Il ne suffit pas de dire le sentiment ressenti par la plupart d’entre nous que le monde où nous vivons est au quotidien complètement cinglé. Il faut bien sûr essayer d’analyser et d’expliquer. De nombreuses réponses viennent, quand on y travaille. Elles sont souvent contradictoires et parfois très contrariantes vis à vis de nos convictions les plus intimes.
La première "explication" générale sans doute est dans le style, elle est de constater que le style médiatique a envahi toutes nos façons de faire avec le plus souvent ses omni-lourdes ficelles. Le dernier agriculteur pris au débotté sur son tracteur s’exprime au micro avec une aisance de sorbonnard. On peut s’en réjouir par un certain côté. L’avocat aussi est chez lui à la télé, immanquablement à giffler comme vous savez. Les supporters de Florence Cassez s’expriment depuis quelques heures tout comme les supporters de Clotilde Reiss. Pourquoi pas ! Un sondage d’opinion nous dirait comment la chose est perçue exactement et s’il y a distorsion ou pas avec l’opinion naturelle (pas forcément juste) des gens.
Il n’est pas seulement mortel que le dernier d’entre nous parle comme un présentateur du 20 heures, tics et âneries comprises. Le dernier des députés aussi a ce droit et en abuse toute l’année. Le plus traumatisant a sans doute été ces dernières années de se découvrir un Président complètement assimilé par la façon des petites lucarnes. Aime-t-on tellement !
Spontanéité du verbe, rapidité du verbe, caractère brownien du verbe (Laissons en plus l’éventuel machin people). A regarder les quelques années que nous venons immédiatement de vivre, l’homogénisation selon nous dans le mauvais est présumément sinon absolument certaine. En tout cas droite ou gauche, Sarko Ségo par exemple sont exactement dirait-on du même style, du même bois. On vient de voir les semaines que ce style-là s’étend maintenant à l’Amérique (voir Hillary Clinton).
Mais l’analyse ne saurait se contenter de cela qui dans le nul est le moins grave. A suivre)
"Hystérie médiatique"
Il ne suffit pas de dire le sentiment ressenti par la plupart d’entre nous que le monde où nous vivons est au quotidien complètement cinglé. Il faut bien sûr essayer d’analyser et d’expliquer. De nombreuses réponses viennent, quand on y travaille. Elles sont souvent contradictoires et parfois très contrariantes vis à vis de nos convictions les plus intimes.
La première "explication" générale sans doute est dans le style, elle est de constater que le style médiatique a envahi toutes nos façons de faire avec le plus souvent ses omni-lourdes ficelles. Le dernier agriculteur pris au débotté sur son tracteur s’exprime au micro avec une aisance de sorbonnard. On peut s’en réjouir par un certain côté. L’avocat aussi est chez lui à la télé, immanquablement à giffler comme vous savez. Les supporters de Florence Cassez s’expriment depuis quelques heures tout comme les supporters de Clotilde Reiss. Pourquoi pas ! Un sondage d’opinion nous dirait comment la chose est perçue exactement et s’il y a distorsion ou pas avec l’opinion naturelle (pas forcément juste) des gens.
Il n’est pas seulement mortel que le dernier d’entre nous parle comme un présentateur du 20 heures, tics et âneries comprises. Le dernier des députés aussi a ce droit et en abuse toute l’année. Le plus traumatisant a sans doute été ces dernières années de se découvrir un Président complètement assimilé par la façon des petites lucarnes. Aime-t-on tellement !
Spontanéité du verbe, rapidité du verbe, caractère brownien du verbe (Laissons en plus l’éventuel machin people). A regarder les quelques années que nous venons immédiatement de vivre, l’homogénisation selon nous dans le mauvais est présumément sinon absolument certaine. En tout cas droite ou gauche, Sarko Ségo par exemple sont exactement dirait-on du même style, du même bois. On vient de voir les semaines que ce style-là s’étend maintenant à l’Amérique (voir Hillary Clinton).
Mais l’analyse ne saurait se contenter de cela qui dans le nul est le moins grave. A suivre)