Pourquoi les espèces menaçantes se sentent-elle menacées ?
22 octobre 2009, 15:33, par paul
Il y a longtemps, j’ai eu une arme à feu dans les mains.
ben je trouvais ça encombrant.
en plus, même avec la couverture de la loi et de l’officialité de ma position, ben dans le feu de l’action, c’est loins d’être évident d’être efficace. oh... ça... on tire... mais pas comme au cinéma droit dans les yeux et en faisant mouche... la plus part du temps, c’est avec l’angoisse dans le ventre, tout le corps tendu, la tête vide, qui n’écoute ou n’entend même plus le palpitant...
en fait, bien souvent, le gars pas trop "con" qu’a un flingue entre les mains, il ne l’a même pas choisi. Il l’a parce qu’il faut bien qu’il gagne sa vie ou parce que tout simplement il n’a pas pu échappé à la conscription obligatoire qui surtout chez les gens de gauche est sensé lui inculquer les valeurs de solidarité sociales et nationales... et puis un jour il sert le truc auquel il est destiné : tirer sur des cibles mouvantes incertaines ailleurs que chez lui pour des raisons sur lesquelles il n’a aucune prise et dans le feu de l’action, il rampe, il cours, il se planque, il tire au jugé avant de décrocher, et s’il s’en sort sans égratignure, il a l’impression d’un miracle...
alors ne me dite pas non plus qu’il n’avait qu’à pas y être... le gars il se retrouve là de toute façon...
certes il y en a beaucoup qui y croit, ça je l’ai vu et c’est effrayant de voir tous ces mâles s’identifier très vite à l’ignominie de groupe ethnique qu’on leur inculque,la défense de la nation etc... ça fait tout de suite penser à la glissade dans le nazisme populaire.
et effectivement, ils se sentent en danger bien avant d’être dans le feu de l’action... pire encore, il vont au devant du feu de l’action, peut-être pour fuir leur terreur en fonça,nt tête baissée et en espérant que ça va passer ou que si ça casse, ça sera rapide et définitif...
je sais pas...
je ramène ça à beaucoup plus loin.
Le monde les effraie par son imprédictibilité : ils craignent de n’avoir jamais assez pour leur ventre et leur queue ou leur vagin. donc ils accumulent de la bouffe, du pouvoir par l’intermédiaire de leur cheptel de viande et de progéniture... puis ils ont peur que le monde, la nature, et les autres humains les envient, parce qu’ils sont eux-même envieux et incapables d’imaginer que l’ont ait d’autres préoccupation que les leurs et que donc la convoitise et la crainte du monde, de l’autre, est universelle.
alors ils se reproduisent pour être très nombreux, toujours plus nombreux que les autres.
Puis ils s’arment avec des armes toujours plus solides, nombreuses et destructrices que celles des autres
puis ils diffusent leur état de guerre permanente pour toujours maîtriser les possibilité d’agression et de conquête.
Ils vivent radicalement dans la peur parce qu’ils sont persuadés de l’universalité de leur psychologie.
Il y a longtemps, j’ai eu une arme à feu dans les mains.
ben je trouvais ça encombrant.
en plus, même avec la couverture de la loi et de l’officialité de ma position, ben dans le feu de l’action, c’est loins d’être évident d’être efficace. oh... ça... on tire... mais pas comme au cinéma droit dans les yeux et en faisant mouche... la plus part du temps, c’est avec l’angoisse dans le ventre, tout le corps tendu, la tête vide, qui n’écoute ou n’entend même plus le palpitant...
en fait, bien souvent, le gars pas trop "con" qu’a un flingue entre les mains, il ne l’a même pas choisi. Il l’a parce qu’il faut bien qu’il gagne sa vie ou parce que tout simplement il n’a pas pu échappé à la conscription obligatoire qui surtout chez les gens de gauche est sensé lui inculquer les valeurs de solidarité sociales et nationales... et puis un jour il sert le truc auquel il est destiné : tirer sur des cibles mouvantes incertaines ailleurs que chez lui pour des raisons sur lesquelles il n’a aucune prise et dans le feu de l’action, il rampe, il cours, il se planque, il tire au jugé avant de décrocher, et s’il s’en sort sans égratignure, il a l’impression d’un miracle...
alors ne me dite pas non plus qu’il n’avait qu’à pas y être... le gars il se retrouve là de toute façon...
certes il y en a beaucoup qui y croit, ça je l’ai vu et c’est effrayant de voir tous ces mâles s’identifier très vite à l’ignominie de groupe ethnique qu’on leur inculque,la défense de la nation etc... ça fait tout de suite penser à la glissade dans le nazisme populaire.
et effectivement, ils se sentent en danger bien avant d’être dans le feu de l’action... pire encore, il vont au devant du feu de l’action, peut-être pour fuir leur terreur en fonça,nt tête baissée et en espérant que ça va passer ou que si ça casse, ça sera rapide et définitif...
je sais pas...
je ramène ça à beaucoup plus loin.
Le monde les effraie par son imprédictibilité : ils craignent de n’avoir jamais assez pour leur ventre et leur queue ou leur vagin. donc ils accumulent de la bouffe, du pouvoir par l’intermédiaire de leur cheptel de viande et de progéniture... puis ils ont peur que le monde, la nature, et les autres humains les envient, parce qu’ils sont eux-même envieux et incapables d’imaginer que l’ont ait d’autres préoccupation que les leurs et que donc la convoitise et la crainte du monde, de l’autre, est universelle.
alors ils se reproduisent pour être très nombreux, toujours plus nombreux que les autres.
Puis ils s’arment avec des armes toujours plus solides, nombreuses et destructrices que celles des autres
puis ils diffusent leur état de guerre permanente pour toujours maîtriser les possibilité d’agression et de conquête.
Ils vivent radicalement dans la peur parce qu’ils sont persuadés de l’universalité de leur psychologie.