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violence envers les personnes âgées
par MARTINE LOZANO
Publie le mardi 30 juillet 2013 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing5 commentaires
violence envers les personnes âgées

L’ENTRETIEN de PATRICK PELLOUX, MÉDECIN URGENTISTE ET ÉCRIVAIN DE
« MOURIR SEUL CHEZ SOI, C’EST LA PIRE DES VIOLENCES »
dénonce la perte de « 15.000 lits d’hospitalisation qui ont été abandonnés faute de moyens »..
les soins de dégradent et les maisons de retraite sont inabordables notamment à Paris où le côut est de 5000 euros !
qui peut se payer une maison de retraite à Paris à ce prix !
Des sommes qui ne peuvent être couvertes par les pensions de retraite sachant que la pension moyenne d’une femme retraitée est de 900 euros et entre 1200 -1400 euros pour un homme mais ce sont les femmes qui occupent en grande partie les maisons de retraite pour personnes dépendantes.De plus en plus de personnes âgées n’ont pas les moyens de payer une maison de retraite ,alors que la prise en charge des personnes âgées devraient être assurée par un service public et non des établissements privés qui font des profits sur le dos des personnes âgées.
il existe un service public mais la liste d’attente est longue , très longue.....
Si le vieillissement de la population et le doublement du nombre de personnes âgées de 85 ans et plus (une population fragilisée) constitue un progrès dans une société, cette situation ne doit pas se régler par le transfert vers des assurances privées pour ceux qui en ont les moyens car la dépendance et l’affaire de tous et doit dépendre d’un grand service public organisé. L’Etat doit s’engager réellement dans le cadre du Plan solidarité grand âge. . Qui peut se payer une maison de retraite ? à 5000 euros.....
De plus une enquête récente met en évidence la mauvaise presse des maisons de retraite.
la SOUFFRANCE se banalise chez les personnes âgées.
le journal humanité relatait la maltraitance dont sont victimes les personnes âgées dans certaines maisons de retraite. 50 % des personnes âgées hospitalisées et 30 % des résidents des maisons de retraite sont mal nourris. En effet, à la source on trouve une accumulation d’inattentions s’apparentant à des maltraitances : préjugés alimentaires qui conduisent à la prescription de régimes trop sévères, horaires inadaptés (repas parfois servi à 17h30), effet anorexigène de la distribution des médicaments, etc. Des patients handicapés ont des difficultés pour mastiquer, ce qui conduit à un effet buccal déplorable. Des dentistes pourraient pourtant facilement intervenir en amont. Quand on rentre dans la peau d’une personne âgée, « on perd ses repères, S’asseoir dans un fauteuil pour nouer ses chaussures, descendre un escalier, ouvrir une boite de médicament, décapsuler un comprimé, se coiffer, tous ces gestes simples deviennent difficiles voire impossibles. »
"Si il existe des établissements exemplaires , il y a aussi de très mauvais établissements !
sachant que les personnes âgées peuvent avoir une toilette en 5 minutes, un petit déjeuner donné en 5 minutes ...
En 60 minutes deux employées doivent servir, donner à manger, desservir...80 pensionnaires.".....
http://www.lequotidiendumedecin.fr/...
Ce sont les profiteurs qui s’engraissent sur le dos des familles, des retraites !
La maltraitance peut être quotidienne car ce qui compte c’est la rentabilité !
petit tour d’horizon européen !
les Allemands âgés sont dans des maisons de retraite en Slovaquie , en République Tchèque et en Slovaquie car Les Allemands exportent leurs retraités en Europe de l’Est et en Asie,c’est ainsi que des retraités allemands sont en Europe de l’Est, faute de pouvoir payer les maisons de retraite en Allemagne. "En 2011, environ 7 140 Allemands vivaient dans des maisons de retraite en Hongrie, 3 000 en République tchèque, et un peu plus de 600 en Slovaquie ;le prix d’une maison de retraite en Allemagne est de 2 900 euros et 3 400 euros par mois .
En Grèce des retraités se suicident, on se souvient de ce retraité qui à l’arrivée de l’huissier venu lui annoncer son expulsion de son appartement se jeta dans le vide EN CRIANT "Comme cela, je ne laisse aucune dette à mes enfants"près d’Athènes En effet les tentatives de suicides et les suicides augment en Grèce du fait de la crise économique .
En Espagne Les séniors sont largement touchés par la crise , Victimes d’escroquerie de la part de l’équivalent espagnol des caisses d’épargne ( CAM ) qui a spéculé avec les économies des retraités et des séniors, ces derniers dont l’argent des économies avait été placé dans des placements très risqués se sont retrouvés ruinés par la bulle spéculative .Rappelons que la plupart de ces séniors victimes sont d’anciens ouvriers .
Au Japon des retraités commettent des larcins pour subvenir à leurs besoins.
En Russies les retraités vendent de petits objets dans les rues par moins 30 .
Martine Lozano militante associative
Messages
1. violence envers les personnes âgées, 30 juillet 2013, 22:47
5000 euros c est honteux
2. violence envers les personnes âgées, 30 juillet 2013, 23:30, par Sam’ suffit
Quand on sait ( ou pas !) que le taux de rentabilité des Maisons de retraités est fixé à ...25% par les actionnaires , on comprend le pourquoi du comment de la bagarre autour de ces Maisons et de l’enjeu des futures négociations sur la Dépendance !
3. violence envers les personnes âgées, 31 juillet 2013, 07:28, par EFX
lire ce billet de la cellule ouvrière du bassin minier ouest du pas de calais, c’est aussi incroyable et ça se rapproche de cet article.
Quand les malades deviennent pour la Sécurité Sociale, des variables d’ajustement budgétaire, le glas est sonné pour cette institution sociale créée en 1945 par le CNR : un seul remède, le Socialisme !
Depuis quelques mois, les caisses de Sécurité Sociale ont renforcé les contrôles des malades et notamment des malades de longue durée.
Le résultat est sans équivoque, 50% des malades convoqués devant les médecins conseils de la Sécurité Sociale voient leurs indemnités journalières supprimées du jour au lendemain avec la mention « peut reprendre le travail ». Mais qui sait que ces médecins de la sécu, touchent des primes, en plus de leur salaire, pour faire ce « sale boulot ».
Des travailleurs et leur médecin font appel de ces décisions qu’ils considèrent comme injustes et arbitraires, en recourant à un expert nommé selon le Code de la Sécurité Sociale, c’est-à-dire quand les deux partis s’accordent sur un nom.
Mais force est de constater que ces experts soi-disant éthiques et indépendants, ne le sont plus quand leurs décisions ne s’appliquent pas sur une véritable expertise médicale, c’est-à-dire la réalité du patient examiné, mais sur des textes, ce qui les renvoie mécaniquement à n’être plus des médecins ayant fait le serment d’Hippocrate mais des experts-juridiques au service d’une institution créée pour les travailleurs et par les travailleurs.
Et c’est dans les salles d’attente que les langues se délient, notamment quand on voit un patient sortir en pleurs et qu’on s’imagine quel a été le niveau de mépris et d’infantilisation exercé par cet expert qui a, comme le Médecin-Conseil, un pouvoir extraordinaire de destruction des vies humaines en levant ou baissant le pouce à la manière des patriciens romains.
Alors que dire quand un de ces experts à 80.50 euro la visite (le tarif d’une contestation « démocratique » d’une décision arbitraire, le droit de contester pour s’entendre dire NON) , dit au patient inquiet et sans défense : « je ne suis pas là pour faire de l’humanisme mais pour faire respecter des textes, je ne fais que les appliquer, si vous n’êtes pas satisfait, adressez-vous aux politiques, de droite et de gauche, pour qu’ils les changent, mais ils ne changeront rien, s’ils s’en fichent moi j’applique ».
Que dire quand le patient expertisé, qui essaie de défendre son cas en rappelant à l’expert qu’il a fait le recours à une décision injuste car il ne sent pas apte à reprendre un travail, sur conseil de son médecin traitant avec l’appui de son chirurgien ou spécialiste, se voit répondre : « ils font dans le clientélisme ».
Que dire quand ces experts éthiques et indépendants vous relancent les flonflons du trou de la sécu en vous disant : « la Sécurité Sociale n’a pas vocation à payer des indemnités à des personnes qui peuvent travailler sur un poste adapté, car ces personnes peuvent exercer une activité différente »…
Imaginez la tête de cette femme de ménage quinquagénaire, ex ouvrière d’usine, cassée par le travail et déjà usée, à qui on demande de retravailler malgré ses souffrances.
Le pire est dans cette réflexion méprisante d’un médecin expert éthique et indépendant, à un travailleur du bâtiment de 55 ans qui, atteint d’une maladie des os (connue mais sans traitement médical connu) depuis des années, ne peut presque plus marcher : « Vous allez mieux, alors faites un dossier à la Cotorep, votre tête est vos bras ne sont pas malades, vous pourriez travailler dans un nouveau métier sur un poste aménagé derrière un bureau…avec un ordinateur. »
Pas de chance, ce travailleur est tombé sur un « Yakafocon » roulant dans un somptueux 4x4 japonais.
Mais comment en est-on arrivé à un tel niveau de mépris oligarchique pour les travailleurs malades ou usés par le travail pénible… où est l’esprit de solidarité qui a animé Ambroise Croizat et le CNR pour créer la Sécurité Sociale alors la France sortait d’une guerre destructrice et couteuse ?
Les profits caractérisés par une contribution de plus en plus restreinte des entreprises à la Sécurité Sociale et l’individualisation pour abattre l’esprit de solidarité de classe de la Sécurité Sociale, sont peut-être les premières réponses.
Car les 34 milliards annuels accordés au patronat au titre des exonérations de cotisations sociales (près de 300 milliards d’euro en 20 ans soit 2000 000 000 000 de francs (2000 milliards) soit une année de budget de l’Etat dans les années 80) ne vont plus dans les caisses de la sécu, donc il faut trouver des variables d’ajustement budgétaire pour combler les pertes (le fameux trou)… D’où les déremboursements de médicaments et de prestations, et bien sur les malades qui sont jetés du système par l’arbitraire de fonctionnaires zélés et d’experts aux ordres… trop cher mon fils !
En fait, ils nous rabâchent que la Sécurité Sociale est malade et que l’Etat ne peut pas tout faire, pour l’amener dans l’escarcelle des fonds d’investissements et des assurances, et pour détruire l’esprit du CNR en 1945, comme le disait Denis Kessler en 2007 : « Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis ancien entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer. Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde moderne pour défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance »
Ainsi déjà beaucoup de secteurs nationalisés en 1945 au nom de l’intérêt de la nation ou suite à la collaboration de leurs patrons, ont été privatisés, mais ils restent des bastions à fragiliser de l’intérieur, grâce à de zélés collaborateurs imbus de leur pouvoir, avant que les armées financières capitalistes puissent lancer leurs assauts pour s’emparer des butins, au détriment des populations car la vie humaine est devenue une source de profits… Tu paies ou tu crèves, c’est de l’angélisme par la sélection entre forts et faibles, entre bien portants et malades, entre riches et pauvres !
Manifester, pétitionner, ils n’en ont que faire… tournez, tournez manège ! Voter le bon candidat pour éliminer un intrus mais au second tour un autre pire que l’intrus éliminé apparaît ! La droite, l’extrême-droite, la gauche, l’extrême gauche, le centre droit, le centre gauche… beaucoup de discours, parfois même des beaux discours, mais pour dire quoi et faire quoi face à ce rouleau compresseur qui écrase le peuple sur son passage et sans se soucier de lui… hommes, femmes, enfants, malades, vieillards, pauvres, très pauvres… tout le monde est écrasé, parce que c’est la Crise.e.e.e.e !
Ah la crise, la dette, les trous, la compétitivité, la concurrence, le marché, la mondialisation, la création de richesses, les tendances, les charges, les caisses, la lourdeur du Code du Travail, la bureaucratie, le low-cost, la contrefaçon, les évadés fiscaux, les banques, l’euro, l’Europe, les pays émergents, les syndicats, le décolleté de Nabila et le Royal Baby… voilà l’actualité proposée !
Mais face à cette déferlante d’économisme réactionnaire et d’informations décadentes, exercée par la puissance médiatique de la propagande capitaliste, où est l’être humain, que lui reste-t-il d’autres que d’être devenu une variable d’ajustement budgétaire sur laquelle on fait des économies ?
Parler de libéralisme et de capitalisme, pas de gros mots !
Parler de dignité et de respect, une plaisanterie !
Parler de démocratie et de contrôle, c’est un canular !
Parler de gratuité et de partage, quelle utopie !
Parler de solidarité et d’unité entre travailleurs, une gabegie inutile !
Parler de guerre de classes, une invention !
Parler d’un Etat socialiste, mais c’est une horreur !
La crise, la dette, les trous, la compétitivité, la concurrence, le marché, la mondialisation, la création de richesses, les tendances, les charges, les caisses, la lourdeur du Code du Travail, la bureaucratie, le low-cost, la contrefaçon, les évadés fiscaux, les banques, l’euro, l’Europe, les pays émergents, les syndicats, le décolleté de Nabila et le Royal Baby… « Voilà l’actualité qui intéresse et qui fait des parts de marchés dans l’audimat » diront les gros beaufs experts de tous genres, endimanchés et cravatés pour avoir l’air d’être intelligents, et qui utilisent les plateaux et les tribunes des média et journaux pour leur horrible propagande qui divise le Peuple à coup de mensonges.
Reprendre l’initiative et le contrôle, unir le peuple, préparer l’avenir… seule l’organisation marxiste-léniniste en est capable, et cette organisation en Front Populaire antilibéral et anticapitaliste n’est ni de droite ni du milieu ni de gauche, elle est communiste, le seul antidote au poison capitaliste : la preuve est la dégénérescence depuis 20 ans, la conséquence de la chute du bloc soviétique, trahi de l’intérieur et frappé de l’extérieur par les servants du système qui nous oppresse et nous infantilise, le capitalisme.
Camarades, n’est-il pas venu le temps de s’organiser sans sectarisme sur des valeurs populaires de classe ?
4. violence envers les personnes âgées, 31 juillet 2013, 11:06, par méduse
"Mourir seule chez soi", une violence ? Ben dis donc, c’est le genre de violence qu’on se souhaite, sachant que 90 pour cent des décès en france sont dans l’entassement et la maltraitance d’un hosto ou d’un ehpad, sans intimité ni liberté aucune, trimballée et intubée ! Mourir chez soi est devenu, seule ou pas, un luxe ou une chance. D’ailleurs, avoir un chez soi qui mérite ce nom le devient aussi.
Les rêves des sanitaristes sont souvent des cauchemars. Il faut aussi se poser quelques questions sur l’autonomie du rapport à soi, et de la médecine imposée et invasive, qui sauve rarement, mais fait du PIB, quand on manifeste pour avoir un irm dans son hosto de sous-prèf’.
1. violence envers les personnes âgées, 31 juillet 2013, 13:21
je suis d’accord avec Meduse
c ’est le titre du livre de Pelloux qui d’ailleurs en 2003 a assisté aux décès de 15OOO
personnes âgées qui vivaient seules ou seuls ൠParis dans de petits logements souvent sous les toits
il n’y a pas que des bobos à Paris
il y en a de plus en plus au ps cheZ les verts et UMP et des sans cartes
cela n ’ont pas de pbs
rappelons qu’une maison de retraite à Paris vaut 5000 euros y compris en proche banlieues
une exposition de peinture vaut 2500 pour 8 jours