Accueil > ET SI ON FAISAIT LA REVOLUTION ?

ET SI ON FAISAIT LA REVOLUTION ?

Publie le mardi 9 août 2005 par Open-Publishing
35 commentaires

de Jacques-Robert Simon

Ne craignez rien, je ne suis pas plus agité que d’habitude. Je me demande seulement s’il est raisonnable d’attendre que MM. Sarkozy, Chirac, Hollande et Fabius aient fini par s’entendre pour faire élire l’un d’entre eux si l’on veut que les choses changent un petit peu.

Une révolution doit tenir compte des rapports de force et des possibilités du moment. En fin de compte, les citoyens sont les plus nombreux et, le référendum l’a montré, ils sont particulièrement éveillés. La force, si elle est organisée, est de notre côté. Les moyens de communication, Internet en particulier, nous donnent aussi les armes dont nous avons besoin. Nous sommes donc les plus forts et les mieux armés. Il suffit donc de vouloir la Révolution.

Tout changer en un jour va être difficile, la genèse nous a appris qu’il faut au moins près d’une semaine. Commençons par le plus urgent : il faut que nos spéculateurs et nos multinationales sachent qui décide sur notre planète : dans mon esprit ce devrait être les citoyens.

Il faut que ceux-ci prouvent donc leur puissance. Il me semble qu’il serait judicieux de mettre en faillite une multinationale par un boycott soigneusement organisé à l’échelle mondiale. Disons Coca Cola par exemple. Bien entendu, on est un petit peu injuste, cette multinationale n’est pas « plus pire » que d’autres ! Mais l’important, c’est l’exemple.

En plus du boycott il faudrait encourager la promotion d’ersatz, il existe Elsass Coca en Alsace. On pourrait penser à Anar Coca, Trotsko Coca, Mao Coca voire Sarko Coca...Je pense que la panique boursière s’installerait en beaucoup moins d’une semaine. Lorsque les citoyens seront craints, on passera aux autres étapes.

Réchauffer la banquise

http://www.la-gauche.org/

Messages

  • C’est d’une évidente clarté...
    Le jour où les citoyens comprendront que c’est eux qui ont le pouvoir, le changement pourra alors se faire...
    bernard

  • Cela fait des années que des gens qui passent sur ce site boycottent coca, mac do, etc.

    Mais nous ne représentons pas une Révolution possible, et les autres citoyens ne sont pas toujours sensibilisés à ces questions.

    Il est donc nécessaire de faire acte "d’éducation populaire" sur le long terme, c’est pourquoi actuellement on ne peut que se situer dans une perspective réformiste...

    A moins qu’un élément provoque une énorme révolte populaire, mais la popularité de sarko étant ce qu’elle est, j’en doute.

  • Cela semble une trés bonne idée ; Mais le choix de la "cible " devrais etre plus tactique . Je pense qu’il serait possible de choisir une firme qui est déjà affaiblie sur le plan financier, qui pourrait avoir une image de marque émoussée d’avance, et où il serait possible de promouvoir facilement des produits de subtitution .
    J’espere que cette reflexion personnel pourra permettre de réaliser ce projet

  • Boycotter Coca-Cola ?

    Et que fait on de tous les salariés mal payés, mal considérés, sans sécurité de l’emploi ?

    Boycotter une multinationale revient à mettre sur le carreau des centaines de milliers de salariés.

    Les dirigeants, eux, s’en sortiront toujours en spéculant ailleurs et en créant une autre multinationale sous un autre nom.

    Boycotter les multinationales revient à paupériser un peu plus les petits.

    Mais j’imagine que ceux-là même qui appellent au boycott des multinationales sont tranquiiiement installés dans un emploi protégé, sans souci du lendemain.

    ça donne bonne conscience de trouver un coupable, sans réfléchir sur le résultat qui n’aura rien à voir avec le but escompté.

    La révolution, c’est un tsunami des esprits et des comportements, ce n’est pas mettre sur le carreau les petits salariés par millions.

    Antoine

    • Réponse vraiment fumeuse !

      Je ne m’attendais pas à trouver une message prônant la consommation sur ce site !

      Pour aider les « plus petits » et les « centaines de milliers de salariés » il faudrait boire Coca-Cola ? Pour aider les intermittants du spectacle, il faudrait passer plus de temps devant la télé ? Étrange... Il est bien connu que pour aider les enfants pauvres du tiers-monde il faut acheter les produits qu’ils fabriquent ?

      N’importe quoi !

      Boycottons la TV, le Coca,... et achetons (avec modération) dans les commerces de proximité, des produits locaux respectueux de l’environnement !

    • Défendre les emplois contre toute attaque..

      Défendre les emplois des multinationales tout en voulant lutter contre l’hégémonie de ces mêmes multinationales, c’est comme demander le désarmement tout en refusant de fermer des usines d’armements sous prétexte qu’il faut conserver ces emplois... Des reconversions sont toujours possibles !

      Mais l’on reconnait bien là les stratégies de la CGT...

    • salut,
      vu les propos anticegetistes tenus, et compte tenu que la cgt est un syndicat ou se retrouvent les classes salariés et ouvriers (comme d’autres OS d’ailleurs), je vois difficilement comment faire une révolution si d’entrée vos adversaires sont ceux là ??? ne vous trompez pas d’adversaire.
      c’est pas en arrêtant de boire du coca etc.. que vous changerez quelque chose, la révolution se fera quand la France sera dans la rue en bloquant tout !!!!!!
      moi je suis prête, les beaux discours STOP, l’action OUI !

    • Moi je ne boycotte rien du tout pour la simple raison que je n’en ai pas les moyens , j’achète le moins cher point a la ligne .
      Le boycottage et acheter les produit régionaux et ce bla bla c’est très joli , mais c’est bon pour la gauche caviar .
      Demandez aux RMistes si ils pensent a boycotter , ils penseraient plutot foutre leur poing dans la gueule du premier Vilpain ou sarko qu’ils croisent dans la rue .

      Bonjours chez vous , je ne suis pas un numéro , je suis un homme libre .

    • Coca c’est le cola le plus cher, donc tu boycottes et t’es pas si libre

    • Et bien ! si coca est le plus cher le problème de ce pose même pas .
      Et je répète que de toute façon je ne boycotte rien du tout et en tout liberté j’achète le moins cher .
      Quant a la liberté c’est dans la tête qu’on l’a , apparemment tu l’as ailleur .

    • ce n’est pas parce que je ne suis pas dans ton schéma de pensée que tu as raison et que j’ai tort.

      Curieux cette manière de déniger l’autre, en taxant ses propos de "n’importe quoi", parce qu’il contre-argumente.

      As tu déjà connu le licenciement, la misère, la non possibilté de nourrir tes gosses ?

      Refuser de voir cet aspect du problème signifie que tu n’as pu étudié la situation dans son ensemble, mais simplement par le bout de ta petite lorgnette, enfoncé que tu es dans ta philosophie de pensée unique.

      J’ai été longtemps délégué syndical, défendu l’ouvrier.

      Je suis un homme de terrain, pas un donneur de leçons sur le net, calé dans son fauteuil et dans ses petites pensées étriquées.

      A ciao bonsoir.

  • un rève "yacatiste" passe ! c’est doux comme un dividende, je sens que les patrons des multinationales vont s’inquiéter ferment, et que les histrions télévisuels vont rapporter l’anecdote.

    quant à Chirac, Sarko and cie...ils en tremblent de terreur ! ils ont toujours tapés sur les épaules des pseudo-révolutionnaire...(même que certains en ont fait partie !)

    arlequin

  • Si pour toi faire la révolution signifie "arrêter de boire du coca" tu es un piètre révolutionaire...sur ce site vous prônez souvent LA REVOLUTION alors faites là !!!...He oui, pseudo révolutionnaires, il y a toujours du sang et des larmes dans une révolution...alors arrêtez de vous masturber le cerveau et passez à l’acte, battez vous, personne n’est jamais tombé foudroyé par une simple phrase même assassine...!!!

    • Théoriquement, la révolution ne requiert pas violence, mais implique seulement un changement d’état et d’Etat. Maintenant, même avec les mailleurs arguments du monde et des millions de partisans, il reste quand même un ultime rempart au pouvoir : police, CRS, militaire, tout ce qui a un uniforme ou qui peut mordre. Et là, je ne vois pas d’autres recours que la force. Le problème, c’est que cette dernière est difficilement aux côtés d’émeutiers peu organisés, surtout face à des barbares qui ont l’apparence et l’intelligence de Robocop.

      Moi je veux bien faire la révolution mais bon, faire des manifestations c’est bien gentil. Il faudrait pouvoir les tenir un peu plus que quelques heures. Et sans se faire rouler dessus par les forces de l’ordre de préférence.

      C’est qu’il y a une règle en société, c’est que plus tu est est pacifique/pacifiste, plus tu te fais taper dessus. Tandis que si tu fais comprendre que tu peux rendre les coups ou au moins opposer une sérieuse résistance, on te laissera certainement ton périmètre de sécurité. On a rien sans rien...

    • Faire la révolution a mon sens c’est pas buter son voisin parcequ’il a voté sarko ou qu’il va le faire .
      Non , il faut buter la source de nos problèmes Sarko et ses crottes , deveidjan , le fromage qui pue , tous les corrompus du sénat , bref j’énumère dans le désordre car il y en a beaucoup d’autres .
      C’est ceux là qu’il faut abattre d’une façon ou d’une autre.
      Et créer une assemblée constituante pour établir les fondements de la 6 eme République en croisant les doigts pour quelle ne subisse pas les même dérives que la 5 eme.

  • TECHNIQUES DE LUTTES

    Ce qui suit consiste à remémorer, faire découvrir ou populariser les techniques de lutte syndicale car dans toute bataille, il faut partir de quelques idées fortes :

    Porter à l’adversaire plus de coups qu’il ne peut vous en porter, voire lui porter des coups qu’il ne peut rendre.

    Analyser le rapport de force :

     Numériquement, combien nous sommes ;
     L’impact sympathie/rejet de la lutte par les autres salariés, par la population ;
     Les contraintes financières, c’est à dire les moyens en fric pour continuer la luttes.

    Eviter l’épuisement des forces, des luttes dures d’emblée peuvent être une faiblesse : le patronat a, dans sa gestion, programmé ce type d’effets sporadiques : production transférable, reprise de production ailleurs, stocks, jaunes, intérim, réserves financières, etc.

    Savoir stopper une lutte, éviter le jusqu’au-boutisme quand on n’est pas en situation favorable. Continuer à occuper minoritairement l’entreprise finit par offrir au patron des mécontents manœuvrables contre les grévistes. Les pertes de salaires sont telles que la reprise d’une lutte deviendra difficile. L’écœurement joue contre la mobilisation.

    Prévoir des solutions de replis, de luttes ou de revendications.

    Analyser l’histoire, la stratégie, les buts des forces en jeu : Bourgeoisie/salariés (patronat dur ou modéré, salariés plutôt revendicatifs ou pas) Organisation/luttes (si les syndicats sont plutôt mous ou radicaux, si les luttes bénéficient d’expérience autonome, etc.)
    LES LUTTES SE DEFINISSENT PAR LES CATEGORIE SALARIALE, LEUR TERRITORIALITE OU ENCORE PAR LEUR CONTENU :
    Catégories salariales : Luttes des OS, des ouvriers qualifiés, des postiers ou des infirmières, des IATOSS ou des enseignants etc..., appelées luttes catégorielles. Si la luttes est le fait de toute une entreprise ou établissement et porte sur des revendications pour l’ensemble du personnel, la lutte est inter-catéeorielle.

    Territorialité : Si la lutte a lieu dans un seul établissement, c’est une lutte au niveau du site. Exemples : luttes au CHU de Caen, à Moulinex, Caen.

    Une lutte au niveau du groupe se situe sur plusieurs sites mais au sein d’un même groupe. Exemple : luttes au niveau du groupe Renault.

    La lutte peut être celle d’un secteur d’activité (branche). Exemples : secteur santé, chimie ou métallurgie. Une lutte peut avoir lieu sur l’ensemble des secteurs d’activité et des sites.

    Contenu : Le contenu revendicatif de la lutte peut être matériel (salaires, retraites, condition et temps de travail, Sécu ...), politique (retrait d’une loi, critique d’une politique anti-sociale, conquête de nouveaux droits syndicaux, constitution de contre pouvoirs salariés dans une entreprise ...). Il peut aussi évidemment mélanger les 2 aspects : par exemple, simplification et homogénéisation par le haut d’une grille de qualification dans une branche donnée. Cette revendication matérielle permet également de favoriser l’unification des travailleurs de cette même branche et donc d’ouvrir des perspectives de luttes plus importantes.

    Les luttes peuvent aussi être menées tout simplement en solidarité avec d’autres luttes.
    LES DIFFERENTS TYPES DE LUTTE :

     La protestation verbale : c’est le type de lutte le plus simple.

     La pétition : c’est un écrit dénonçant, réclamant, exprimant un désaveu, un désir. La pétition peut quelque fois influencer, faire obtenir de menus avantages le plus souvent illusoires et démagogiques. Certains syndicats ne faisant ou ne voulant rien faire, ils se dédouanent par une pétition à des fins électorales ou pour avoir bonne conscience

     Le débrayage : c’est la cessation d’activité pendant une courte durée maximum quelques heures. Le débrayage exprime déjà un mécontentement plus grand, la naissance d’une certaine radicalité. Le débrayage est utilisé comme pression pour des négociations sur des effets à court terme ou des revendications mineures. Exemple : manque de chauffage, problèmes de primes, de salissures ou de casse-croûte etc.

     La grève perlée : débrayage d’une partie du personnel puis reprise tandis qu’une autre partie débraye et ainsi de suite. Avantage : perte de salaire minimum par individu tandis que l’établissement est pratiquement paralysé et que l’employeur paie ses salariés devenus peu productifs voire inactifs. L’employeur tentera de faire travailler les non grévistes, l’encadrement, ou les intérimaires. Si cela ne s’avère pas suffisant, il fermera l’entreprise pour un temps, c’est le lock out qui lui évite de verser des salaires à des gens inactifs.

     Le coulage : freiner la production en étant le moins productif possible.

     La grève du zèle : application stricte ou excessive des consignes et des règlements entravant le bon fonctionnement de la production.

     La grève limitée : les salariés cessent le travail pour une durée limitée.

     La grève illimitée : cessation du travail par les salariés jusqu’à ce que ceux-ci décident de reprendre le travail. Avantage : exprime une certaine radicalité, une participation à la lutte, bloque tout ou partie de la production. Inconvénient : perte de salaire importante pour les grévistes. L’établissement peut continuer à produire avec des intérimaires, des non grévistes. La production peut être réalisée sur un autre site.

     Le piquet de grève : mise en place de barrages pour empêcher les non grévistes de pénétrer dans l’établissement pour réaliser l’ouvrage. Les conditions matérielles du piquet sont souvent déplorables : pas d’abris, soumis aux intempéries. Une partie des non grévistes arrivent parfois à pénétrer dans l’établissement ou bloqués à l’intérieur ils continuent d’assurer la production.

     La grève avec occupation : les grévistes investissent le secteur visé, évacuent les non grévistes, détournent à leur profit la logistique : salles de réunions, réfectoires, dortoirs, photocopieuses, téléphones et véhicules.

     yLa lutte intra muros : se limite à l’intérieur de l’établissement.

     La lutte extra muros : aller envahir et occuper tel établissement ou une administration favorable à l’employeur : Direction Départementale du Travail et de Emploi, justice, mairie, local de parti politique, siège d’un journal, Chambre de Commerce et d’Industrie, quartier résidentiel des cadres ou de l’employeur, entreprise où a été transférée la production.

    LA LUTTE DOIT CHERCHER LA COMPLICITE ET LE SOUTIEN DE LA POPULATION, EXPLIQUER LES REVENDICATIONS ET EVITER DE GENER LE PLUS POSSIBLE LES SALARIES ET/OU LES USAGERS.

     La manifestation de ville : elle fait découvrir le conflit, popularise la lutte, maintient la pression, permet de jauger le rapport de force.

     La manifestation nationale voire internationale obéit aux mêmes règles que celle de ville mais à une plus grande échelle.

     L’intox : produire rumeurs, informations en tout genre pour fragiliser l’adversaire.

     Le discrédit : rendre publiques des critiques sur la qualité des produits ou services de l’établissement.

     Le sabotage : (voir cahier de l’anarcho-syndicalisme n°15 : "Le sabotage" par Emile Pouget) Cette vieille méthode de lutte est toujours pratiquée bien que non médiatisée. Elle doit être manipulée par des individus conscients des risques ou de l’effet catastrophique à terme de certaines destructions pouvant entraîner la fermeture de l’entreprise. Peut être qu’une graduation doit être introduite pour éviter des problèmes néfastes. Le sabotage est une arme très efficace, peu coûteuse pour les grévistes, très nocive pour l’employeur. Il faut toujours conserver à l’esprit que la lutte doit nuire à l’employeur mais pas aux usagers salariés eux-mêmes, ex : les services publics, les transports, EDF, santé, alimentation, etc.

     La ré appropriation : reprise sous le contrôle des salariés de biens produits par l’entreprise c’est-à-dire par eux-mêmes.

     La vente sauvage : vente par les grévistes des stocks de l’entreprise pour constituer un trésor de guerre qui les indemnisera.

     La production sauvage : les grévistes utilisent les machines de l’entreprise pour produire des biens qu’ils vendent directement à la population en en réduisant le prix ce qui satisfera tout le monde et apportera des liquidités aux grévistes.

     Le travail sauvage : utilisant leurs propres outils les grévistes réparent fabriquent ou rendent des services aux particuliers moyennant finances. Exemples les coiffeurs de Rennes qui, sur une place publique coupèrent les cheveux. L’argent payé pour ce service allait à la caisse de grève. En Australie, les chauffeurs de tramway, pendant une grève mirent les trams en circulation gratuitement pour la population.

     Le boycott : sur demande des salariés en lutte dans une entreprise, ne pas utiliser ou acheter telle production ou tel service fournis par cette même entreprise. Exemple : le comité de lutte appelle la population à ne pas consommer telle marque de produit tant que les revendications ne sont pas satisfaites.

     La désobéissance civile : refus d’appliquer, de se soumettre aux lois de l’Etat. Exemple : soutenir et aider des personnes réprimées. Ne pas payer l’impôt, refuser de présenter ses papiers d’identité, de faire l’armée... etc.

     La grève généralisée : situation de grève touchant tout un secteur ou plusieurs secteurs de production ou bien une région, un pays ou un groupe de pays.

     La grève générale : grève intercatégorielle, intersectorielle sur un territoire donné région, pays, international. Action consciente et concertée, ce qui la différencie de la grève généralisée. C’est l’arme voulue, souhaitée, défendue par les anarcho-syndicalistes. C’est l’acte ou toute une masse, qu’elle le sache ou non, s’anarchosyndicalise. En effet, à ce stade, les gens en lutte entendent défier leurs adversaires. Ils ne s’en remettent pas au verdict des urnes, ni au gouvernement qui en est issu, ni aux promesses à venir. Les gens en lutte, s’appuyant sur l’action directe, entendent ici et maintenant faire aboutir leurs revendications. La grève générale marque et exprime l’affrontement de classes clairement. Si elle est massive, le rapport de force est optimum et d’autres choix peuvent apparaître.

     La grève générale insurrectionnelle : les grévistes, pour diverses raisons, deviennent émeutiers, barricadiers. Partout le peuple en armes se soulève ouvrant la perspective d’une possible expropriation des capitalistes.

     La grève générale expropriatrice : les grévistes, maîtres de la rue, s’emparent des moyens de production, d’échange, de communication. Les entreprises, le commerce, les administrations sont placés sous le contrôle des comités de luttes. C’est le prélude à un changement social profond d’où, à notre avis, devrait sortir le communisme libertaire.

    QUELQUES CONSEILS

    Voici donc présentés un certain nombre de techniques de luttes faisant partie de la culture syndicale. Il appartient à chacun d’en juger l’usage. Mais je pense que chaque technique doit correspondre à l’enjeu. Inutile de déployer de gros moyens pour un petit enjeu. Exemple : pour une petite revendication, le débrayage, la grève perlée, le coulage, le zèle sont suffisants.

    Si cela s’avérait insuffisant, graduer le passage à des luttes plus radicales. Toujours maintenir la pression, aller crescendo car partir fort puis revenir en arrière marque une faiblesse que l’adversaire sait analyser et travailler.

    Se méfier des faux radicaux, analyser si ceux qui propagent le radicalisme sont sincères, même s’ils ont raison ou tort sur le moment. Ceux qui poussent à un conflit dur non adapté, tentent soit de jouer dur pour coller avec les grévistes afin d’obtenir leur confiance et, par la suite, tuer la lutte, ou bien, sachant que l’échec est assuré, veulent capitaliser en terme d’élection la sympathie obtenue. S’ils sont de mèche avec l’adversaire, ils feront éclater un conflit dur aboutissant à un échec qui pèsera lourd quand une attaque du patron (restructuration, licenciements, etc.) sera à l’ordre du jour car les pertes de salaire subies ne permettront pas aux travailleurs de redémarrer un conflit.

    Analyser les rapports de force. Exemple : la proximité d’élections syndicales ou politiques qui poussent les pouvoirs publics à éviter des conflits,

    Analyser le niveau de mécontentement de l’opinion publique ou encore la situation financière et économique des établissements où les grévistes veulent agir.

    Examiner l’état des stocks, s’ils sont importants, l’employeur pourra continuer à vendre ses produits et, parallèlement, baisser sa masse salariale (salaires versés) pour des raisons de grève. En revanche, des stocks faibles ou périssables le gênent beaucoup. Attention à l’annualisation du temps de travail (flexibilité) qui l’avantage suivant la loi d’annualisation, l’employeur peut faire faire plus d’heures de travail que la durée légale hebdomadaire et, de fait, reproduire plus rapidement ses stocks et honorer les commandes en retard suite au conflit (voir le cahier de l’anarcho-syndicalisme n°5 : "Réflexion sur le chômage").

    Examiner l’état des commandes, l’importance des réserves financières, les possibilités de transfert de production sur un autre site. On peut préparer le terrain d’une lutte en utilisant, combinés ou pas, la grève perlée, le zèle, le coulage, le sabotage, l’absentéisme pour réduire la production.

    Eviter la répression en faisant en sorte que les grévistes ne soient pas identifiés, que l’adversaire ignore le plus possible qui est qui et qui fait quoi. Occulter si possible le nombre de personnes en conflit, les dates et lieux de leurs réunions. Décider au tout dernier moment des actions pour éviter les divulgations.

    Opter pour un comité de lutte plus large que les seules sections syndicales. Le comité de grève, lieu unitaire, doit être géré par l’assemblée générale des grévistes.

    Multiplier les commissions : médias, bouffe, propagande, finance, production sauvage, travail sauvage. Cela oblige l’adversaire à multiplier l’intervention de jaunes contre les grévistes.

    Appliquer la démocratie directe des assemblées générales souveraines pour éviter qu’un petit groupe s’empare de la lutte à des fins autres que celles décidées par l’A.G.

    Inutile d’envoyer des personnes discuter avec le patron, le directeur, le conseil d’administration. Inutile d’envoyer les délégués du personnel et autres personnes soi-disant spécialistes de la négociation. Elles ne servent à rien sinon à vous faire croire à leur utilité ou vous obliger à la délégation de pouvoir et vous persuader de la nécessité des syndicats réformistes. La bourgeoisie sait utiliser et utilise des outils pour analyser un malaise. Ex : que la production ralentisse ou que la mauvaise qualité de l’ouvrage, l’absentéisme ou le sabotage augmentent, elle conclura très vite que les salariés sont mécontents même si elle le nie ou le cache. Qu’une grève éclate ne nécessite en rien que les soi-disant représentants élus des salariés se précipitent devant la direction pour le lui dire, elle le sait, elle sait même ce qu’elle proposera aux grévistes. Le délégué du personnel ne sert à rien.

    Envoyez à la presse, à la population ou à l’employeur par courrier signé du comité de lutte vos revendications.

    Si l’employeur veut négocier ou proposer ou satisfaire les revendications, qu’il fasse connaître ses propositions par la presse, par voie d’affichage ou prise de parole devant les salariés. Le comité répondra par écrit. Inutile d’envoyer des délégués négocier, ils risquent fort de se contenter de miettes ou de défendre leurs idées plutôt que les vôtres surtout s’il s’agit d’élus des syndicats réformistes.

    Obligez l’adversaire à signer un accord de non répression suite au conflit. Le contraindre au paiement des jours de grève. Il faut tenter de minimiser les incidences financières du conflit pour les salariés, de cette façon, si le patron tente de contre-attaquer, les salariés, non affaiblis, pourront déclencher un nouveau conflit.

    Dans cette logique, faites des collectes, des concerts, des fêtes de soutien financier. Agissez sur les mairies, les aides sociales, les caisses de secours (Sécu, ASSEDIC, Comités d’Entreprise, etc.) pour trouver du fric.
    LEGALISME - ILLEGALISME

    Il faut user le plus possible de la légalité et éviter ainsi des problèmes de répression éventuelle. Mais nous devons constater que la légalité s’accommode mal de nos intérêts. Très vite, pour satisfaire leurs objectifs, les travailleurs doivent agir illégalement : piquets de grève, occupations, production sauvage. Mais nous devons en analyser froidement les avantages et les répercussions. Vous découvrirez très vite que la loi légitimée par l’Etat n’est pas neutre et sert l’intérêt de la bourgeoisie.

    Partant de l’idée de Bakounine "Le droit n’est que le fait illustré par la force", deviendra légal ce que nous imposerons.
    VIOLENCE - NON VIOLENCE

    A l’occasion ce n’est pas forcément l’une ou l’autre, ça peut être les deux un conflit plutôt pacifique avec des poussées violentes et vice versa.

    Tantôt un conflit non violent et déterminé peut être efficace, tantôt ce sera le contraire. Une bonne manifestation massive et sage peut être efficace mais une manifestation violente peut l’être tout autant. C’est une question de contexte et de choix des gens en lutte.

    Toutefois, se méfier de la violence et de qui la provoque (si ce sont les grévistes ou les adversaires).

    Les anarcho-syndicalistes sont partisans d’un monde sans violence, sans armes tel est leur but.

    Hélas, nous constatons que la résistance agressive active des salariés est légitime face à la violence de la bourgeoisie : exploitations, licenciements, guerres, prisons, pollutions.. .etc.
    S’ORGANISER

    Nous devons aussi penser le mode d’organisation adéquat pour lutter. Le syndicalisme actuel de gauche défend-t-il réellement les intérêts des travailleurs ou quels autres intérêts ? Est-il adapté à la lutte, la défend-t-il, n’introduit-il pas des modes de concertation, de médiation favorables à la bourgeoisie ? Pacifie-t-il ? Faut-il radicaliser ? Les protections juridiques des élus sont-elles efficaces ? Les élus syndicaux sont-ils bien protégés ?

    Apparemment, vu les milliers d’entre eux qui ont été licenciés, non. De fait, élu ou pas, protégé ou pas, participer à des actions illégales vous expose aux licenciements. Donc les protections dans ce cadre ne servent à rien.

    Pire, essayer de se protéger par les moyens légaux conduit les adeptes de ces pratiques à respecter la loi favorable aux patrons, à ne pas participer aux luttes sortant du cadre légal donc à défendre la légalité bourgeoise et à être contre-révolutionnaire.

    Jouer le double langage, légaliste en façade et illégaliste dans les faits, n’est souvent pas tenable car les élus syndicaux ou politiques, consciemment ou inconsciemment, sont obligés de défendre le cadre légal donc de le renforcer et de taire leurs critiques pour obtenir les protections légales dues à leur mandat. Surtout que, par la suite, le cadre légal offrant des avantages à l’individu, il devient difficile de le rejeter (voir cahier de l’anarcho-syndicalisme n°10, "A propos des institutions représentatives du personnel").

    Et puis, n’ayez crainte, si la lutte menace la bourgeoisie, celle-ci saura faire fi des lois et renverra les élus de toute sorte méditer sur le droit.

    Un militant anarcho-syndicaliste

  • j’ai découvert le site bellaciao au moment des débats autour du TCE. je le fréquente régulièrement depuis mais de moins en moins fréquemment et avec de moins en moins d’enthousiasme car il m’apparait de plus en plus stérile, cet article le montre. article qui ressort soit de l’amollissement dû à la douceur estivale soit de la débilité profonde. les débats autour du TCE étaient passionnants parce qu’ils drainaient des gens de tous horizons. les contributions les plus intéressantes émanaient bien souvent d’universitaires, de chercheurs, de profs, de syndicalistes et de citoyens bien informés et dotés d’une solide jugeotte. ils se sont retirés, ils apparaissent épisodiquement, ils décompressent après le grand combat ! ou ils s’attèlent à construire EFFECTIVEMENT une alternative. la place est maintenant occupée par les "seconds couteaux" ... beaucoup de choses qu’on trouve maintenant sur ce site n’apporte pas grand chose à la réflexion. il reste une source d’infos sur "les affaires" en cours mais la mouvance qu’il représente ne me semble pas en mesure d’initier en quoi que ce soit un quelconque mouvement. les échanges ne décollent pas souvent, ce sont trop souvent des volées de bois vert ou des invectives au vocabulaire du plus pur style "orthodoxe" ... si on voulait apporter de l’eau au moulin des "ouiouistes" on trouverait ici un florilège de contributions à faire saliver le moindre éditorialiste du figaro, du monde, de liberation, des echos, de la tribune, de tf1 ...

    • C’est qui cet allumé de la neurone ?
      Serait-ce le Baron Sellière qui essaie de rester a la mode .
      Ou un de ces pseudo-intellos stériles en mal de sensations fortes ?
      En tout cas son commentaire mieleux et BCBG reflète un caratère de perdant et par conséquent sa place n’est vraiment pas ici , qu’il retourne lire Le Monde et nous épargne ses niaiseries .

    • Bien au contraire, son constat est juste. 2 jours de commentaires sur Coca. C’est une évidence qu’il faut boycotter Coca (et pas que lui d’ailleurs). Ca n’est pas la révolution que de le faire, mais c’est un minimum. Et puis, les invectives "t’es ceci, t’es cela", c’est bien stérile mais combien ici ont une bombe de peinture dans un petit coin , du papier autocollant près de leur imprimante et qui s’en servent régulièrement (voir plus que cela). Bien sur, c’est pas non plus la révolution, mais ca aide. Quand à entendre parler d’AK47, en parler c’est bien, mais celui qui en parle, s’en est-il déjà servi ? Rentrez déjà dans les brigades anti-pub, c’est pas compliqué, c’est rigolo et ca se voie. C’est pas non plus la révolution, mais c’est mieux que d’en parler pour finalement faire quoi ?

    • c’est re - moi, l’allumé ... je vous remercie d’illustrer aussi "brillamment" mes propos ...

    • Et ça changera quoi à la façe du monde de boycotter Coca ?

      Les investisseurs et spéculateurs seront toujours là, Coca ou pas Coca.

      ça fera juste des chômeurs en plus, point final.

      Robert.

    • Et ca fera quoi de ne pas boycotter Coca ? Ca fera juste un peu d’argent dans les poches de certains ?

      Et puis ca te fais quoi de savoir que Coca bien souvent il ne paie pas d’impôts en échange d’ouvrir des usines ? Et puis si demain, Coca cesse de payer son personnel ? Tu diras quoi ? Que c’est toujours mieux de travailler non payé que de pas travailler du tout ?

      Et puis, ca fait quoi de polluer la terre, les rivières, la planète, c’est super ? Ca donne du boulot. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. C’est vrai, ça, si il n’y avait pas de cancers, ni de maladies, les médecins et les pharmaciens, sans compter les chirurgiens et les infirmières, ils foutraient quoi ?

      Et puis avant qu’on trouve du coca dans les supermarchés de la malbouffe, qu’est-ce qu’ils faisaient donc les gens ? Ben merde, qu’est-ce qu’il faisait donc mon grand père ? Quel con, il avait pas de coca.

      Soutenons l’emploi. Allons manger au MacDo ?

    • Et ca fera quoi de ne pas boycotter Coca ? Ca fera juste un peu d’argent dans les poches de certains ?

      ça permetter à des ouvriers de contnuer à pouvoir nourrir leur fammile et à payer leurs charges.

      Et puis ca te fais quoi de savoir que Coca bien souvent il ne paie pas d’impôts en échange d’ouvrir des usines ?

       Tu tiens ça d’ou ?-

      Et puis si demain, Coca cesse de payer son personnel ? Tu diras quoi ? Que c’est toujours mieux de travailler non payé que de pas travailler du tout ?

       Pourquoi Coca cesserait de payer son personnel plus qu’une autre boite ?-

      Et puis, ca fait quoi de polluer la terre, les rivières, la planète, c’est super ? Ca donne du boulot. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. C’est vrai, ça, si il n’y avait pas de cancers, ni de maladies, les médecins et les pharmaciens, sans compter les chirurgiens et les infirmières, ils foutraient quoi ?

       Tu défends jalousement ton bifteck ?-

      Et puis avant qu’on trouve du coca dans les supermarchés de la malbouffe, qu’est-ce qu’ils faisaient donc les gens ? Ben merde, qu’est-ce qu’il faisait donc mon grand père ? Quel con, il avait pas de coca.

       Comme le mien peut être, à la guerre et le fusil sur l’épaule, il piccolait pour oublier sa misère-

      Soutenons l’emploi. Allons manger au MacDo ?

       Si j’arrive à faire des économies, je préfère soutenir les riches restaurateurs, là ou l’on mange bien-

      Robert

  • C’est quoi le but de ce boycotte ? De faire cette révolution à Atlanta ou ici. Parce que vu ce que je bouffe par jours (1.5E) j’ai pas les moyens de ma payer du coca et ça Atlanta a bien du le prevoir, au mieux en ne buvant pas de coca tout ce que vous allez faire c’est réorganiser la CoCa Compagny et ne pas avoir une miette du pouvoir que cvous escompter. Si il s’agit de faire la révolution ici dans le pays et que vous esperez une redite de 1789 ca va pas etre possible et pour deux raisons :
    1 : la décomposition de la société en 2 classes : la dirigeante (noblesse, clergé, roi) et les autres (des paysans et artisans) cette classe etant tres homogène.
    2 : la démographie de cette époque bien différente de ce qu’il y a maintenant, une populaion jeune.

    Qd 95% de la population est oppressée par 5% je veux bien croire que les idée révolutionnaires percolent facilement dans le tissu social du bas .
    Maintenant on a quoi ? Les baby-boomers qui partent massivement à la retraite dès 2006-2007 et 25% de fonctionnaires qui l’un comme l’autre n’ont pas interet à ce que ça change. Reste plus grand monde. La révolution vous la rêvez elle n’arrivera jamais.

    • Elle n’arrivera jamais, vous rêvez ? Est-ce bien grave ?

      A la manifestation
      On révait de REVOLUTION
      Se gelant le cul avec une poignée de comparses
      Sous la pluie froide du mois de mars

      A la manifestation
      C’est vrai quon a rien changé
      On a causé un bouchon de circulation
      Ca fais toujours bien ça de gagné

      (La manifestation - Cowboys Fringants)

      Mais bon, si on décide de ne rien faire parce qu’on arrivera jamais au résultat, et bien, je coupe mon ordinateur et je m’en vais regarder les feux de l’amour.

    • Mais si ca a servi à quelque chose en mars. Raffarin : pour les salaires du public on va regarder ça, mais pour le privé y a pas moyen. Reaction des syndicats : merci Mr Raffarin (c’est tout ce qu’on voulait) ! Leur prochaine grande manif sera sans moi je garderai la pyjama attitude.

    • Bien sur, on gagne mieux sa vie dans le public que dans le privé, on y a la sécurité de l’emploi, des vacances etc etc...

      On a crée une france à 2 vitesses, monté les uns contre les autres.

      Et lorsque le public va manifester, le gouvernement, de droite comme de gauche, plie et cède.

      Le privé : z’ont qu’à aller se faire voir.

      Triste France bouffée par les corporatismes.

      Quant à faire la révolution en arrêtant de boire du Coca, je pouffe.......ça va beaucoup impressionner les spéculateurs tout ça !

      Josette

    • A ce niveau là on ne parle même plus de vitesse pour la france du privé (de tout), c’est du sur-place. Il faut pas se limiter à la fiche de paie, il y a les taux d’interets pour l’immobilier, les fonds de pension dont les deficits sont épongés par la "solidarité nationale", les retraites. Mais tout celà n’est pas en pure perte, en effet la progéniture du fonctionnaire s’en sort bien mieux et ce quel que soit le niveau de formation des parents peut-etre parce que c’est l’elite (hériditaire alors) de la nation ou est-ce à cause de la tranquillité de leurs vies ?

    • C’est beau la solidarité plus on en parle moins on la voit. T’es un surhomme pour avoir droit une retraite bien plus avantageuses que les autres ? Le fait de payer des impots ne t’autorise pas pour autant à te voiler la face sur les avantages évidents de ta caste et ne vient pas sortir le complet simpliste sur la division quand tu en es encore à parler de bourgeois et de prolétaires. Il y a bien deux blocs dans le pays mais pas ceux que ton esprit resté en 1968 (ou 1868 ?) évoque.
      Plus j’y pense et plus je me dis que cet enorme troupeau dont l’etat maitrise le devenir sert à maintenir quelque part une certaine paix sociale et peut importe le prix à payer pour ça. Car autant des syndicats qui ne travaillent qu’à la défense de 25% peuvent scléroser un pays autant ces mêmes 25% peuvent etre une force d’entrainement indéniable. Aussi je suis tranquille la "révolution" ne viendra pas d’eux car aucun des partis ne laissera faire. Par contre dans 20-30 ans qd ceux qui devront justifier de 42 années de travail pour prétendre à une retraite à taux plein se rendront compterqu’ils ne les auront jamais ça pourra faire mal enfin un peu, des révolutionnaires en béquille ça doit s’essouffler assez rapidement.

      PS : pour le "minable" ca devait etre dans les années 50 parce que je n’ai jamais entendu dire ça. Le monde a changé mais il change moins vite pour certains.

    • T’as raison. Il y a deux castes dans ce pays. Ceux qui boycottent Coca et ceux qui disent queça sert à rien ?

    • Non trois en fait, ceux qui boycottent Coca, ceux qui disent que ça sert à rien et ceux qui vont éteindre leurs ordinateurs pour rergarder les feux de l’amour.

    • Sûr qu’on a acheté la paix sociale en multipliant les fonctionnaires.

      Chaque groupe de fonctionnaires manifeste pour garder ses prérogatives (voire privilèges), se foutant royalement du bien commun et (ou) de l’autre groupe de fonctionnaires, qui va aussi manifester un autre jour pour garder lui aussi ses avantages etc etc..

      je ne suis pas de droite, loin s’en faut, mais notre beau pays l’est de moins en moins, sclérosé par une administration rigide, sans souplesse, ne cédant sur rien.

      Pourquoi on reste en France ?

      A cause de la Sécu et des emplois pépère à vie.

      c’est une vie, ça, pour nos enfants ?

      La révolution, c’est pas interdire le Coca ( perso, je n’en bois jamais), c’est se bouger les uns avec les autres, pas les uns contre les autres.

      Et en chef d’orchestre, Sarkozy ?

      Non, merci, je me tire ailleurs, malgré la sécu et mon grand âge.

      Didier

  • Jacques-Robert :

    C’est vraiment triste de réduire les idées révolutionnaires à la non absorption de Coca.

    Et je suis d’accord avec l’ami qui argumente sur les destructions d’emploi qui seraient occasionnées par ta "révolution".

    Maurice

    • Désolé de vous attrister. Mais je n’ai jamais prétendu qu’il fallait se contenter d’un boycott. Celui-ci est un simple moyen de coaliser concrètement les forces afin de montrer que même l’improbable est possible lorsqu’on sait travailler ensemble. Une fois cette force constituée, il faut fournir des objectifs plus constructifs. Mais la discussion au sein du groupe et le respect des autres resteront des "fondamentaux".
      Il existe un "Manifeste du Parti Indépendantiste de France" qui détaille, au delà du clin d’oeil du libellé, diverses propositions.