Accueil > Le projet Sarkozy : l’aggravation de la politique du gouvernement (video)

Le projet Sarkozy : l’aggravation de la politique du gouvernement (video)

Publie le dimanche 14 janvier 2007 par Open-Publishing
10 commentaires

de Marie-George Buffet Candidate à l’élection présidentielle

Nicolas Sarkozy a été désigné aujourd’hui candidat de l’UMP, mais qui en doutais encore ? Au terme d’un barnum à 3,5 millions d’euros mis en scène par le producteur de "la nouvelle star", c’est une débauche de moyens qui a été mise en oeuvre pour une fin évidente. Sans enjeux, cette énorme machine n’aura été qu’une opération publicitaire hors de prix.

Contrairement au sentiment qu’il voudrait donner au français, Nicolas Sarkozy ne propose pas une rupture par rapport à la politique des gouvernements de Jacques Chirac, dont il a été un fer de lance depuis 2002 à Bercy et à l’intérieur, mais la poursuite, et surtout l’aggravation de cette politique.

Aggravation quant il prend modèle sur le libéralisme sauvage à l’américaine. C’est à dire une logique impitoyable où les plus favorisés le sont plus encore, où les plus faibles sombrent dans les difficultés et la misère et où toute la société est tirée vers le bas.

Aggravation dans une politique sécuritaire et autoritaire qui, faute de répondre à la détresse et aux besoins de millions d’hommes et de femmes, fait semblant d’apporter des solutions en cultivant la haine de l’autre, le rejet et installe une société liberticide sans aucune efficacité contre l’insécurité.

Aggravation enfin, lorsqu’il tourne le dos au choix majoritaire des français pour une autre Europe et prône une adoption par le Parlement de la camisole libérale européenne.

La seule rupture qu’il propose vraiment est une rupture non pas avec la politique de la droite, mais avec à la politique de la France dans le monde : sa fascination pour la politique de Bush le conduit à proposer une politique étrangère atlantiste sous tutelle des Etats-Unis.

Face au projet de Nicolas Sarkozy et à l’immense danger qu’il représente pour notre peuple, il faut que se lève à gauche, l’espoir d’une véritable alternative : celle d’une France solidaire dont la cohésion et la force se construisent dans le développement de la justice sociale et des libertés, celle d’une France généreuse travaillant à la paix, au co-développement de tous les peuples et à un monde sans domination. C’est le sens de ma candidature.

Paris, le 14 janvier 2007


M6 ITW MARIE GEOGRE BUFFET

Messages

  • Comme vous avez entièrement raison .La France est très menacée par ce SACRE angoissant et toute la gauche doit etre unie pour battre cette droite arrogante et anti-démocratique.Nous avons si peur.Courage,courage unissez- vous pour nous défendre contre les intrus..Nous comptons sur vous La manifestation d’aujourd’hui est un scandale avec ce faste si couteux aux français si démunis.

    • ce n’est pas une aggravation, bien au contraire : il va permettre à la France de s’éloigner du spectre des 35 heures qui l’a appauvrie et fait augmenter le chomage et la précarité.*
      Halte à la CGT qui prone : ne rien faire, attaquer les patrons, faire la grève ....et demander des augmentations pour les moins peformants, les plus fainéants dans un but d’égalité.......... ON POURRAIT RIRE MAIS LA FRANCE EST FICHE AVEC CET ESPR
       !!!

    • Et pendant que Sarko annonce la couleur se son libéralisme forcené, certains en sont encore à faire signer des pétitions pour le retour d’un sauveur.

      Si d’aventure Sarko gagnait les élections, certains à gauche, pourront se consoler en comptabilisant le nombre de signatures sur les pétitions qu’ils ont fait circuler et d’autres, diront sûrement c’est la faute au PCF. Ca tranquillisera leur bonne conscience.

      Heureusement beaucoup seront toujours présent dans les luttes.

      PP

    • ton chouchou est là depuis cinq ans parle moi de son bilan,le chomage , l’insécurité les mal logés
      ce n’est pas avec un festival américain qu’on va résoudre les problemes c’est un proget international
      qui roule pour des interets etranger qui n’a rien à foutre de la france et ses citoyens.

    • il va permettre à la France de s’éloigner du spectre des 35 heures qui l’a appauvrie et fait augmenter le chomage et la précarité.

      ces méchants travailleurs qui ne veulent rien foutre , qui nous empêchent de réaliser des bénéfices pour nos poches de petits actionnaires ,ces branleurs qui font toujours grêve .

      retournons la situation : on pique tous ce fric aux patrons aux actionnaires ,on le réparti entre nous les travailleurs et on laisse les patrons aux chomage " quel bonheur les chiffres du chomage sont en baisse de plus de deux millions "
      les sdf ;les précaires il n’y en a plus ou plutôt si ,les anciens exploiteurs qui se pressent à la soupe populaire .

      bon aprés cette minute de science fiction ,si nous ne faisons rien pour que ces bouffons quittent la place , c’est apocalypse now
      que nous allons vivre teinté d’eau de vichy et d’un soupçon de néocons crétins .
      on y sera en plein dans la science réalité .

      courrage MGB courrage à tous ceux qui luttent pour des lendemains plus serains
      mort au capitalisme
      pierrot de TOULOUSE

    • "il va permettre à la France de s’éloigner du spectre des 35 heures qui l’a appauvrie et fait augmenter le chomage et la précarité.*

      Ciel ! Zut ! Diantre ! Palsambleu ! Voilà des années que les gouvernements auxquels a participé Nicolas Sarkozy claironnent à tout va que le chomage et la précarité baissent, et qu’est-ce que j’apprends ? Qu’en fait la France s’est appauvrie, et que le chômage et la précarité ont augmenté ? On m’aurait menti ? Mais que fait Sarkozy Nicolas ? Qu’attend-t-il pour pourfendre l’ignoble trio cégétiste Chirac/Raffarin/Villepin ?

      Militant UMP, ça vous occupe un neurone à plein temps (en tout cas, plus de 35h) ...

      L’oursin des calanques

    • mon pauvre monsieur
      les 35 h n’existent que virtuellement a force de dérogation en tout genre
      la plus grande supercherie du personnage etant son slogan
      pour gagner plus travaillez plus
      comme si l’ouvrier avait le choix devant son patron de dire non
      faut arreter de nous prendre pour des gamins mon bon bon baron

    • Mais vous avez remarqué que , au pouvoir ou non, la droite passe son temps à pleurnicher sur
      la ruine de la france à cause qu’on travaille pas assez nous les employés des patrons de
      droite ?

      La seule et unique défense contre ces canailles est la suivante ;
      Tu arrêtes de creuser, tu t’essuies le front, tu sors du trou.
      Tu tend ta pioche au rigolo qui dit qu’il faut bosser plus, et tu lui lances en souriant ;

      vas-y, camarade, pioches !

      jyd.

  • La seule rupture qui vaille est celle d’avec les logiques politiques suivies alternativement par la droite et le PS et auxquelles hélas nous avons participé. Rupture avec la casse sociale, mais aussi rupture avec une stratégie d’alliance avec un PS désormais blairisé. la stratégie historiquement constituée lors du Front populaire : PC/SFIO n’est plus possible à présent. report électoral, mille fois oui, contre la droite, mais pas plus et prendre date dans les actions aux cotés de notre peuple.
    Léon

    • Le quatrième rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), Retraites : questions et orientations pour 2008, vient d’être remis à Villepin. Le COR (instance composée d’experts du patronat et d’organisations syndicales) y constate l’échec de la réforme Fillon de 2003, mais propose de poursuivre les mêmes recettes, en pire : allongement de la durée de cotisation, augmentation du taux d’activité des seniors et réforme des régimes spéciaux. Il n’y aurait pas d’autres issues à la question du financement des retraites pour les prochaines décennies. La publication de ce rapport, au moment où commence la campagne présidentielle, vise à obliger les différents candidats à se positionner, à faire pression, pour mettre la population au pied du mur.
      Pour justifier ces nouvelles attaques à venir, le rapport invoque la situation financière, « plus dégradée que prévu », des comptes du régime général de base dont le déficit devrait atteindre 3,5 milliards d’euros en 2007 contre 2,4 milliards en 2006, en raison notamment du vieillissement de la population et d’un chômage élevé. Pour faire face à ce déficit, il préconise l’aggravation des attaques de la loi Fillon, l’allongement de la durée de cotisation jusqu’à 41 annuités d’ici à 2012, et plus encore au-delà. Il veut revenir sur le droit à la retraite à soixante ans et invoque le « principe d’équité entre les régimes » pour remettre en cause les régimes spéciaux (SNCF, RATP, EDF-GDF...) qui ne concerne que 5% des retraités.
      Toutes ces mesures qui ne s’attaquent pas à la cause fondamentale des déficits, le chômage, ne résoudront rien. Mais elles provoqueront une nouvelle baisse des pensions. Les salariés ne pourront, au vu du nombre d’années de cotisations demandées, partir avec une retraite à taux plein. Sous prétexte d’égalité de traitement, le rapport préconise une réforme des régimes spéciaux. L’objectif est ainsi d’harmoniser vers le bas l’ensemble des régimes de retraites. Alors même qu’elle n’aura aucune conséquence sur le financement des autres régimes, une telle mesure vise avant tout à diviser les salariés entre eux : les prétendus privilégiés et les autres.
      D’autres solutions sont possibles, car la société est assez riche pour payer les retraites pour tous, privé et public, à 60 ans, après 37,5 années de cotisations et avec 75 % du dernier salaire.
      S’attaquer aux vrais privilèges
      De telles mesures indispensables pour l’immense majorité de la population sont parfaitement réalistes à condition de ne pas faire passer la rentabilité financière, la compétitivité avant les intérêts collectifs.
      Pendant les 45 dernières années de progrès de la protection sociale, la part des retraites dans la richesse a augmenté de 7 points. Le monde ne s’est pas écroulé. Or c’est l’équivalent de la part d’augmentation nécessaire pour les 40 prochaines années. Au lieu de nous bassiner avec la « modération salariale », c’est la modération financière qu’il faudrait imposer.
      Pour que l’ensemble des travailleurs puissent avoir une retraite décente, il faut prendre sur les profits, augmenter le taux de cotisation patronale, en finir avec le chômage de masse en répartissant et diminuant le temps de travail.
      Sarkozy vante le travail et l’effort, suivi en cela par Ségolène Royal. Nous n’aurions pas d’autre choix que de travailler plus en plus longtemps, comme si la société avançait à reculons.
      Les travailleurs, eux, veulent profiter des progrès techniques, des richesses qu’ils produisent, ils veulent travailler moins et vivre mieux.
      C’est possible, à condition de partager les richesses.