La Cgt appelle à une large mobilisation interprofessionnelle le mardi 21 juin 2005 :
– pour l’emploi
– les salaires
– la protection sociale
– des services publics qui répondent à nos besoins, aux besoins de la collectivité
A l’évidence, le nouveau Premier ministre n’a pas pris la mesure des exigences sociales qui se sont exprimées dans les mobilisations de ces derniers mois et dans le vote référendaire du 29 mai.
Dans ces circonstances, la Cgt appelle les salariés, les chômeurs, les retraités et l’ensemble des syndicats à se mobiliser pour porter une nouvelle fois leurs revendications.
Une manifestation parisienne est prévue à 15 h, de la place de la République à la Bastille.
Si vous voulez rentrer
en contact avec votre Union départementale, vous pouvez accèder à ses
coordonnées dans notre <A
href="http://www.cgt.fr/internet/html/rubrique/?id_parent=40&aff_docref=0&aff_ensavoirplus=0"
target=_blank>annuaire
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size=3>
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size=3>
<TD vAlign=top align=middle bgColor=#ff00ff
SDNUM="1036;0;# ##0">Actions organisées le 21 juin
<FONT
color=#ff0000>Périgueux, Bergerac, Sarlat et Terrasson,
18h00
<FONT
color=#ff0000>33
Gironde
Appel à manifester et
arrêts de travail aux PTT, Energie, Territoriaux, Equipement, Impôts,
Hôpitaux, Métallurgie, Construction, Chimie, transports publics,
Cheminots. Organismes sociaux.
<FONT
color=#ff0000>Bordeaux, 11h00 (place de la
République)
<FONT
color=#ff0000>40
Landes
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>47
Lot-et-Garonne
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>64
Pyrénées-Atlantiques
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#0000ff>Auvergne
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>3
Allier
Distributions de tracts et
appel à manifester
<FONT
color=#ff0000>Moulins, 17h00 (place d’Allier) Vichy, 17h00 (place de la
Poste) Montluçon (place St Paul)
<FONT
color=#ff0000>15
Cantal
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>43
Haute-Loire
Conférence de presse le
17/06 à 10h00 et distribution de tracts pour la manifestation du 21
juin
<FONT
color=#ff0000>Le Puy en Velay, 11h00 (préfecture)
<FONT
color=#ff0000>63
Puy-de-Dôme
Distributions de tracts et
appel à manifester
<FONT
color=#ff0000>Clermont-Ferrand, 10h00 (place de la
liberté)
<FONT
color=#0000ff>Bourgogne
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>21
Côtes-d’Or
Distributions de tracts et
appel à manifester Cgt et FSU
<FONT
color=#ff0000>Dijon, 17h30 (devant la préfecture)
<FONT
color=#ff0000>58
Nièvre
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>71
Saône-et-Loire
Journée d’action avec
arrêts de travail et appel à manifester
<FONT
color=#ff0000>Chalon sur Saône, 15h00 (place de la
Beaune)
<FONT
color=#ff0000>89
Yonne
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#0000ff>Bretagne
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>22
Côtes-d’Armor
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>29
Finistère
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>35
Ille-et-Vilaine
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>56
Morbihan
Distributions de tracts et
appel à manifester
<FONT
color=#ff0000>Lorient-Lanester, 10h30 (Rond point du "Géant"). Pontivy,
10h30 (Sous-préfecture)
Distributions de tracts et
appel à manifester. En grève : ASF (Autoroute du Sud de la France), EDF le
20 reconductible le 21, l’éducation nationale, les Cheminots, les
territoriaux...
<FONT
color=#ff0000>Limoges, 10h30 (place de la
République)
<FONT
color=#0000ff>Lorraine
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>54
Meurthe-et-Moselle
Dépôt de motion à la
direction départementale du travail à Vandoeuvre, puis manifestation de la
DDTE au conseil général. Un rassemblement est prévu à 17h pour permettre
aux salariés qui ne font pas grève d’être dans l’action. Dès le 20/06 le
syndicat EDF/GDF distribuera des tracts
Distributions de tracts et
appel à manifester. Un rassemblement festif est envisagé à l’occasion de
la fête de la musique.
<FONT
color=#ff0000>Metz, 15h00 (place de la gare)
<FONT
color=#ff0000>88
Vosges
Distributions de tracts et
appel à manifester. Manifestation suivie d’un barbecue revendicatif
<FONT
color=#ff0000>Epinal, 10h30 (place de la
préfecture)
<FONT
color=#0000ff>Midi-Pyrénées
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>9
Ariège
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>12
Aveyron
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>31
Haute-Garonne
Appel à manifester Cgt, FSU
et Solidaires.
<FONT
color=#ff0000>13h30 Rassemblement interprofessionel Préfecture 14h00
Manifestation interprofessionnelle Préfecture - Capitole 18h00 Bourse du
travail - Initiative fraternelle et revendicative pour l’emploi, les
salaires, la Défense du Service Public et du Code du
travail
<FONT
color=#ff0000>32
Gers
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>46
Lot
Distributions de tracts et
appel à manifester.
<FONT
color=#ff0000>Cahors, 18h00 (préfecture)
<FONT
color=#ff0000>65
Hautes-Pyrénées
Appel à manifester Cgt,
Cftc et FSU.
<FONT
color=#ff0000>Tarbes, 10h30 (bourse du travail)
<FONT
color=#ff0000>81
Tarn
Distributions de tracts et
appel à manifester.
<FONT
color=#ff0000>Albi, 15h00 (place du Vigan)
<FONT
color=#ff0000>82
Tarn-et-Garonne
Appel à manifester.
<FONT
color=#ff0000>Mautauban, 18h00 (devant la
préfecture)
Nord-P.
de Calais
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>59
Nord
Distributions de tracts et
appel à manifester.
<FONT
color=#ff0000>Lille, 14h30 (Porte de Paris, mairie de Lille) Dunkerque,
15h00 (salle de l’avenir face au pôle marine)
Distribution d’un tract et
action unitaire Cgt, Solidaires, FSU. Deux rassemblements sont
organisés.
<FONT
color=#ff0000>Nantes, 10h30 (place royale) St Nazaire, 10h30 (place de la
gare)
<FONT
color=#ff0000>49
Maine-et Loire
Distributions de tracts et
appel à manifester.
<FONT
color=#ff0000>Angers, 17h00 (préfecture)
<FONT
color=#ff0000>53
Mayenne
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>72
Sarthe
Distributions de tracts et
appel à manifester Cgt et FSU.
<FONT
color=#ff0000>Le Mans, 9h30 (Palais des congrès)
<FONT
color=#ff0000>85
Vendée
Appel à manifester Cgt, FSU
et G10
<FONT
color=#ff0000>La Roche Sur Yon, 17h00 (place
Napoléon)
<FONT
color=#0000ff>Picardie
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>2
Aisne
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>60
Oise
Appel à manifester.
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>80
Somme
Distributions de tracts et
appel à manifester Cgt, FSU, UNSA
<FONT
color=#ff0000>Amiens, 17h00 (maison de la
culture)
<FONT
color=#0000ff>Poitou-Charentes
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>16
Charente
<FONT
color=#ff0000>
<FONT
color=#ff0000>17
Charente-Maritime
Appel à manifester Cgt le
21 juin. Organisation d’un rassemblement à l’appel Cgt, CFDT, CFTC, FO,
FSU, UNSA et Solidaires le 22/06 à Rochefort, 17h30 (place Colbert)
Décision prise avant de connaître la date du 21/06.
<FONT
color=#ff0000>La Rochelle, 10h30 (place de Verdun) Saintes, 11h00 (palais
de justice)
<FONT
color=#ff0000>79
Deux-Sèvres
Appel à manifester Cgt et
FSU.
<FONT
color=#ff0000>Niort, 17h00 (place de la mairie)
bordel de merde c’est sur l’élysée qu’il faut marcher faut que les " élites " francedenhaut comprennent une bonne fois pour toutes que nous n’en pouvons plus de toute ces casses sociales imposée par le Medef et ses valets de l’ump
les bureaucrates auraient ils peur la encore de se faire déborder par leur bases
Marre du " réformisme " et du syndicalisme de cogestion façon john monks et cette saloperire Jaune qu’est la c.e.s
Demain tous et toutes a l’élysée
un syndicaliste de la base qui en a marre que les bureaucrates nous prennent eux aussi pour des con(nes)
Manifestons là ou ca nous plait, là ou ca gêne ! on n’est pas là pour se faire "diriger" comme dans une mauvaise série B au dénouement prévisible et orchestré.
Ca fait trop longtemps que ca dure ! La negociation des manifs n’est rien d’autre que de l’hypocrisie syndicale.
Demain virons les bureaucrates et dévions la manifestation sur l’élysée envahissons les ghettos dorés des francedenhauts qu’ils comprennent que même avec leurs chiens de gardes et autres milices du capital ils ne nous font plus peur
Marre de ce syndicalisme de cogestion et du " réformisme " couché type cfdt c.e.s
chassons aussi les médias de marché que sont france télévisions 2 3 5 et tf haine
il ne sont que quelques milliers nous nous sommes des millions a les subir
de quoi avons nous peur d’un corrézien décati et un petit bourge de neuilly a la téte aussi grosse que son orgueuil
contrairement a ces messieurs qu’avons nous a perdre ils nous ont déja tout volés
Je comprends ta colère, mais je crois que tu trompes de colère. Certes nous pouvons marcher sur l’Elysée, sur Matignon, sur le Palais Bourbon. Mais si nous sommes des millions à subir la casse sociale, nous ne sommes pas encore des millions à vouloir un changement radical de société.
C’est comme ça ! j’en prends acte, même si je souhaiterais que les choses aillent plus vite car le temps presse. En 100 jours, Villepin va faire des dégats.
Si tu as une solution toute faite pour mobiliser les collègues, surtout j’attends tes propositions. J’ai fait grève 5 semaines en 1995, et 3 semaines en 2003. J’ai fait d’autres grèves entre les deux et après (5 depuis le début de l’année). Crois-moi, ça fait mal à la fin du mois. Et j’attends toujours la relève.
J’ai remarqué que certains de ceux qui veulent la grève générale tout de suite, maintenant (et je dis cela et je pense qu’il faudra bien y venir), peuvent assumer des grèves longues (encore que !) parce que leurs parents ont les moyens de payer leurs journées de grève, ou leurs papies et mamies.
Moi qui suis une manie, j’ai du mal à assumer les fins de mois. Alors ? Qui m’aide ?
Allez à +
Clo
Je serai en grève mardi et donc comme je suis en grève, j’irai manifester pour signifier ma présence MAIS.....
Je bosse dans un service public. J’ai eu l’info concrète de la grève il y a 2 jours, autant dire que nous ne sommes pas égaux devant l’info et devant la possibilité de faire grève. Après la question est plus qui mobilise, combien, pourquoi, ....
En l’occurence c’est la CGT là où je suis.
Un collègue passait déposer les tracts dans les bureaux, un peu dégouté car isolé pour monter cette grève sur laquelle lui même doutait. Il doutait sur la méthode (pas d’appel ni de préparation unitaire, pas d’AG, pas de moyens pour construire ensemble) mais pas sur l’utilité pour la défense des droits sociaux et contre la casse du droit du travail.
Un autre collègue cégétiste de base rencontré cet après midi m’a dit qu’il n’irait pas en manif, que c’est une grève qui mène à rien. Je lui ai dit que j’irai par solidarité de principe avec le privé (faut dire que je me suis tapé 10 ans de précarité dans le privé, donc souvenirs, souvenirs...). Me connaissant impliquée dans les luttes (quoique pas syndiquée, et c’est pas faute d’avoir essayer !), et étant tous deux dans un rapport de confiance, il a dit qu’il bougeait avec moi et un autre pote de la mairie à la manif. Mais on sait bien que ce sera un coup d’épée dans l’eau puisque nous même on a eu l’info tardivement et qu’on n’a même pas été sollicités pour diffuser l’info.
Personnellement je pense qu’il a raison, cette manif ne construit aucun rapport de force de durée. Vu l’époque (fin juin, vacances) et vue la colère accumulée, cette journée ballon convainc peu de monde pourtant en colère. Marre d’être balladés. Marre légitime.
Pour répondre à une contribution plus haut, j’ai fait grève en 2003 moi aussi : 2 mois. Mais le problème n’est pas là. Ceux qui protestent contre ces journées qui n’offrent aucune perspective ont raison. Ca me rappelle l’ambiance de la manif du 10 mars. J’avais pas vu un "phénomène" comme ça depuis longtemps. Une manifestation hyper importante, genre "déterminés face aux baffes" sur fond de répression lycéenne et en même temps une atonie dans les cortèges, relativement peu de slogans repris, comme si les gens étaient là par véritable nécessité mais sans conviction que ça va payer. Ces gens là ont connu les grèves de 2003, mais aussi des luttes successives en 2004-2005. Des luttes dures, cassées par le gouvernement, avec des brins d’autorganisation qui germent.
Le leurre de la journée classique passe de moins en moins. Tant pis et tant mieux.
Tant pis, la lutte de classe devient apre, on sort plus si facilement pour une journée dont on ne voit pas le bout d’une avancée, donc les rues se raréfient à l’appel "artificiel" syndical. Ils sont durs en face de nous et nos directions sont molles. Nos responsables syndicaux nous promènent et n’assûment pas le conflit de classe qui devra pourtant passer par une grève générale. De plus en plus de gens confrontée à la lutte le savent. Du fait de ce positionnement de moins en moins de gens croient à l’efficacité du syndicat. La lutte devient plus complexe. Je ne crois pas à ce qui a été dit plus haut, que les gens ne sont pas prêts pour un changement radical, au contraire je crois qu’on ne donne pas à leur colère les moyens de s’exprimer et de lutter efficacement. Il est là le réel enjeu.
Tant mieux. Même si la lutte devient plus complexe, on y souhaite plus d’autonomie dans son déroulement, depuis décembre 1995 c’est incontestable et continu, le mode d’organisation des coordinations (y compris celles qui ont abosorbé les syndicats lors de la lutte et les ont soumis à leurs décisions démocratiques car de base), le renouvellement syndical, l’émergence de minorités actives, les luttes de précaires, ... La ballade traditionnelle syndicale d’un jour, qui ne répond pas aux exigence de la période (une combativité réeelle, massive et de durée face à une politique antisociale réelle, massive et de durée), engendre aussi une radicalisation lorsque le peuple (ou une partie) se donne les moyens de s’exprimer à travers la lutte collective.
Plus concrètement, j’apporte mon humble expérience individuelle.
Avant 2003, je n’avais jamais fait de grève reconductible de ma vie : 13 ans de précarité, faut pas déconner ! Ben j’y ai appris dans la pratique ce que j’apprenais avant théoriquement "l’émancipation des travailleurs (employés ou non) sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes". Pour moi les travailleurs ne sont pas les responsables syndicaux, mais bien la majorité des gens qui taffent sans décision, sans prise sur leur boulot et pas des représentants élus dans la quasi pérennité et dont les intérêts finissent par devenir celle d’une couche qui s’est détachée de nous les travailleurs. En même temps que j’ai appris la lutte concrète face à mon employeur et au gouvernement en l’occurence, j’ai appris aprement les trahisons des directions syndicales, l’isolement malgré l’unité entre syndiqués et non syndiqués dans l’organisation de la lutte. Malgré les défaites c’est une école incroyable.
Alors mardi 21 juin ?
Un jour préparé pas avec les gens concernés, une journée bidon, et pourtant une manif qui se pose contre la casse du droit du travail, lutte essentielle avant toute PRECARITE GENERALISEE, INSTITUEE.
Donc j’y vais, sans grande conviction sur les débouchés, mais aussi avec l’occasion de discuter avec des collègues sur comment construire concrètement la lutte localement.
Je n’ai aucune leçon à donner à ceux qui ne font pas grève aujourd’hui, la plupart des copains pourtant souvent actifs ignoraient cette date, cette manif, ... J’en veux à la CGT de ne pas s’être donnée les moyens d’un appel unitaire, je vais encore perdre un peu de fric même si je sais qu’à terme je tisse des liens pour construire surement un syndicat plus démocratique.
Voilà, j’en suis là.
Pas trop le choix face à ce système de merde
et quand même avec la possibilité encore de dire Non,
(Préavis de grève et possibilité pratique de la faire)
donc j’y vais mais c’est clair,
j’y vais sans illusions, et faudra forcément ouvrir des espaces de démocratie dans la lutte !
Messages
1. > Le mépris, ça suffit ! Nous voulons des réponses à nos revendications, 20 juin 2005, 11:20
Pourquoi seulement de république a bastille
bordel de merde c’est sur l’élysée qu’il faut marcher faut que les " élites " francedenhaut comprennent une bonne fois pour toutes que nous n’en pouvons plus de toute ces casses sociales imposée par le Medef et ses valets de l’ump
les bureaucrates auraient ils peur la encore de se faire déborder par leur bases
Marre du " réformisme " et du syndicalisme de cogestion façon john monks et cette saloperire Jaune qu’est la c.e.s
Demain tous et toutes a l’élysée
un syndicaliste de la base qui en a marre que les bureaucrates nous prennent eux aussi pour des con(nes)
1. > Le mépris, ça suffit ! Nous voulons des réponses à nos revendications, 20 juin 2005, 14:33
Marre des demandes d’autorisation !
Manifestons là ou ca nous plait, là ou ca gêne ! on n’est pas là pour se faire "diriger" comme dans une mauvaise série B au dénouement prévisible et orchestré.
Ca fait trop longtemps que ca dure ! La negociation des manifs n’est rien d’autre que de l’hypocrisie syndicale.
wapasha
2. Le mépris, ça suffit ! Nous voulons des réponses à nos revendications et c’est pas avec la cogestion et le réformisme qu’on en aura, 20 juin 2005, 16:51
Demain virons les bureaucrates et dévions la manifestation sur l’élysée envahissons les ghettos dorés des francedenhauts qu’ils comprennent que même avec leurs chiens de gardes et autres milices du capital ils ne nous font plus peur
Marre de ce syndicalisme de cogestion et du " réformisme " couché type cfdt c.e.s
chassons aussi les médias de marché que sont france télévisions 2 3 5 et tf haine
il ne sont que quelques milliers nous nous sommes des millions a les subir
de quoi avons nous peur d’un corrézien décati et un petit bourge de neuilly a la téte aussi grosse que son orgueuil
contrairement a ces messieurs qu’avons nous a perdre ils nous ont déja tout volés
3. > Le mépris, ça suffit ! Nous voulons des réponses à nos revendications, 20 juin 2005, 17:36
Je comprends ta colère, mais je crois que tu trompes de colère. Certes nous pouvons marcher sur l’Elysée, sur Matignon, sur le Palais Bourbon. Mais si nous sommes des millions à subir la casse sociale, nous ne sommes pas encore des millions à vouloir un changement radical de société.
C’est comme ça ! j’en prends acte, même si je souhaiterais que les choses aillent plus vite car le temps presse. En 100 jours, Villepin va faire des dégats.
Si tu as une solution toute faite pour mobiliser les collègues, surtout j’attends tes propositions. J’ai fait grève 5 semaines en 1995, et 3 semaines en 2003. J’ai fait d’autres grèves entre les deux et après (5 depuis le début de l’année). Crois-moi, ça fait mal à la fin du mois. Et j’attends toujours la relève.
J’ai remarqué que certains de ceux qui veulent la grève générale tout de suite, maintenant (et je dis cela et je pense qu’il faudra bien y venir), peuvent assumer des grèves longues (encore que !) parce que leurs parents ont les moyens de payer leurs journées de grève, ou leurs papies et mamies.
Moi qui suis une manie, j’ai du mal à assumer les fins de mois. Alors ? Qui m’aide ?
Allez à +
Clo
2. Je suis en grève mardi et comme je suis en grève, j’irai manifester MAIS....., 21 juin 2005, 01:26
Salut !
Je serai en grève mardi et donc comme je suis en grève, j’irai manifester pour signifier ma présence MAIS.....
Je bosse dans un service public. J’ai eu l’info concrète de la grève il y a 2 jours, autant dire que nous ne sommes pas égaux devant l’info et devant la possibilité de faire grève. Après la question est plus qui mobilise, combien, pourquoi, ....
En l’occurence c’est la CGT là où je suis.
Un collègue passait déposer les tracts dans les bureaux, un peu dégouté car isolé pour monter cette grève sur laquelle lui même doutait. Il doutait sur la méthode (pas d’appel ni de préparation unitaire, pas d’AG, pas de moyens pour construire ensemble) mais pas sur l’utilité pour la défense des droits sociaux et contre la casse du droit du travail.
Un autre collègue cégétiste de base rencontré cet après midi m’a dit qu’il n’irait pas en manif, que c’est une grève qui mène à rien. Je lui ai dit que j’irai par solidarité de principe avec le privé (faut dire que je me suis tapé 10 ans de précarité dans le privé, donc souvenirs, souvenirs...). Me connaissant impliquée dans les luttes (quoique pas syndiquée, et c’est pas faute d’avoir essayer !), et étant tous deux dans un rapport de confiance, il a dit qu’il bougeait avec moi et un autre pote de la mairie à la manif. Mais on sait bien que ce sera un coup d’épée dans l’eau puisque nous même on a eu l’info tardivement et qu’on n’a même pas été sollicités pour diffuser l’info.
Personnellement je pense qu’il a raison, cette manif ne construit aucun rapport de force de durée. Vu l’époque (fin juin, vacances) et vue la colère accumulée, cette journée ballon convainc peu de monde pourtant en colère. Marre d’être balladés. Marre légitime.
Pour répondre à une contribution plus haut, j’ai fait grève en 2003 moi aussi : 2 mois. Mais le problème n’est pas là. Ceux qui protestent contre ces journées qui n’offrent aucune perspective ont raison. Ca me rappelle l’ambiance de la manif du 10 mars. J’avais pas vu un "phénomène" comme ça depuis longtemps. Une manifestation hyper importante, genre "déterminés face aux baffes" sur fond de répression lycéenne et en même temps une atonie dans les cortèges, relativement peu de slogans repris, comme si les gens étaient là par véritable nécessité mais sans conviction que ça va payer. Ces gens là ont connu les grèves de 2003, mais aussi des luttes successives en 2004-2005. Des luttes dures, cassées par le gouvernement, avec des brins d’autorganisation qui germent.
Le leurre de la journée classique passe de moins en moins. Tant pis et tant mieux.
Tant pis, la lutte de classe devient apre, on sort plus si facilement pour une journée dont on ne voit pas le bout d’une avancée, donc les rues se raréfient à l’appel "artificiel" syndical. Ils sont durs en face de nous et nos directions sont molles. Nos responsables syndicaux nous promènent et n’assûment pas le conflit de classe qui devra pourtant passer par une grève générale. De plus en plus de gens confrontée à la lutte le savent. Du fait de ce positionnement de moins en moins de gens croient à l’efficacité du syndicat. La lutte devient plus complexe. Je ne crois pas à ce qui a été dit plus haut, que les gens ne sont pas prêts pour un changement radical, au contraire je crois qu’on ne donne pas à leur colère les moyens de s’exprimer et de lutter efficacement. Il est là le réel enjeu.
Tant mieux. Même si la lutte devient plus complexe, on y souhaite plus d’autonomie dans son déroulement, depuis décembre 1995 c’est incontestable et continu, le mode d’organisation des coordinations (y compris celles qui ont abosorbé les syndicats lors de la lutte et les ont soumis à leurs décisions démocratiques car de base), le renouvellement syndical, l’émergence de minorités actives, les luttes de précaires, ... La ballade traditionnelle syndicale d’un jour, qui ne répond pas aux exigence de la période (une combativité réeelle, massive et de durée face à une politique antisociale réelle, massive et de durée), engendre aussi une radicalisation lorsque le peuple (ou une partie) se donne les moyens de s’exprimer à travers la lutte collective.
Plus concrètement, j’apporte mon humble expérience individuelle.
Avant 2003, je n’avais jamais fait de grève reconductible de ma vie : 13 ans de précarité, faut pas déconner ! Ben j’y ai appris dans la pratique ce que j’apprenais avant théoriquement "l’émancipation des travailleurs (employés ou non) sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes". Pour moi les travailleurs ne sont pas les responsables syndicaux, mais bien la majorité des gens qui taffent sans décision, sans prise sur leur boulot et pas des représentants élus dans la quasi pérennité et dont les intérêts finissent par devenir celle d’une couche qui s’est détachée de nous les travailleurs. En même temps que j’ai appris la lutte concrète face à mon employeur et au gouvernement en l’occurence, j’ai appris aprement les trahisons des directions syndicales, l’isolement malgré l’unité entre syndiqués et non syndiqués dans l’organisation de la lutte. Malgré les défaites c’est une école incroyable.
Alors mardi 21 juin ?
Un jour préparé pas avec les gens concernés, une journée bidon, et pourtant une manif qui se pose contre la casse du droit du travail, lutte essentielle avant toute PRECARITE GENERALISEE, INSTITUEE.
Donc j’y vais, sans grande conviction sur les débouchés, mais aussi avec l’occasion de discuter avec des collègues sur comment construire concrètement la lutte localement.
Je n’ai aucune leçon à donner à ceux qui ne font pas grève aujourd’hui, la plupart des copains pourtant souvent actifs ignoraient cette date, cette manif, ... J’en veux à la CGT de ne pas s’être donnée les moyens d’un appel unitaire, je vais encore perdre un peu de fric même si je sais qu’à terme je tisse des liens pour construire surement un syndicat plus démocratique.
Voilà, j’en suis là.
Pas trop le choix face à ce système de merde
et quand même avec la possibilité encore de dire Non,
(Préavis de grève et possibilité pratique de la faire)
donc j’y vais mais c’est clair,
j’y vais sans illusions, et faudra forcément ouvrir des espaces de démocratie dans la lutte !