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Quand E. Badinter fustige les nouveaux-nés allaités aliénants...

3 mars 2010, 16:16, par Roberto Ferrario

Non pas un "donneur de leçon" mais un troll du gouvernement que nous donne le "plaisir" de faire un tour de propagande sur notre site pour défendre indéfendable...

Mais aujourd’hui il est pas le seul sur d’autres articles d’autres "agents" son au "travaille pour "redore" l’image des membres de leur gouvernement exemple dans l’article que suive lise dans le fil de discussion un autre commentaire...

RF


http://bellaciao.org/fr/spip.php?article99149

Elisabeth Badinter, actionnaire de référence d’une entreprise multinationale publicitaire : Publicis.

Un jour, Elisabeth Badinter devra s’expliquer sur l’image dégradante de la femme que donnent les publicités réalisées par l’entreprise Publicis.

Un jour, Elisabeth Badinter devra s’expliquer sur l’image de la femme-objet qui apparaît dans les publicités réalisées par l’entreprise Publicis.

Un jour, Elisabeth Badinter devra s’expliquer sur l’image de la femme qui est véhiculée par les publicités réalisées par l’entreprise Publicis.

Lisez cet article :

Élisabeth Badinter est une femme de lettres et une philosophe féministe française, née Bleustein-Blanchet, le 5 mars 1944 à Boulogne-Billancourt. Elle est actionnaire de référence et membre du conseil de surveillance du groupe Publicis dont elle possède 10,16 % des actions.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Badinter

Mais une petite chose est gênante, à chaque retour d’Elisabeth Badinter sur la scène publique. Un détail. Trois fois rien. Mais tout de même.

Une de ses "casquettes", comme on dit, n’est jamais rappelée par les intervieweurs fascinés (et encore pas par Demorand, en préalable à son interview de ce matin) : outre son estimable activité de philosophe et d’écrivain, Elisabeth Badinter, fille et héritière de Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis, est aujourd’hui la deuxième actionnaire, et la présidente du conseil de surveillance de la multinationale publicitaire.

Cela ne la prive évidemment pas du droit de penser, et d’écrire. On peut régner sur les pages en quadrichromie des magazines, sur les affiches porno soft des abribus, et faire profession de philosopher sur l’émancipation féminine. On peut, et la constance de Badinter témoigne de la sincérité de ses convictions.

Mais ce double statut a toujours généré, dans la production philosophique badinterienne, un point aveugle : la violence de l’injonction publicitaire faite aux femmes.

Crème-toi matin et soir, épile-toi pour ressembler aux actrices porno, sois aussi mince que les squelettes que tu vois défiler dans les pages mode, et consomme, consomme, consomme, achète, fais chauffer le chéquier, pour être enfin parfaitement, totalement libérée.

Vu de ma fenêtre de matinaute mâle, cette injonction-là, qui se déploie à chaque dos de kiosque, à chaque coin de rue, semble au moins aussi terroriste que l’injonction à rentrer à la maison, et à revenir aux couches lavables. Mais Elisabeth Badinter, philosophe publicitaire, ne la voit pas.

http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=7135

LETTRE DE MME ELISABETH BADINTER AUX AMIS DE LA TERRE PARIS :

Monsieur le Président.

J’ai bien reçu votre lettre qui mériterait sans doute un débat plus approfondi que la forme épistolaire ne le permet, mais je me dois de vous répondre sur plusieurs points qui me semblent inexacts.

Quand vous parlez de dégradation de la qualité de vie dans le métro, je suis obligée de vous répondre, que la Régie, depuis quelques années, rénove l’ensemble de ses stations et modernise de manière évidente, pour qui les utilisent, les transports en commun, les matériels comme les stations. Je ne crois pas par ailleurs que les voyageurs de la ligne Météor trouvent que le cadre de vie du métro se dégrade.

En ce qui concerne la publicité, il faut que vous sachiez qu’elle est beaucoup moins présente qu’il y a quelques années : plusieurs centaines de panneaux ont été démontés, notamment dans le cadre des opérations « renouveau du métro » et dans les nouvelles rames il n’y a plus ni panneaux de fond, ni oriflammes. Quant au contenu, METROBUS n’a pas le droit, en tant que régisseur, d’être juge de la qualité des publicités ou des produits qu’elle présente, car en dehors des règles légales (interdiction du tabac, réglementation des alcools, bonnes mœurs etc...), elle est obligée d’accepter l’ensemble des publicités sous peine de se voir accuser de refus de vente. En outre, je pense que vous avez remarqué que bon nombre des publicités présentes concernent des expositions artistiques ou des spectacles vivants : sachez que la plupart de ces publicités bénéficient de la part de METROBUS d’un prix défiant toute concurrence car nous avons à cœur de défendre la culture sous toutes ses formes.

Enfin, en ce qui concerne les espaces de ce que vous appelez « la communication citoyenne libre ». vous devriez vous adresser à la RATP et non pas au groupe PUBLICIS car c’est une décision qui revient à la Régie.

De manière plus générale, votre courrier manifeste un rejet de la publicité pour tout ce qui ne convient pas à votre éthique personnelle. On peut certes regretter que notre société produise des biens jetables plutôt que durables. Je pense contrairement à vous, que le consommateur n’est pas dénué de discernement, qu’il a le sens de ses intérêts et sait très bien choisir ce dont il a besoin.

Enfin, il me semble qu’il faille rendre grâce à la liberté du commerce et de l’industrie car je ne connais pas de pays démocratiques où elle n’existe pas, même si l’inverse n’est pas toujours vrai.

En espérant que ces éléments d’information vous seront utiles, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de ma considération.

Elisabeth BADINTER.

http://www.amisdelaterre.org/Elisabeth-Badinter-Publicis-l.html

Elisabeth Badinter, côté face, écrit des livres sur le féminisme.

Elisabeth Badinter, côté pile, est l’actionnaire de référence d’une entreprise anti-féministe : Publicis.

Quel est le féminin du mot "tartuffe" ?

"Tartuffette" ?

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article99149