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La Gauche prolétarienne en débat dans le Nord !

30 août 2009, 12:05, par cop

Je parlais de l’ensemble des révolutionnaires en France.

La distanciation avec la question des guerres d’indochine à cause des manœuvres du maoïsme chinois qui s’est mis à pieuter dans le même lit que l’impérialisme US et français, a couté cher.

Les maos français se sont pris une branlée à partir du moment où ils se sont écartés du centre du flux de révolte et de subversion qui courrait.

Leur conception du parti, et sur la démocratie ouvrière les ont mis en fâcheuse posture. La question du maoïsme chinois les a exécuté politiquement au fond.

Et je parle bien de la France.

En Italie ce fut différent. Historiquement (bien avant 68), les trotskystes étaient les mieux placés mais ils ne purent prendre le pas sur les maos.

L’histoire même du train des choses fit, qu’en l’absence de trotskystes assez puissants, les courants finirent par faire quelque chose d’approchant mais avec beaucoup plus de contradictions.

On peut comparer, d’une certaine façon, la trajectoire de Lotta Continua et celle de la GP , sauf que la première fut géante à côté de la seconde, et probablement bien plus ouvrière.

Mais la dissolution de Lotta Continua fut un feu d’artifice et celle de la GP l’extinction d’une braise.

Sur le maoisme. Il a donné dans le monde des courants féconds, et également des sectes délirantes et meurtrières, des saloperies bureaucratiques et également des partis révolutionnaires authentiques.

Mais nous parlions bien de la France. Oui le maoïsme n’existe plus trop. C’est comme ça .

Mais ce furent des militants qui exprimèrent une partie du courant de radicalisation qui secoua la France (et l’Italie) sur la période partant du discours de Khrouchtchev jusqu’à la moitié des années 70.