"Paul Girot de Langlade affirme samedi que les propos racistes qu’on lui prête "ne sont pas les siens"".
Dans tous les cas, de notre point de vue, la cause est en vérité doublement entendue, ce haut fonctionnaire a doublement tort (voire quadruplement) :
-ou bien il a tenu des propos racistes et il a tort moralement et juridiquement,
-ou bien il ne les a pas tenus et s’est fait manipuler et dans ce scénario il a lamentablement tort tant techniquement que professionnellement.
****
C’est qu’il faut être fin dans ce genre d’affaire et le prouver.
Tiens ! prends l’adolescent qui a tué ses frères et ses parents dans l’Ile de Beauté. Au début on disait directement dans la presse "un jeune Corse de 16 ans abat toute sa famille sans explication."
D’entrée de jeu des sémanticiens ont en un éclair fait observer que parler ainsi était connoté raciste.
On accréditait de la sorte que les Corses avaient des fusils comme dans Mérimée, qu’ils tiraient sur n’importe quoi et sur n’importe qui venu du continent. Et que maintenant, ils tiraient même sur leurs parents.
La remarque a été donc remarquablement vite enregistrée : La bonne presse désormais parle d’un ado "en Corse", elle ne dit plus lourdement qu’il est Corse de Corse, bien mieux elle précise à présent qu’il s’appelle exactement Charly. Tu vois le progrès de la démarche anti-raciste, ce gosse ne s’appelle c’est certain ni Doumé ni Angelo qui aurait pu suggérer une tare génétique très collective. Nous estimons que cette démarche élaborée va dans le bon sens.
"Le préfet crie à la "manipulation" (TF1)
"Paul Girot de Langlade affirme samedi que les propos racistes qu’on lui prête "ne sont pas les siens"".
Dans tous les cas, de notre point de vue, la cause est en vérité doublement entendue, ce haut fonctionnaire a doublement tort (voire quadruplement) :
-ou bien il a tenu des propos racistes et il a tort moralement et juridiquement,
-ou bien il ne les a pas tenus et s’est fait manipuler et dans ce scénario il a lamentablement tort tant techniquement que professionnellement.
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C’est qu’il faut être fin dans ce genre d’affaire et le prouver.
Tiens ! prends l’adolescent qui a tué ses frères et ses parents dans l’Ile de Beauté. Au début on disait directement dans la presse "un jeune Corse de 16 ans abat toute sa famille sans explication."
D’entrée de jeu des sémanticiens ont en un éclair fait observer que parler ainsi était connoté raciste.
On accréditait de la sorte que les Corses avaient des fusils comme dans Mérimée, qu’ils tiraient sur n’importe quoi et sur n’importe qui venu du continent. Et que maintenant, ils tiraient même sur leurs parents.
La remarque a été donc remarquablement vite enregistrée : La bonne presse désormais parle d’un ado "en Corse", elle ne dit plus lourdement qu’il est Corse de Corse, bien mieux elle précise à présent qu’il s’appelle exactement Charly. Tu vois le progrès de la démarche anti-raciste, ce gosse ne s’appelle c’est certain ni Doumé ni Angelo qui aurait pu suggérer une tare génétique très collective. Nous estimons que cette démarche élaborée va dans le bon sens.