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Quel est le sens de la politique d’ « ouverture » de Sarkozy ?

28 octobre 2009, 10:42

antoine.vielliad, tribune de geneve, blog
La droite dérive vers l’extrème droite en France comme à Genève

Dans la multiplicité des différences entre la politique Genevoise et l
a politique française, il est intéressant de constater quelques évolutions parallèles. C’est le cas de la lente et constante dérive de la droite vers l’extrême droite. (...°

NDLR : j’AI FAIT SAUTER LES COMMENTAIRES SUR LA SUISSE CAR nOTRE pb nous suffit bien. L’analyse n’est pas sans intérêt.
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En 1998 à l’occasion des élections régionales en France, l’UDF se divise en deux entre les Libéraux qui veulent s’allier au FN pour défendre les intérêts économiques et les démocrates chrétiens qui refusent de telles alliances fort de leurs valeurs humanistes. Les Libéraux deviennent alors Démocratie Libérale et rejoindront l’UMP en 2002. Les Démocrates Chrétiens restent à l’UDF et décideront de former le Mouvement démocrate en 2007. 1ère étape en France.

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En 2002, Jacques Chirac tente de récupérer une partie de l’électorat FN en axant sa campagne sur le thème de l’insécurité. Jacques Chirac choisi le terrain politique le plus favorable à l’extrême droite. Cette stratégie a favorise la progression électorale du Front National qui pour la première fois atteint le deuxième tour de la Présidentielle. Jacques Chirac présente alors des candidats aux législatives face à tous les démocrates chrétiens afin de les faire disparaitre de la carte électorale. 2ième étape en France.

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En 2007, Nicolas Sarkozy ne se contente pas seulement de reprendre les thèmes de l’extrême droite, il en reprend aussi les idées (identité nationale), les provocations (les racailles) et la gouvernance autoritaire et personnelle. Le résultat est flagrant : l’électorat FN vote avec enthousiasme pour ce candidat de cette droite qui vire à l’extrême. Nicolas Sarkozy annexe alors les derniers mohicans démocrates chrétiens du Parlement regroupés dans un Nouveau Centre réduit à l’état de mouvement croupion. 3ième étape.

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En France, le centre a fini par perdre son identité centriste dans le confort d’une alliance électorale avec la droite.
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