"Ce matin, au lever, un monde tout entier médiatique"
Chacun connaît l’actuelle très prégnante "théorie", qui est aussi la nôtre, d’un monde ultra-envahi par les médias, formé pour l’essentiel par eux et peut-être pour eux.
Ce matin, dans l’ultra, on se disait qu’on allait -jusqu’à en dégorger- bouffer du remaniement ministériel : eh bien ! somme toute pas tellement !
Versailles, c’est au moins son mérite, a déjà usé nos énergies, nos capacités d’attention et d’absorption, les médias eux-mêmes s’y sont épuisés avec nous, si tant est que cet épuisement soit chez eux concevable.
Ce matin dans la presse-les medias-google, les deux nouvelles matinales étaient Florence Cassez et Robert Ménard, l’une non transférée du Mexique, l’autre démissionnaire d’on ne sait plus quel truc liberto-médiatique à Doha, Quatar.
Pour le dernier, la cause est universellement entendue, Ménard a tellement fait "suer" son monde que s’il était jeté dans l’arène sous les griffes de vrais lions toute la foule bien sûr tournerait son pouce vers le bas.
Pour Florence Cassez, c’était jusqu’à présent moins sûr, cependant on a eu depuis hier soir son avocat répandu, liquéfiant par le verbe, dégoulinant des agences et des studios, ses parents répandus en photos et elle-même à la radio parlant de sa prison.
Bref, on se dit : c’est le biais, la déformation Google, Google ne sait pas hiérarchiser l’info, comme lorsqu’il nous a saoulé avec Amy Winehouse ou Rihanna. Mais non ! Google est un excellent reflet très élaboré, un très bon resucé de notre presse et de notre société.
L’affaire donc c’est qu’il n’y a pas moyen de penser sans un prédigéré médiatisé de la pensée, et en même temps pas sans mécanismes de rejet de l’organisme receveur. La société française secrète des anti-corps dont on ignore l’ampleur.
Mais puisqu’il faut provisoirement conclure ici, le drame de la journée c’est que dans ces conditions surchargées, excusez-nous, le remaniement ne fait même pas dégueuler, le quidam normal s’en tape. L’hypermédiatisation est la plus belle invention que l’on ait trouvée contre la politisation de la société. et l’engagement responsable.
"Ce matin, au lever, un monde tout entier médiatique"
Chacun connaît l’actuelle très prégnante "théorie", qui est aussi la nôtre, d’un monde ultra-envahi par les médias, formé pour l’essentiel par eux et peut-être pour eux.
Ce matin, dans l’ultra, on se disait qu’on allait -jusqu’à en dégorger- bouffer du remaniement ministériel : eh bien ! somme toute pas tellement !
Versailles, c’est au moins son mérite, a déjà usé nos énergies, nos capacités d’attention et d’absorption, les médias eux-mêmes s’y sont épuisés avec nous, si tant est que cet épuisement soit chez eux concevable.
Ce matin dans la presse-les medias-google, les deux nouvelles matinales étaient Florence Cassez et Robert Ménard, l’une non transférée du Mexique, l’autre démissionnaire d’on ne sait plus quel truc liberto-médiatique à Doha, Quatar.
Pour le dernier, la cause est universellement entendue, Ménard a tellement fait "suer" son monde que s’il était jeté dans l’arène sous les griffes de vrais lions toute la foule bien sûr tournerait son pouce vers le bas.
Pour Florence Cassez, c’était jusqu’à présent moins sûr, cependant on a eu depuis hier soir son avocat répandu, liquéfiant par le verbe, dégoulinant des agences et des studios, ses parents répandus en photos et elle-même à la radio parlant de sa prison.
Bref, on se dit : c’est le biais, la déformation Google, Google ne sait pas hiérarchiser l’info, comme lorsqu’il nous a saoulé avec Amy Winehouse ou Rihanna. Mais non ! Google est un excellent reflet très élaboré, un très bon resucé de notre presse et de notre société.
L’affaire donc c’est qu’il n’y a pas moyen de penser sans un prédigéré médiatisé de la pensée, et en même temps pas sans mécanismes de rejet de l’organisme receveur. La société française secrète des anti-corps dont on ignore l’ampleur.
Mais puisqu’il faut provisoirement conclure ici, le drame de la journée c’est que dans ces conditions surchargées, excusez-nous, le remaniement ne fait même pas dégueuler, le quidam normal s’en tape. L’hypermédiatisation est la plus belle invention que l’on ait trouvée contre la politisation de la société. et l’engagement responsable.