Pourquoi la bourgeoisie ressuscite le PS bourgeois ????
6 mars 2010, 19:07, par Quentin
Salut Bernard,
J’attends toujours mais sans illusions que le Front de Gauche décline ses conditions programmatiques minimales pour éventuellement entrer dans le gouvernement régional avec le PS et EE.
A la lecture de la plate-forme du front, on sent que les revendications et les axes du programme sont rabotés pour rester socialo-compatibles en vue du deuxième tour.
Par exemple la revendication de ne plus verser "d’aides aux entreprises qui font du profit mais licencient" me paraît des plus dangereuses. Qu’est-ce à dire ? Il faudrait donc continuer à en verser à celles qui font du profit mais ne licencient pas, ou pas avec un PSE ? Quel rapport avec un vrai contrôle démocratique sur les moyens de production ? N’est-ce pas en rester au capitalisme horizon indépassable ? Et que dire des "pôles de compétitivité" R&D des grands groupes, vers lesquels convergent tant d’aides publiques sans contrôle…
En clair, je crains qu’à la phrase de "gauche" succède le froid réalisme de gestion qui défait le référentiel socialiste depuis des décennies. Le recul sans combat sur les 37,5 annuités pour nos retraites me semble confirmer mes appréhensions.
Et le vote unanime des budgets de "gauche" 2010 en région ne me rassure pas.
Je crois que 2012 se prépare avec dans les chaudrons une nouvelle mouture de la gauche plurielle.
Salut Bernard,
J’attends toujours mais sans illusions que le Front de Gauche décline ses conditions programmatiques minimales pour éventuellement entrer dans le gouvernement régional avec le PS et EE.
A la lecture de la plate-forme du front, on sent que les revendications et les axes du programme sont rabotés pour rester socialo-compatibles en vue du deuxième tour.
Par exemple la revendication de ne plus verser "d’aides aux entreprises qui font du profit mais licencient" me paraît des plus dangereuses. Qu’est-ce à dire ? Il faudrait donc continuer à en verser à celles qui font du profit mais ne licencient pas, ou pas avec un PSE ? Quel rapport avec un vrai contrôle démocratique sur les moyens de production ? N’est-ce pas en rester au capitalisme horizon indépassable ? Et que dire des "pôles de compétitivité" R&D des grands groupes, vers lesquels convergent tant d’aides publiques sans contrôle…
En clair, je crains qu’à la phrase de "gauche" succède le froid réalisme de gestion qui défait le référentiel socialiste depuis des décennies. Le recul sans combat sur les 37,5 annuités pour nos retraites me semble confirmer mes appréhensions.
Et le vote unanime des budgets de "gauche" 2010 en région ne me rassure pas.
Je crois que 2012 se prépare avec dans les chaudrons une nouvelle mouture de la gauche plurielle.
Aïe, Aïe, Aïe
Fraternité communiste
Quentin (NPA)