

bon

j’ai pas compris ce que tu veux construire !

bref je suis vachement inquiet

pas simplement du au fait de l’angoisse dingue de ma situation de
personne de cinquante ans dont aucun employeur ne veut parce qu’il n’a
rien fait dans son parcours de parlant pour eux qui ne fonctionnent que
par interprétation mimétique d’un parcours, incapables de reconnaître les
compétences transversales adaptatives manifestées par les expériences et
surtout la réflexion méthodologique du travailleur.

Tant que vous ne développerez pas un discours amenant cette prise de
conscience méthodologique des fonctionnements économiques sociaux et
professionnels des acteurs, vous ne discourerez pas sur les éléments
réels du fonctionnement et des disfonctionnements des relations
d’inderdépendance du système.

Ce qui fait qu’il n’y a pas de création de valeur et de dégagement de
salaire ce n’est pas tant la division du travail qu’une volonté de
hiérarchiser la société en réduisant à néant les classes intermédiaires
entre les possédants et les esclaves.

Ce qui fait qu’il n’y a plus de valeur du travail n’est pas tant la
division du travail poussée à l’extrème, faisant de l’acteur même au
niveau des cadres, des agents monotâches dont la paie, la rétribution
est minimisable,

c’est le refus intentionné de reconnaître le savoir
faire, de reconnaître méthodologiquement les processus en oeuvre dans
toutes interactions d’agents de système et prouvant que malgré la
division du travail, une monotâche exige des compétences beaucoup plus
larges du travailleur et donc sont vaolrisables en tant que telles !

Tant que l’on n’axera pas les revendications sur celle de la
reconnaissance des réelles compétences des individus, transversales et
spécifiques, tant que l’on ne contredira pas cet esprit d’interprétation
mimétique, qui fait que la polydisciplinarité efficiente et riche n’est pas prise en compte,
on ne reconnaîtra aucune valeur au travailleur, ni à l’individu, ni à la
tâche, ni au travail.

Tant que l’on restera à des discours revendicatifs superficiels sur des
éléments émergeants et conséquents du système (comme 35h, âge de retraite,
système de retraite...), tant que l’on revendiquera des éléments
détournés du système comme le pouvoir d’achat, on donnera tout ce que le
système capitaliste attend de complicité concurrentielle dont il se
valorise de pervertir pour contrer.

Car à la base, le pouvoir d’achat
est un élément de conception capitaliste n’ayant rien de constructif
puisque ne définissant pas le citoyen sur sa capacité à participer à la
vie économique et sociale collective, mais sa participation passive à
l’engraissement du système marchand et donc à sa propre marchandisation.

De même, l’idée de retraite sans autre forme que rétribution après un
parcours d’agent du système, est une revendication typiquement
capitaliste. On est terminé en tant que travailleur mais pas en tant que
consommateur.

Or tout projet de société réellement contestataire du système
capitaliste doit être fondé sur l’activité interdépendante de tout
élément structurel du système social donc en particulier de l’individu.

La vie ne se termine pas après l’activité proprement professionnelle :
elle doit se poursuivre par des investissements culturels, sociaux,
pédagogiques, affectifs, de sorte que le vieillard continue d’être
participant reconnu par les autres membres : sinon, on poursuit ce
mécanisme de création d’individualisme égoïste du capitalisme qui divise
tout pour ne dominer que du sable sur lequel rien ne peut se construire !

Je pense qu’il faut attaquer radicalement les visions bourgeoises et
populaires au sens large de l’humain et ne pas se contenter de parler de
lutte !

Il faut parler de construction et de fonctionnement car eux luttent pour
détruire !

ce que je veux dire en fait c’est que ce que le capitalisme et le
féodalisme auquel il nous mène nous vole ce n’est pas notre travail et
nos sous : c’est notre réelle identité et aussi le comment penser notre
identité en nous forçant à penser selon ses propres termes qui sont
fallacieux.

donc il faut repenser le discours !

Il faut centrer le discours sur ce sur quoi nous voulons construire l’identité de l’individu et de la société : fonder l’individu et la société sur l’activité de chacun selon ses aptitudes et sur l’interdépendance non hiérarchisée mais structurée de toutes les activités.

donc ne plus revendiquer les éléments émergeant du système capitaliste.

Mais revendiquer une activité pour chacun selon ses aptitudes et une structuration des rétributions de chacun selon l’interdépendance des activités et des besoins des individus !