Home > Nuova repressione a Oaxaca

La città di Oaxaca è di nuovo scenario di fatti di sangue. Verso le 11 del mattino, in occasione della festa popolare conosciuta come «La Guelaguetza», elementi di varie corporazioni repressive (Ejército Mexicano; Policía Federal Preventiva, PFP; Agencia Federal de Investigaciones, AFI; Policía Preventiva, Policía Bancaria e Industrial, Policía Municipal) hanno attaccato con gas lacrimogeni e armi da fuoco una manifestazione pacifica della Asamblea Popular de los Pueblos de Oaxaca (APPO) e della Sezione XXII del Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación.

I manifestanti si dirigevano al Cerro del Fortín, situato nella parte nord-est della città, a circa due chilometri dal centro, per occupare il teatro all’aperto Auditorio Guelaguetza, sede tradizionale de lla festa popolare.
Il corteo è partito dallo zócalo (piazza principale) e la repressi si è scatenata all’altezza della via Crespo. Poco dopo, i manifestanti hanno incendiati alcuni autobus per usarli come barricate. Le forze dell’ordine con l’ausilio di agenti in civile hanno colpito brutalmente i manifestanti come anche passanti innocenti, esattamente come il 25 novembre dell’anno scorso.
La novità questa volta è l’aperta partecipazione di soldati in uniforme, il che potrebbe indicare una nuova ed inquietante tappa della scalata repressiva che vive il Messico.
Il fatto che la brutale repressione sia stata diretta dal Segretario di Protección Ciudadana, Sergio Segreste Rios, il quale, nell’amministrazione precedente fungeva da direttore dell’Ufficio Diritti Umani, la dice lunga sulla realtà di Oaxaca.

In serata vigeva in città uno stato d’assedio non dichiarato, mentre le forze di polizia continuavano a pattugliare la città in cerca di persone da arrestare. Verso le 22, il governo locale riconosceva 40 restati. Vi erano inoltre dichiarati 15 poliziotti e quattro civili lesionati.
Tuttavia, secondo il sito «Oaxaca en pie de lucha»
( http://oaxacaenpiedelucha.blogspot.com/2007/07/represion-en-oaxaca_16.html ), si riportava almeno un morto, un desaparecido, 50 feriti e 60 arrestati. Le cifre non sono confermate, ma è da temere che la situazione peggiori nel corso della nottata.
Tutti gli Articoli e Foto al Link:
http://www.edoneo.org/mexi.html

Messaggi
1. Nuova repressione a Oaxaca, 19 luglio 2007, 16:00
Un an après le début du conflit d’Oaxaca, la Commission nationale des droits de l’homme du Mexique (CNDH) relève de nombreux cas d’agressions, homicides, détentions arbitraires et tortures, commis principalement par les forces de l’ordre durant les troubles qui ont agité, en 2006, cette ville touristique du sud du pays. Dans un rapport publié le jeudi 24 mai, la CNDH souligne la "responsabilité directe" du gouverneur de l’Etat d’Oaxaca, Ulises Ruiz, dont une partie de la population a essayé en vain d’obtenir le départ. Elle épingle aussi la police fédérale ainsi que l’armée accusée d’avoir retenu, fin octobre, une cinquantaine de civils dans une base militaire. La Commission a reçu 1 352 plaintes pour atteintes aux droits de l’homme, et estime fondées plusieurs centaines d’entre elles. Le conflit a fait au moins douze morts. Mis à part un manifestant atteint par une grenade lacrymogène tirée par la police, lors de la reprise de la ville par les forces fédérales, fin octobre, la plupart des victimes (notamment le cameraman américain Brad Will) ont été tuées par balles par des assaillants non identifiés, que l’on suppose être des hommes de main du gouverneur.
Une dizaine d’autres décès sont la conséquence indirecte des tensions, comme celui d’un malade dans une ambulance bloquée par des manifestants.
Le rapport note que "les deux camps ont commis des excès, les protestataires comme les fonctionnaires publics". Le président de la CNDH, José Luis Soberanes, incrimine surtout "la passivité gouvernementale, puis les actions disproportionnées de certaines autorités". Elles ont engendré "une situation dans laquelle les citoyens ont été pris au piège de la violence politique".
Amorcé par une grève des enseignants, le 22 mai 2006, le mouvement a vite canalisé tous les mécontents de la gestion de M. Ruiz, et donné naissance à l’Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca (APPO). A plusieurs reprises, des centaines de milliers de manifestants ont exigé la démission du gouverneur. Deux vagues de répression, fin octobre et surtout fin novembre, ont désarticulé l’APPO.
La plupart des personnes arrêtées ont été libérées depuis, grâce aux cautions payées par une fondation caritative du magnat des télécommunications, Carlos Slim. Mais 32 sont toujours détenues, dans des conditions que la CNDH juge illégales.
Si aucun des agresseurs qui tiraient contre les barricades n’a été arrêté, 250 militants ou sympathisants de l’APPO se retrouvent inculpés de sédition ou violences. Lors d’une conférence de presse à Oaxaca, mercredi, le Comité de libération fondé par le peintre Francisco Toledo a dénoncé le "harcèlement" dont sont l’objet trois des avocats chargés de les défendre. Les charges paraissent souvent fabriquées.
Le Monde. Article paru dans l’édition du 27.05.07.