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Le FBI saisit les disques durs d’un serveur Indymedia en Angleterre

Publie le jeudi 7 octobre 2004 par Open-Publishing
6 commentaires

"Le FBI a donné ordre à Rackspace US (une entreprise américaine qui héberge des serveurs Indymedia en Angleterre et aux États-Unis) de saisir l’un de nos serveurs. Le délai accordé était si court que Rackspace a du retirer nos disques durs de la machine, en Angleterre. Ce serveur héberge de nombreux sites Indymedia. Si vous vous apercevez qu’un site Indymedia ne fonctionne pas : ceci en est peut-être la raison. "

Le serveur ahimsa 2 heberge les Indymedias suivant : Nantes, Belgrade, Liege, Oost-Vlaanderen, Andorra, Euskalherria, Lille, Nice, UK, Poland, Uruguay, Italy, Ammazonia, Brasil, Portugal, WVL, Prague, Marseille, Galiza,...

Indy Nantes avait eu quelques problèmes après le passage d’un article agrémenté de photos de 2 policiers suisses prises durant la manif anti G8 2003. Les suisses auraient demandé l’aide du FBI pour enquêter :
 Voir l’article du 28/9
d’Indy Nantes ici


Collectif Bellaciao

Messages

  • Apparemment la liste des Indys fermés s’allonge. Certains IMC africains seraient aussi touchés

    Histoire de Indy Nantes retrouvée sur indy Suisse : http://ch.indymedia.org/fr/2004/09/26441.shtml

  • Le FBI saisit des serveurs IMC au Royaume-Uni

    Les autorités US ont émis une injonction fédérale au bureau US de Rackspace, leur commandant de remettre le matériel d’Indymedia situé à Londres au FBI. Rackspace est un des hébergeurs d’Indymedia avec des bureaux aux USA et à Londres. Rackspace s’est exécuté, sans en avertir préalablement Indymedia, et a desactivé le serveur d’Indymedia au R-U. Ceci affecte plus de 20 sites Indymedia à travers le monde.

    Puisque l’injonction a été émise contre Rackspace et pas contre Indymedia, les raisons de cette action sont toujours inconnu d’Indymedia. S’adressant aux bénévoles d’Indymedia, Rackspace a déclaré que "ils ne pouvait fournir à Indymedia aucune information concernant l’injonction". Les fournisseurs d’accès ont reçu des ordres de discretion dans les situations semblables, ce qui les empêche de mettre au courant les parties concernées au sujet de ce qui se produit.

    Comment et pourquoi un serveur qui est en hors de la juridiction des USA peut-il être saisi par les autorités US sont des questions peu claires pour Indymedia.

    Dans le même temps un second serveur qui assurait le streaming pour plusieurs stations radios, hébergeait BLAG (une distribution linux) et une poignées de choses diverses, a été désactivé chez Rackspace.

    Ces derniers mois de nombreuses attaques ont été dirigées vers les médias indépendants par le gouvernement fédéral des USA. En août, les services secrets ont employé une injonction afin d’essayer de perturber l’IMC New York City avant la Convention Républicaine (RNC) en essayant d’obtenir les logs d’IP des fournisseurs d’accès aux USA et aux Pays-Bas. Le mois dernier la Commission Fédérale des Communications US (FCC) a fermé les stations radio communautaires à travers les USA. Il y a deux semaines le FBI a demandé qu’Indymedia supprime un article sur IMC Nantes qui contenait une photo de policiers suisses démasqués, et des bénévole d’IMC Seattle ont reçu la visite du FBI au même sujet. D’autre part, Indymedia et d’autres organismes de médias indépendants jubilaient à la suite de leurs victoires, par exemple contre Diebold et le Patriot Act. Aujourd’hui cependant, les autorités US ont arrêté des IMCs à travers les monde.

    La liste des collectifs de médias locaux affectés inclut Ambazonia, l’Uruguay, l’Andorre, la Pologne, le Massachusetts occidental, Nice, Nantes, Lille, Marseille, Euskal Herria (pays Basque), Liège, Vlaanderen oriental et occidental, Antwerpen (toute la Belgique), Belgrade, Portugal, Prague, Galice, Italie, Brésil, Royaume Uni, une partie du site de l’Allemagne, et du site radio d’Indymedia global.

  • http://infos.samizdat.net/blog/page.php?p=1372

    "La Ligue vient de faire parvenir le message suivant à Michel Barnier…"

    super !

    et en plus chez samizdat....