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Face au capitalisme, intervention populaire et marxisme ont besoin de se conjuguer dans les luttes

26 avril 2009, 21:59, par Copas

merci a tous de bien vouloir voir le reel, et notre reel a tous est aussi ce qui s’est passé a Strasbourg,le debat ne peut pas l’ignorer :

OTAN, Strasbourg, et les Black Block

par Diana Johnstone

C’est aussi mais pas que...

Chaque mois un état comme la France a de 50 à 100 000 chômeurs de plus et ceci est une violence infiniment plus importante que le scandale de la répression à Strasbourg. Car ce sont des dizaines de milliers de personnes qui vont avoir leur vie raccourcie par le stress du chômage, les difficultés alimentaires, un mauvais logement, de mauvais soins de santé, etc...

Mettre quelqu’un au chômage c’est lui imposer une situation où il a 3 fois plus de risques de décéder qu’un actif.

La dégradation continue des conditions d’existence des travailleurs est une source également de très grande violence, qui a des impacts directs sur leurs vies et la qualité de celles-ci.

L’exploitation capitaliste a pour corolaire direct la violence des forces policières à Strasbourg, car c’est ce monde là inégalitaire et violent qui y est défendu.

Les explosions de colères sociales des travailleurs expriment une recherche de solutions qui se trouvent pas à Strasbourg.

Mais pas que là.

Désolé si ça peut te sembler abstrait les luttes des travailleurs, peut-être qu’également beaucoup de travailleurs pensent que la question de l’OTAN est lointaine et ne comprennent pas trop les enjeux d’un combat là.

Bref ce que tu trouves hors du réel , eux trouvent peut-être également les questions posées, de la façon dont elles le furent à Strasbourg hors du réel .

Il ne s’agit pas d’opposer l’un à l’autre et penser qu’il n’y a que ce qui nous préoccupe qui relève du réel.

La riposte à Strasbourg ne se joue pas réellement à Strasbourg mais dans la mise en cause du capitalisme sur ses lieux de reproduction même, la centralisation de cette bataille.

Il s’agit d’unifier tout cela, réfléchir comment on le fait ressort de la plus ardente nécessité.