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Le NPA et l’unité à la gauche du PS

7 mai 2009, 01:01, par Copas

Pas d’accord sur une union sans minimas et en retraits avec ce que fut feu l’union de la gauche.

Pourquoi recommencer sans cesse ce qui ne marche pas ?

La volonté explicite du PC et du FdG d’instrumentaliser le mouvement social afin de le jeter dans l’entonnoir électoral des européennes a contribué à l’embourbage de la première vague de résistance des travailleurs contre la sur-agressivité du capitalisme.

Une union qui n’était pas dirigée vers le renforcement des capacités de résistance des travailleurs était un obstacle et une forme de collaboration de classe avec la bourgeoisie, NPA ou pas.

Quand j’entends capacités de résistance des travailleurs j’entends bien une résistance, une critique vigoureuse et concrète de la politique d’embourbage faite par les nomenclaturas des confédérations syndicales.

Le PCF et le PdG n’en ont pas voulu et le NPA a été à la limite du hors jeu en n’étant pas très loin de l’orientation extérieure aux interets de la classe ouvrière menée par les deux partis du FdG. Ils se sont repris un peu tard mais repris (le NPA) ;

Raoul est un camarade courtois, je pense que la critique doit être bien plus féroce :
Le FdG a tourné le dos aux obligations concrètes de la lutte des classes en se concentrant sur le seul terrain électoraliste, vampirisant les démonstrations populaires pour faire une pub qui attire les travailleurs sur un terrain qui les éloigne des tâches de riposte, sans travailler à la centralisation, la mobilisation du mouvement social contre les agressions de la bourgeoisie.

Les militants du PCF et du nouveau PdG ont été là bradés dans un gros effort, avec de très gros moyens, commencé très tôt au détriment de la bataille de classe, alors que des travailleurs désespérés se battaient pour leur survie dans un tas d’endroits et qu’il était important d’aller vers la jonction de ces résistances, d’appuyer les occupations, et autres mouvements permettant d’être points d’appuis à reconquête populaire.

Un grand mal a été fait et ce n’est pas sur le terrain électoral que cela c’est produit.

Il s’agit de se remettre , sortir du crétinisme électoral qui sorte de ce que cela produit toujours, des nomenclaturas sans contrôle agissant en notre nom.

Les coups de buttoir de la crise capitaliste s’amplifient de semaine en semaine, sarko qui a bien pris note que les bureaucraties dirigeant les confédérations ne voulaient pas tenter de centralisation de l’affrontement (elles préfèrent la défaite sans combat) et que la gauche désertait le terrain social (c’est pour ça qu’ils ont concentré les tirs d’artillerie contre l’extreme gauche) appuie sur l’accélérateur des agressions (sur le travail du dimanche, Hadopi, les lois policières, les provocations policières, etc) contre les travailleurs tout en remerciant les confs pour leur servilité.

D’autres vagues de résistance, sous le double impact de l’agression de l’état et de la crise capitaliste, vont produire à nouveau de la résistance désespérée parmi les travailleurs. Il importe plus que tout que la résistance s’organise de partout, se centralise, et prépare méthodiquement une grève générale populaire pour bloquer et faire reculer la bourgoisie.

Les élections doivent servir à cela et non pour faire croire des conneries sur ce qu’on ferait avec un beau catalogue si on était élus.

le FdG doit réinvestir ses responsabilités dans le mouvement social, faire des propositions de mobilisations nécessaires, participer au seul front populaire qui importe, celui qui prépare la bataille sociale et qui soumet les champs électoraux périphériques à ses objectifs .

Le NPA c’est bien redressé sur ce terrain là, le FdG le peut aussi, pour une unité de combats sociaux dont le centre de gravité ne peut être des élections européennes.